Aaron Stout
Queens Live In Caskets |
Label :
Monotreme |
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Une voix nonchalante et volatile. Des accords country/folk délicats, nervurés d'électronique et une section percussions aussi assommante que minimaliste. Des paroles autobiographiques, jetées comme pour se débarrasser de ses tourments, pour que quelqu'un d'autre les caressent. Et tout ce grichage, toutes ces imperfections sonores qui s'accrochent aux sublimes mélodies, comme pour leur rappeler toute la tristesse de leur portée. Pas de doute, l'automne est arrivé en même temps que le premier album d'Aaron Stout.
Queens Live In Caskets fut tout d'abord lancé en 2004, quelque temps avant que le jeune américain séduise l'étiquette de disque londonienne Monotreme Records (65daysofstatic, Picastro, Thee More Shallows...), qui s'apprête d'ailleurs à lancer sous peu son deuxième album, The Mind Of Kings Is Unsearchable. Même s'il s'agit d'une réédition, l'album n'a été ni réenregistré ni même remastérisé, afin de ne pas délaver toute la gravité apportée par l'autoproduction lo-fi de Stout. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment suffire aux paroles tragiques si ce n'est qu'en les enveloppant de la noirceur et l'herméticité d'un tombeau trop petit à étouffer toutes les émotions ? Parce qu'on sent au travers de ces arrangements surannés la proximité de la mort, sa réminiscence.
Aaron Stout signe ici un sublime album country/folk, truffé d'électronique, livré sous un cachet lo-fi, intimiste. Une sincérité désarmante évoquant un certain Elliott Smith, une production sombre à la Jose Gonzalez et des accents country hérités d'un Cash ou d'un Dylan. Rien de moins.
Queens Live In Caskets fut tout d'abord lancé en 2004, quelque temps avant que le jeune américain séduise l'étiquette de disque londonienne Monotreme Records (65daysofstatic, Picastro, Thee More Shallows...), qui s'apprête d'ailleurs à lancer sous peu son deuxième album, The Mind Of Kings Is Unsearchable. Même s'il s'agit d'une réédition, l'album n'a été ni réenregistré ni même remastérisé, afin de ne pas délaver toute la gravité apportée par l'autoproduction lo-fi de Stout. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment suffire aux paroles tragiques si ce n'est qu'en les enveloppant de la noirceur et l'herméticité d'un tombeau trop petit à étouffer toutes les émotions ? Parce qu'on sent au travers de ces arrangements surannés la proximité de la mort, sa réminiscence.
Aaron Stout signe ici un sublime album country/folk, truffé d'électronique, livré sous un cachet lo-fi, intimiste. Une sincérité désarmante évoquant un certain Elliott Smith, une production sombre à la Jose Gonzalez et des accents country hérités d'un Cash ou d'un Dylan. Rien de moins.
Parfait 17/20 | par Elephantboy |
Note du rédacteur : Sortie nord-américaine le 30 octobre 2007.
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