Deus
Pocket Revolution |
Label :
V2 |
||||
C'est très simple ... dEUS semble ici, dès les premières notes de "Bad Timing" titre d'intro, s'adresser aux mecs de Ghinzu comme pour leur dire : <<Ok, votre album était bon, mais nous sommes votre influence et avons fait tout ça bien avant vous!>> ...
Et je peux vous dire qu'ils vont frissonner, les 'John Stargasm boys', en entendant ne serait-ce que ce titre ! Une montée en puissance phénoménale, qui part tout en douceur avec la voix si caractéristique de Tom Barman, et une guitare lancinante (à moins que ça ne soit leur fabuleux violon, allez savoir, on est toujours surpris avec de tels génies !!) pour accélerer de façon progressive, jusqu'à l'explosion des guitares et ces magnifiques voix de fond accompagnant le chant de Tom de superbe manière. En un titre, DEUS met l'auditeur, la Belgique, la France et la concurrence à genoux !
Ca se poursuit avec "7 Days, 7 Weeks", merveille de pop song et là, on se rend compte d'une chose : dEUS a simplifié sa musique, moins expérimentale, plus abordable ... et, si bizarre que cela puisse paraitre, on les reconnait dès les premieres mesures, et on les trouve ... meilleurs encore !!
Arrive alors "Start Stop Nature" où la voix de Tom fait à nouveau mouche d'entrée de jeu, s'appuyant sur des guitares d'abord lascives puis explosant sur le refrain, pour nous offrir un titre aussi indispensable que les deux premiers (écoutez bien la basse à environ 1mn30 de la fin du titre ... !). On se dit alors que l'on tient là un grand album ; et on est ensuite littéralement flingué par ce "If You Don't Get What You Want", superbe titre rock énergique, boosté par des guitares encore une fois venues d'ailleurs.
Puis "What We Talk About" nous enivre de son ambiance jazzy-pop, suivi par un "Include Me Out" calme, rêveur, à la dEUS ; arrive alors un "Pocket Revolution" du même tonneau et un "Night Shopping" dont l'intro de basse annonce la couleur de ce titre : groovy, entrainant, le mariage de la voix de Tom avec l'instrumentation tournant une fois de plus à l'idylle.
Les quatre derniers titres sont aussi excellents, le tout dernier "Nothing Really Ends", nous emplissant d'une sérénité et d'un bonheur non-dissimulé, le bonheur de retrouver un groupe plus fort que jamais, même après de légers changements de line-up et notamment l'intégration d'un ex-Soulwax à la batterie.
Tout simplement indispensable, l'un des albums de l'année, une énorme claque musicale.
19, haut la main !
Et je peux vous dire qu'ils vont frissonner, les 'John Stargasm boys', en entendant ne serait-ce que ce titre ! Une montée en puissance phénoménale, qui part tout en douceur avec la voix si caractéristique de Tom Barman, et une guitare lancinante (à moins que ça ne soit leur fabuleux violon, allez savoir, on est toujours surpris avec de tels génies !!) pour accélerer de façon progressive, jusqu'à l'explosion des guitares et ces magnifiques voix de fond accompagnant le chant de Tom de superbe manière. En un titre, DEUS met l'auditeur, la Belgique, la France et la concurrence à genoux !
Ca se poursuit avec "7 Days, 7 Weeks", merveille de pop song et là, on se rend compte d'une chose : dEUS a simplifié sa musique, moins expérimentale, plus abordable ... et, si bizarre que cela puisse paraitre, on les reconnait dès les premieres mesures, et on les trouve ... meilleurs encore !!
Arrive alors "Start Stop Nature" où la voix de Tom fait à nouveau mouche d'entrée de jeu, s'appuyant sur des guitares d'abord lascives puis explosant sur le refrain, pour nous offrir un titre aussi indispensable que les deux premiers (écoutez bien la basse à environ 1mn30 de la fin du titre ... !). On se dit alors que l'on tient là un grand album ; et on est ensuite littéralement flingué par ce "If You Don't Get What You Want", superbe titre rock énergique, boosté par des guitares encore une fois venues d'ailleurs.
Puis "What We Talk About" nous enivre de son ambiance jazzy-pop, suivi par un "Include Me Out" calme, rêveur, à la dEUS ; arrive alors un "Pocket Revolution" du même tonneau et un "Night Shopping" dont l'intro de basse annonce la couleur de ce titre : groovy, entrainant, le mariage de la voix de Tom avec l'instrumentation tournant une fois de plus à l'idylle.
