Jay Jay Johanson
Nyon - Suisse [L'usine À Gaz] - mercredi 01 avril 2009 |
Le grand échalas Suédois est de retour en Suisse pour la première date de son "Self-Portrait Tour".
Le public fébrile remplit la salle, fait face à ce piano, ce tabouret haut, ce micro qui délivreront des moment que l'on attend gracieux.
Entrée en scène des deux compères.
Un Jay Jay aux cheveux long, à la barbe naissante visiblement tendu se présente à nous, sourire humble aux lèvres.
Premier titre, premier album.
Les mains se frottent machinalement, le regard n'est pas frontal, encore un peu fuyant.
Mais la voix est là, souple, mélancolique comme toujours.
La simplicité piano / voix colle bien aux morceaux.
Il faudra en attendre 5 pour voir pointer le premier titre de Self Portrait, le somptueux "Wonder Wonders".
Et la tension si palpable du début de fondre comme neige au soleil. L'artiste épaulé par son fidèle pianiste se détend au fil de son répertoire. Les regards se croisent enfin, le corps s'assouplit.
Difficile de faire ressortir un titre tant le tout s'enchaîne bien. "Humiliation" toutefois semble être un sommet, vite rattrapé par un deuxième "Sore". Ce dernier noue les tripes, serre la gorge. L'émotion qui s'en dégage est épaisse, je la coupe au couteau avant qu'elle me noie. "It's up to you to decide" ....
Le titre s'allonge, Jay Jay va farfouiller les entrailles du piano, en sort des sons distordus, énigmatiques.
"My Mother's Grave" clôture le premier set en beauté.
Et l'on sait qu'il ne peut s'en aller comme cela.
Retour avec ce sourire qui me fait fondre. Il est là, prêt à en découdre, sachant que l'on en voudra toujours plus.
"Broken Nose" arrive, plus violent que sur disque. Le piano martèle, la voix révèle ce texte sordide. J'ai presque envie que cette voix explose, hurle cette colère. Mais non, la violence reste sourde !
Dernier titre, premier album.
Et il finit par s'éclipser porté par ce public conquis d'avance.
Marjo et moi avons besoin d'un verre. Le bar jouxte la scène, le sourire de ma nièce qui le découvrait ce soir en dit long. On essaye d'exprimer ces sentiments ressentis.
La salle est presque vide je tourne la tête et aperçois Jay Jay qui déambule sur la scène au milieu des techniciens. C'est tout naturellement que je m'approche, qu'il me rejoint et que cette conversation s'engage. La scène, les titres joués en duo "de la même manière qu'elles ont mis au monde", son rapport à son pays, mon récent voyage à Stockholm. Quelques aficionados demandent des autographes, pas moi.
Ce moment passé avec lui vaut 100'000 signatures sur un bout de papier.
Ce moment passé avec lui restera dans ma mémoire.
Le public fébrile remplit la salle, fait face à ce piano, ce tabouret haut, ce micro qui délivreront des moment que l'on attend gracieux.
Entrée en scène des deux compères.
Un Jay Jay aux cheveux long, à la barbe naissante visiblement tendu se présente à nous, sourire humble aux lèvres.
Premier titre, premier album.
Les mains se frottent machinalement, le regard n'est pas frontal, encore un peu fuyant.
Mais la voix est là, souple, mélancolique comme toujours.
La simplicité piano / voix colle bien aux morceaux.
Il faudra en attendre 5 pour voir pointer le premier titre de Self Portrait, le somptueux "Wonder Wonders".
Et la tension si palpable du début de fondre comme neige au soleil. L'artiste épaulé par son fidèle pianiste se détend au fil de son répertoire. Les regards se croisent enfin, le corps s'assouplit.
Difficile de faire ressortir un titre tant le tout s'enchaîne bien. "Humiliation" toutefois semble être un sommet, vite rattrapé par un deuxième "Sore". Ce dernier noue les tripes, serre la gorge. L'émotion qui s'en dégage est épaisse, je la coupe au couteau avant qu'elle me noie. "It's up to you to decide" ....
Le titre s'allonge, Jay Jay va farfouiller les entrailles du piano, en sort des sons distordus, énigmatiques.
"My Mother's Grave" clôture le premier set en beauté.
Et l'on sait qu'il ne peut s'en aller comme cela.
Retour avec ce sourire qui me fait fondre. Il est là, prêt à en découdre, sachant que l'on en voudra toujours plus.
"Broken Nose" arrive, plus violent que sur disque. Le piano martèle, la voix révèle ce texte sordide. J'ai presque envie que cette voix explose, hurle cette colère. Mais non, la violence reste sourde !
Dernier titre, premier album.
Et il finit par s'éclipser porté par ce public conquis d'avance.
Marjo et moi avons besoin d'un verre. Le bar jouxte la scène, le sourire de ma nièce qui le découvrait ce soir en dit long. On essaye d'exprimer ces sentiments ressentis.
La salle est presque vide je tourne la tête et aperçois Jay Jay qui déambule sur la scène au milieu des techniciens. C'est tout naturellement que je m'approche, qu'il me rejoint et que cette conversation s'engage. La scène, les titres joués en duo "de la même manière qu'elles ont mis au monde", son rapport à son pays, mon récent voyage à Stockholm. Quelques aficionados demandent des autographes, pas moi.
Ce moment passé avec lui vaut 100'000 signatures sur un bout de papier.
Ce moment passé avec lui restera dans ma mémoire.
Excellent ! 18/20 | par Shiboome |
Setlist:
The Girl I Know Is Gone
Alone Alone
Rush
Far Away
Wonder Wonders
She Doesn't Live Here Anymore
Only For You
It Hurts Me So
Lightning Strikes
Time Will Show Me
Humiliation
Believe In Us
Escape
On The Radio
Sore
Liar
Milano, Madrid...
My Mother's Grave
>>>
Rocks In Pockets + Prequiem
I'm Older Now
>>>
She's Mine
Cookie
Broken Nose
Tomorrow + Quel dommage
>>>
So Tell The Girls...
The Girl I Know Is Gone
Alone Alone
Rush
Far Away
Wonder Wonders
She Doesn't Live Here Anymore
Only For You
It Hurts Me So
Lightning Strikes
Time Will Show Me
Humiliation
Believe In Us
Escape
On The Radio
Sore
Liar
Milano, Madrid...
My Mother's Grave
>>>
Rocks In Pockets + Prequiem
I'm Older Now
>>>
She's Mine
Cookie
Broken Nose
Tomorrow + Quel dommage
>>>
So Tell The Girls...
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