Emboe
Erldl EP |
Label :
Autoproduit |
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Sons Of Frida n'existe plus, c'est un fait. Ce n'est pas pour autant qu'Emmanuel a mis son projet solo Emboe sous l'étouffoir. Nous retrouvons donc le One Man Band sous la forme d'un EP quatre titres (Erldl EP) toujours aussi noise et peut-être encore plus ambiant expérimental que la précédente sortie Colita De Rena. Preuve en est le quart d'heure éprouvant de "Il fallait que je respire" (aucun message envers ses anciens comparses, la composition ayant déjà plusieurs mois) ou encore les dix minutes de "Heaven Is A Place On Earth With You" dont il n'y a bien que le titre qui pourrait s'apparenter à une déclaration d'amour.
L'EP ne fait pourtant pas que dans le bruit blanc, "Et je fredonne" s'approchant de Enablers en plus atmosphérique mais la surprise vient probablement de cette obsession pour les cloches et autres carillons d'églises. Présentes sur tous les morceaux, puisqu'il faut bien appeler ainsi le découpage sonore effectué, ces notes pieuses apportent un aspect lancinant et froid à une musique qui n'en demandait pas tant.
Pour le reste, on retrouve une fascination pour l'agencement bordélique de sonorités orphelines, le plaisir sadique de maltraiter les instruments et de leur faire atteindre le climax où douleur et râle de jouissance se rejoignent, Emmanuel, en bon pervers psychopathe, faisant de sa guitare une chose malléable et soumise à ses caprices distordus.
Un disque peu évident, totalement anti-musical au sens du dénuement mélodique.
L'EP ne fait pourtant pas que dans le bruit blanc, "Et je fredonne" s'approchant de Enablers en plus atmosphérique mais la surprise vient probablement de cette obsession pour les cloches et autres carillons d'églises. Présentes sur tous les morceaux, puisqu'il faut bien appeler ainsi le découpage sonore effectué, ces notes pieuses apportent un aspect lancinant et froid à une musique qui n'en demandait pas tant.
Pour le reste, on retrouve une fascination pour l'agencement bordélique de sonorités orphelines, le plaisir sadique de maltraiter les instruments et de leur faire atteindre le climax où douleur et râle de jouissance se rejoignent, Emmanuel, en bon pervers psychopathe, faisant de sa guitare une chose malléable et soumise à ses caprices distordus.
Un disque peu évident, totalement anti-musical au sens du dénuement mélodique.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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