Les quatre derniers titres sont aussi excellents, le tout dernier "Nothing Really Ends", nous emplissant d'une sérénité et d'un bonheur non-dissimulé, le bonheur de retrouver un groupe plus fort que jamais, même après de légers changements de line-up et notamment l'intégration d'un ex-Soulwax à la batterie.
Tout simplement indispensable, l'un des albums de l'année, une énorme claque musicale.
19, haut la main !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Thurstonwill |
Posté le 23 août 2005 à 14 h 32 |
Ca faisait un moment que j'attendais ça.
Et donc forcément il y a la peur d'être déçu.
Mais bon on ouvre quand même bien les oreilles.
L'intro commence ("Bad Timing") , ça commence doucement puis ça monte en puissance c'est beau, c'est un morceau de dEUS !
Apres un début assez bon on attend la suite...
Puis vient le morceau téléchargeable sur le site ("7 Days 7 Weeks")
Même constat c'est un "vrai" dEUS, ça fait plaisir de réetendre cette voix, on aime ça, tellement qu'on le met un peu en fonction -repeat-
J'aime même si il n'y a toujours pas de révolution.
Allez suivante: "Start Stop Nature", ahhh on se réveille, le morceau montre une certaine évolution, ça, ce n'est pas forcement un dEUS, structure inverse de "Bad Timing", c'est beau quand même.
Allez 4 ! ("If You Don't Get What You Want") Ouais ! J'aime, j'aime beaucoup même, éléctrique, puissant c'est ce que j'avais envie d'entendre, ça se finit bien, j'ai assez envie de le réetendre directement mais j'ai encore plus envie d'écouter la suivante.
"What We Talk About (When We Talk About Love)". Intro éléctro, évolution ? Oui ! Pas mal du tout... Mais.. Suivante !
Ca commence plus en douceur ("Include Me Out"), triste, mélancolique...
On continue en douceur ("Pocket Révolution"). Montée en puissance réussie.
Ahhh ca redevient éléctrique, ("Night Shopping"). Mouais c'est pas mal, j'adore pas forcément, je réecoute. Mmmm j'aime beaucoup quand même, le riff me reste en tête, je ré-réecoute. Bon Ca Va ! J'adore aussi... pfff...
9: "Cold Sun Of Circumstance". Rock n' Roll... Ca sonne ! 4e minute, wahou, je m'attendais pas vraimment à ça, tout redevient plus posé... et ca se finit doucement.
"The Real Sugar": début acoustique, c'est joli... j'apprecie... c'est doux...
Bien bien bon plus que 2.
11: "Sun Ra". De nouveau une montée en puissance, des voix derrière, puis les affaires sérieuses commencent. Ca redescend, ça remonte. Montagne russe musicale, chaos miniature, qui profite du bon moment pour opérer. Enorme, petit bordel musical parfaitement réglé, on remue la tête... Et ca se finit comme ça a commencé.
Bon plus qu'un.
"Nothing Really Ends". Mmmm j'ai déja entendu ça, compilation No more Music, me semblait bien, alors on éspere que nothing really ends, et on réecoute le tout une seconde fois...
Révolution ? Mmmoui bof, je m'attendais peut-être à mieux après tant d'attente. Mmm, non j'attendais ça en fait, j'apprécie, c'est beau.
Et donc forcément il y a la peur d'être déçu.
Mais bon on ouvre quand même bien les oreilles.
L'intro commence ("Bad Timing") , ça commence doucement puis ça monte en puissance c'est beau, c'est un morceau de dEUS !
Apres un début assez bon on attend la suite...
Puis vient le morceau téléchargeable sur le site ("7 Days 7 Weeks")
Même constat c'est un "vrai" dEUS, ça fait plaisir de réetendre cette voix, on aime ça, tellement qu'on le met un peu en fonction -repeat-
J'aime même si il n'y a toujours pas de révolution.
Allez suivante: "Start Stop Nature", ahhh on se réveille, le morceau montre une certaine évolution, ça, ce n'est pas forcement un dEUS, structure inverse de "Bad Timing", c'est beau quand même.
Allez 4 ! ("If You Don't Get What You Want") Ouais ! J'aime, j'aime beaucoup même, éléctrique, puissant c'est ce que j'avais envie d'entendre, ça se finit bien, j'ai assez envie de le réetendre directement mais j'ai encore plus envie d'écouter la suivante.
