Jay Jay Johanson
Rush |
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Le sleeve d'Antenna le cachait à peine : avec sa coiffure étrange, son look rétro futuriste, Jay Jay Johanson amorçait en fait sa mutation. Car après avoir brassé le trip-hop, le jazz et la pop (entre autres) le temps de trois disques superbes, l'electro eighties bien troussée d' Antenna avait de quoi suprendre : ce dernier n'a d'ailleurs pas trouvé son public (et encore moins ses critiques !).
On pouvait donc légitimement penser que le géant suédois allait revenir à ses premières amours ; mais c'était sans compter son abnégation et son intégrité artistique.
Vous l'avez compris, Rush enfonce donc le clou du synthétique. Et ce n'est même plus d'electro dont il s'agit, mais bien de dance floor, carrément ! Oubliez donc les bribes de trompette, les maigres cordes et les beats travaillés, seuls éléments encore témoins sur Antenna d'une période maintenant révolue. Oubliez le down tempo, la mélancolie soyeuse de Jay Jay, et remuez maintenant votre popotin sur ces hymnes dansants, joliments désuets, qui travaillent votre mémoire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !
Pour les inquiets : rassurez-vous cependant, car les mélodies, bien que simples, ne sont jamais simplistes, et si elles ont le mérite d'être immédiatement identifiables, elles n'en sont pas moins ambiguës et personnelles.
Bref, le crooner désanchanté est mort, vive le roi de la dance nostalgique !
On pouvait donc légitimement penser que le géant suédois allait revenir à ses premières amours ; mais c'était sans compter son abnégation et son intégrité artistique.
Vous l'avez compris, Rush enfonce donc le clou du synthétique. Et ce n'est même plus d'electro dont il s'agit, mais bien de dance floor, carrément ! Oubliez donc les bribes de trompette, les maigres cordes et les beats travaillés, seuls éléments encore témoins sur Antenna d'une période maintenant révolue. Oubliez le down tempo, la mélancolie soyeuse de Jay Jay, et remuez maintenant votre popotin sur ces hymnes dansants, joliments désuets, qui travaillent votre mémoire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !
Pour les inquiets : rassurez-vous cependant, car les mélodies, bien que simples, ne sont jamais simplistes, et si elles ont le mérite d'être immédiatement identifiables, elles n'en sont pas moins ambiguës et personnelles.
Bref, le crooner désanchanté est mort, vive le roi de la dance nostalgique !
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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