Jay Jay Johanson
Rennes [L'air Libre] - samedi 28 mai 2011 |
Après une ouverture confiée à un duo rennais, l'effervescence brute et pastorale des canadiens de Evening Hymns avec notamment leur magnifique "Mtn. Song ", qui mieux que Jay Jay Johanson, niché sur une branche secrète mais digne de l'arbre folk, pouvait clôturer le mini-festival Top of the Folk.
Après quinze ans de carrière, un huitième album, que reste-t-il de Jay Jay Johanson ? La glace gagne du terrain, les enveloppes tombent les unes après les autres, la sobriété devient nudité. Sur scène c'est sa personne assise sur un tabouret. Un pianiste pour l'accompagner. C'est tout. Le suédois est au centre de toute l'attention. Frêle et cassant, cet oiseau de nuit au visage d'albâtre agit avec précaution et soin. Il saisit sur l'instant les titres de son répertoire fourni qu'il désire mettre à nu devant nous, faisant attention de représenter chacune de ses productions par au moins un titre (Spellbound en tête bien sûr). Mention spéciale pour "Far Away", "Alone Again" magique, "She Doesn't Live Here Anymore", "Wonder Wonders" et "An Eternity". Ces histoires ne peuvent être plus claires. Rien d'autre que sa voix lunaire et quelques accords de piano un brin glaçants. On a bel et bien affaire à une personnalité éclatante et entière. Jay Jay ne semble pas avoir de limite dans sa quête de l'épure dont les racines sont prises dans cette élégance minimaliste scandinave. Un régal total d'autant plus qu'il évolue pendant un long set à seulement quelques mètres et que les fauteuils apportent autant de confort que son timbre unique. Longueur qui cependant, avec le format piano/voix, fait baisser inévitablement notre attention par moments ; mais en laissant "le moment" intact.
Un moment hors du temps, comme il en existe peu.
Après quinze ans de carrière, un huitième album, que reste-t-il de Jay Jay Johanson ? La glace gagne du terrain, les enveloppes tombent les unes après les autres, la sobriété devient nudité. Sur scène c'est sa personne assise sur un tabouret. Un pianiste pour l'accompagner. C'est tout. Le suédois est au centre de toute l'attention. Frêle et cassant, cet oiseau de nuit au visage d'albâtre agit avec précaution et soin. Il saisit sur l'instant les titres de son répertoire fourni qu'il désire mettre à nu devant nous, faisant attention de représenter chacune de ses productions par au moins un titre (Spellbound en tête bien sûr). Mention spéciale pour "Far Away", "Alone Again" magique, "She Doesn't Live Here Anymore", "Wonder Wonders" et "An Eternity". Ces histoires ne peuvent être plus claires. Rien d'autre que sa voix lunaire et quelques accords de piano un brin glaçants. On a bel et bien affaire à une personnalité éclatante et entière. Jay Jay ne semble pas avoir de limite dans sa quête de l'épure dont les racines sont prises dans cette élégance minimaliste scandinave. Un régal total d'autant plus qu'il évolue pendant un long set à seulement quelques mètres et que les fauteuils apportent autant de confort que son timbre unique. Longueur qui cependant, avec le format piano/voix, fait baisser inévitablement notre attention par moments ; mais en laissant "le moment" intact.
Un moment hors du temps, comme il en existe peu.
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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