"What We Talk About (When We Talk About Love)". Intro éléctro, évolution ? Oui ! Pas mal du tout... Mais.. Suivante !
Ca commence plus en douceur ("Include Me Out"), triste, mélancolique...
On continue en douceur ("Pocket Révolution"). Montée en puissance réussie.
Ahhh ca redevient éléctrique, ("Night Shopping"). Mouais c'est pas mal, j'adore pas forcément, je réecoute. Mmmm j'aime beaucoup quand même, le riff me reste en tête, je ré-réecoute. Bon Ca Va ! J'adore aussi... pfff...
9: "Cold Sun Of Circumstance". Rock n' Roll... Ca sonne ! 4e minute, wahou, je m'attendais pas vraimment à ça, tout redevient plus posé... et ca se finit doucement.
"The Real Sugar": début acoustique, c'est joli... j'apprecie... c'est doux...
Bien bien bon plus que 2.
11: "Sun Ra". De nouveau une montée en puissance, des voix derrière, puis les affaires sérieuses commencent. Ca redescend, ça remonte. Montagne russe musicale, chaos miniature, qui profite du bon moment pour opérer. Enorme, petit bordel musical parfaitement réglé, on remue la tête... Et ca se finit comme ça a commencé.
Bon plus qu'un.
"Nothing Really Ends". Mmmm j'ai déja entendu ça, compilation No more Music, me semblait bien, alors on éspere que nothing really ends, et on réecoute le tout une seconde fois...
Révolution ? Mmmoui bof, je m'attendais peut-être à mieux après tant d'attente. Mmm, non j'attendais ça en fait, j'apprécie, c'est beau.
Excellent ! 18/20
Posté le 13 septembre 2005 à 22 h 05 |
C'est le cinquième album de dEUS en un peu plus de dix ans d'une carrière passée en grande partie sur la route. L'album est assez homogène à l'image de "Bad Timing", "If You Don't Get What You Want", "Include Me Out", "Nightshopping" ou encore "Nothing Really Ends" qui sont des modèles de post-pop, à bases d'instruments joués avec le coeur et de machines domptées sans vraiment faire de la place au hasard.
Malheuresement c'est un pétard mouillé, ça manque d'inspiration et certains morceaux sont un peu redondants. Les arrangements sont parfois ampoulés (voire pompeux). On pouvait s'attendre à quelque chose de plus "révolutionnaire".
Ceux qui ont encensé "The Ideal Crash" en 1999 et multiplié les comparaisons avec Radiohead et REM ne devraient cependant pas être déçus par le quintet belge. L'ensemble est donc assez décevant et Pocket Revolution porte bien son nom : ne vous attendez pas à un choc émotionnel violent !
Malheuresement c'est un pétard mouillé, ça manque d'inspiration et certains morceaux sont un peu redondants. Les arrangements sont parfois ampoulés (voire pompeux). On pouvait s'attendre à quelque chose de plus "révolutionnaire".
Ceux qui ont encensé "The Ideal Crash" en 1999 et multiplié les comparaisons avec Radiohead et REM ne devraient cependant pas être déçus par le quintet belge. L'ensemble est donc assez décevant et Pocket Revolution porte bien son nom : ne vous attendez pas à un choc émotionnel violent !
Moyen 10/20
Posté le 25 octobre 2005 à 21 h 37 |
Je n'ai pas envie de faire ici de comparaison de bas étage, à essayer de classer cet album-ci par rapport aux précedents opus du groupe. Meilleur, moins bon, peu importe de toute façon, l'essentiel étant de goûter à l'état d'esprit des musiciens au moment M ... au moment où Pocket Revolution a germé dans leurs têtes et pris forme dans le studio ..
L'album s'ouvre sur "Bad Timing", un morceau qui démarre lentement puis qui s'amplifie au fur et à mesure ... un violon et une guitare pour un effet lancinant qui nous emmène directement ailleurs, une sorte de sirène étouffée qui revient en boucle et qui personnellement me fait le même effet que "This Mess We're In", le magnifique duo PJ harvey/Tom Yorkes "Can You Hear Them", "The Helicopter", "I'm In New York ..." : Une ambiance toute particulière qui vous met des papillons dans le ventre avant que n'entre en scène la voix de Tom Barman, à la limite du parlé, direction secousse des sens avec la somptueuse montée en puissance générale. Un titre entre douceur et énergie qui augure à merveille de la suite de l'album ...
D'un "Start Stop Nature", entre guitare lascive et voix joueuse, tour à tour chuchotée puis exhaltée, jusqu'à l'explosion finale en passant par l'énergique et pur morceau rock "If You Don't Get What You Want", la recette est la même : de longs morceaux qui s'enchainent dans un calme apparent, avant qu'une éruption d'émotion ne viennent vous remuer les tripes. Véritable boite à rythme dans laquelle tous les instruments se superposent, tout l'album transpire d'une vraie tension nerveuse, apaisée par quelques moments de répit et par cette pointe de bonheur et de légèreté que l'on ressent dans les intonnations de la voix.
Mention speciale pour "Nothing Really Ends", le dernier morceau de l'album et aussi mon coup de coeur. Une magnifique balade qui, allez savoir pourquoi, remplit de bonheur et de sérenité, et qui met fin, d'une bien jolie manière à cette petite claque belge ...
Un album rock, teinté de pop et de jazz. Un rock punchy mais jamais agressif. Une voix qui se module entre voix détimbrée limite fluette et grosse voix à la Tom Waits à l'image de "What We Talk About". Des guitares tour à tour indolentes et rageuses ... Avec son Pocket Revolution, dEUS nous prouve encore une fois qu'on peut être rock sans être bourrin, adulte sans être prise de tête, et homme bien que sensible ...
Une véritable bouffée d'air pure dont je ne me lasse pas !
L'album s'ouvre sur "Bad Timing", un morceau qui démarre lentement puis qui s'amplifie au fur et à mesure ... un violon et une guitare pour un effet lancinant qui nous emmène directement ailleurs, une sorte de sirène étouffée qui revient en boucle et qui personnellement me fait le même effet que "This Mess We're In", le magnifique duo PJ harvey/Tom Yorkes "Can You Hear Them", "The Helicopter", "I'm In New York ..." : Une ambiance toute particulière qui vous met des papillons dans le ventre avant que n'entre en scène la voix de Tom Barman, à la limite du parlé, direction secousse des sens avec la somptueuse montée en puissance générale. Un titre entre douceur et énergie qui augure à merveille de la suite de l'album ...
D'un "Start Stop Nature", entre guitare lascive et voix joueuse, tour à tour chuchotée puis exhaltée, jusqu'à l'explosion finale en passant par l'énergique et pur morceau rock "If You Don't Get What You Want", la recette est la même : de longs morceaux qui s'enchainent dans un calme apparent, avant qu'une éruption d'émotion ne viennent vous remuer les tripes. Véritable boite à rythme dans laquelle tous les instruments se superposent, tout l'album transpire d'une vraie tension nerveuse, apaisée par quelques moments de répit et par cette pointe de bonheur et de légèreté que l'on ressent dans les intonnations de la voix.
Mention speciale pour "Nothing Really Ends", le dernier morceau de l'album et aussi mon coup de coeur. Une magnifique balade qui, allez savoir pourquoi, remplit de bonheur et de sérenité, et qui met fin, d'une bien jolie manière à cette petite claque belge ...
Un album rock, teinté de pop et de jazz. Un rock punchy mais jamais agressif. Une voix qui se module entre voix détimbrée limite fluette et grosse voix à la Tom Waits à l'image de "What We Talk About". Des guitares tour à tour indolentes et rageuses ... Avec son Pocket Revolution, dEUS nous prouve encore une fois qu'on peut être rock sans être bourrin, adulte sans être prise de tête, et homme bien que sensible ...
Une véritable bouffée d'air pure dont je ne me lasse pas !
Très bon 16/20
Posté le 27 octobre 2005 à 22 h 54 |
Je me place pour cette chronique dans la peau du mec qui n'avais jamais eu la curiosité d'écouter dEUS et qui a découvert le groupe avec ce Pocket Revolution. Exactement mon cas, comme c'est bien fait.
Rentrons directement dans le vif du sujet : ce disque procure un sacré plaisir. Que ce soit à travers les morceaux calmes comme "7 Days 7 Weeks" (pourquoi ce single ? c'est la moins intéressante !), "The Real Sugar", "Include Me Out", les trucs plus musclés genre "If You Don't Get What You Want" et "Cold Sun of Circumstance" ou encore les passages audacieux style "Bad Timing", "Stop-Start Nature" et l'excellente "Nightshopping", rien à jeter dans ce disque. Certes, certaines chansons pêchent un peu par manque d'envergure voire d'ambition comme la précitée "7 Days 7 Weeks" ou cette "Nothing Really Ends" finalement peu convaincante, mais elles sont largement compensées par le morceau éponyme (où, malgré l'intervention de la seconde voix féminine, dEUS évite l'écueil du gnangnan), la splendide "Sun Ra" (c'est un régal d'y entendre Tom Barman réciter le passage final !) et cette "Nightshopping" d'anthologie.
Bref, des styles musicaux maîtrisés, des instruments aussi à l'aise dans le calme que dans les passages dynamiques, des excursions hors des sentiers battus, un chanteur inspiré à la voix profonde et sincère, des textes dans lesquels on peut se retrouver ...
Au final, un disque qui donne du plaisir et dont je ne me lasse pas. En sera-t-il toujours ainsi lorsque je connaîtrait mieux la discographie de dEUS, particulièrement cet Ideal Crash dont on me dit tant de bien ? Wait and see ...
Pour l'instant, je ne peux que répéter ceci : j'adore.
Rentrons directement dans le vif du sujet : ce disque procure un sacré plaisir. Que ce soit à travers les morceaux calmes comme "7 Days 7 Weeks" (pourquoi ce single ? c'est la moins intéressante !), "The Real Sugar", "Include Me Out", les trucs plus musclés genre "If You Don't Get What You Want" et "Cold Sun of Circumstance" ou encore les passages audacieux style "Bad Timing", "Stop-Start Nature" et l'excellente "Nightshopping", rien à jeter dans ce disque. Certes, certaines chansons pêchent un peu par manque d'envergure voire d'ambition comme la précitée "7 Days 7 Weeks" ou cette "Nothing Really Ends" finalement peu convaincante, mais elles sont largement compensées par le morceau éponyme (où, malgré l'intervention de la seconde voix féminine, dEUS évite l'écueil du gnangnan), la splendide "Sun Ra" (c'est un régal d'y entendre Tom Barman réciter le passage final !) et cette "Nightshopping" d'anthologie.
Bref, des styles musicaux maîtrisés, des instruments aussi à l'aise dans le calme que dans les passages dynamiques, des excursions hors des sentiers battus, un chanteur inspiré à la voix profonde et sincère, des textes dans lesquels on peut se retrouver ...
Au final, un disque qui donne du plaisir et dont je ne me lasse pas. En sera-t-il toujours ainsi lorsque je connaîtrait mieux la discographie de dEUS, particulièrement cet Ideal Crash dont on me dit tant de bien ? Wait and see ...
Pour l'instant, je ne peux que répéter ceci : j'adore.
Bon 15/20
Posté le 16 décembre 2005 à 00 h 56 |
"Instant Street" était la seule raison d'insérer The Ideal Crash dans le lecteur. Pour Pocket Revolution, rien mais absolument rien ne s'élève. C'est plat. "Bad Timing", "7 Days, 7 Weeks", "Stop-Start Nature"... Non, rien n'y fait. Quasiment tous les titres sont zappés. Il y a un peu d'hésitation attentive pour "Walk We Talk About" ou "Sun Ra".
Au pire, c'est de la musique pour resto-route. Au mieux, un excellent fond sonore pour les bars branchés. Mais pas de déclic.
Pour le moment, ce n'est...
Au pire, c'est de la musique pour resto-route. Au mieux, un excellent fond sonore pour les bars branchés. Mais pas de déclic.
Pour le moment, ce n'est...
Pas terrible 9/20
Posté le 22 juin 2006 à 15 h 40 |
Le problème avec dEUS, c'est qu'ils nous ont tellement habitué à une musique très expérimentale et très fouillée, qu'il y a un quasi réflexe à intellectualiser leur musique. Hors pour moi l'intellectualisation, c'est le pire ennemi du rock...
Ce n'est certainement pas l'album le plus génial de dEUS, mais on prend un plaisir jouissif sur certaines chansons (pour moi, "Bad Timing", "Pocket Revolution", If You Don't Get What You Want", "Sun Ra"). D'autres (comme "7 Days, 7 Weeks") sont un peu chiantes et easy listenning, mais c'est loin d'être leurs premières (désolé mais "Supermarket Song" sur In A Bar, Under The Sea, par exemple, ne m'a jamais transporté, personnellement) et sont contrebalancés par les bombes citées plus haut.
Donc cet album reste excellent, direct et sonne même parfois le retour à du rock façon Worst Case Scenario (peut-être en raison de l'abandon du groupe des samples, très utilisés sur Ideal Crash et d'avoir privilégié les 'mouvement d'exécution et de pronosupération' de WCS !!!). Cet opus prouve une fois de plus que Tom Barman sait toujours faire des mélodies fantastiques et que Klaas Janzoon prend toujours autant de plaisir à rajouter son petit grain de sel à coup de violon distordu, synthé et petites percus.
Ce n'est certainement pas l'album le plus génial de dEUS, mais on prend un plaisir jouissif sur certaines chansons (pour moi, "Bad Timing", "Pocket Revolution", If You Don't Get What You Want", "Sun Ra"). D'autres (comme "7 Days, 7 Weeks") sont un peu chiantes et easy listenning, mais c'est loin d'être leurs premières (désolé mais "Supermarket Song" sur In A Bar, Under The Sea, par exemple, ne m'a jamais transporté, personnellement) et sont contrebalancés par les bombes citées plus haut.
Donc cet album reste excellent, direct et sonne même parfois le retour à du rock façon Worst Case Scenario (peut-être en raison de l'abandon du groupe des samples, très utilisés sur Ideal Crash et d'avoir privilégié les 'mouvement d'exécution et de pronosupération' de WCS !!!). Cet opus prouve une fois de plus que Tom Barman sait toujours faire des mélodies fantastiques et que Klaas Janzoon prend toujours autant de plaisir à rajouter son petit grain de sel à coup de violon distordu, synthé et petites percus.
Parfait 17/20
Posté le 02 novembre 2006 à 17 h 47 |
Cet album est ma grosse déception de l'année.
Attendu avec impatience depuis le phénoménal The Ideal Crash, je suis tombé par terre dès le second morceau de l'album.
En effet, a part "Bad Timing" et à la limite "What We Talk About (When We Talk About Love)", le reste est à ch...
Pour une 'Pocket Revolution', c'est même une révolution de rien du tout ici...
L'album est creux, plat, on s'ennuie ferme, les compositions n'accrochent plus comme The Ideal Crash, on va droit au mur, dès le sixième titre on a envie de changer de disque.
Deus, qui pourtant est extraordinairement rock en concert (il fallait les voir à Paris Plage cet été !!), a pondu son album le plus mièvre de toute sa carrière.
L'heure du bilan a sonné pour ce groupe qui reste encore le fer de lance du rock belge mais qui va finir, s'il continue comme ça, a se faire détrôner par Ghinzy et autres Girls In Hawai.
Attendu avec impatience depuis le phénoménal The Ideal Crash, je suis tombé par terre dès le second morceau de l'album.
En effet, a part "Bad Timing" et à la limite "What We Talk About (When We Talk About Love)", le reste est à ch...
Pour une 'Pocket Revolution', c'est même une révolution de rien du tout ici...
L'album est creux, plat, on s'ennuie ferme, les compositions n'accrochent plus comme The Ideal Crash, on va droit au mur, dès le sixième titre on a envie de changer de disque.
Deus, qui pourtant est extraordinairement rock en concert (il fallait les voir à Paris Plage cet été !!), a pondu son album le plus mièvre de toute sa carrière.
L'heure du bilan a sonné pour ce groupe qui reste encore le fer de lance du rock belge mais qui va finir, s'il continue comme ça, a se faire détrôner par Ghinzy et autres Girls In Hawai.
A éviter 6/20
Posté le 23 mars 2007 à 13 h 14 |
dEUS... Mon groupe favori du plat pays ; Pocket Revolution est ma première acquisition du groupe, une claque! Cet album est un atome en fusion, ça bouge énormément! Il démarre avec une superbe "Bad Timing" qui monte de plus en plus pour nous laisser sur le cul! Directement, on aime ou on n'aime pas, et pour moi, c'est plutôt la première option. Aucun morceau n'est à jeter, tout s'enchaîne si vite et si bien. Ca faisait quand même 6 ans qu'on l'attendait, ce nouvel album ! Certains auront été déçus mais pas moi. Il ne faut pas oublier de mentionner la voix tonique de Tom Barman (qui fut justement élu 'Personnalité la plus tonique de l'année' aux Moustiques d'Or du Télé-Moustique, tu parles d'un prix !) sur des morceaux comme "Stop-Start Nature", "If You Don't Get What You Want" et l'excellente "Cold Sun Of Circumstance". Mais quelques perles de l'album restent "What We Talk About", qui mélange electro-rock et jazz et la calme "Pocket Revolution" avec son refrain puissant. Bref, on peut dire que c'est un des meilleurs albums de 2005 et que c'est l'album belge par excellence, à posséder.
Excellent ! 18/20
En ligne
444 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages