Deus
The Ideal Crash |
Label :
Island |
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Après le départ de Stef Kamil Carlens, Tom Barman et Craig Ward semblent avoir pris les commandes de dEUS, qui nous offre cette fois-ci un sublime album de pop-rock. En effet, Le groupe laisse de côté les structures complexes et le côté fourre-tout de ses précédents exploits discographiques (que l'on retrouve dans Zita Zwoon, groupe de Carlens) pour ne garder que l'essentiel: une grand talent pour l'écriture. "Put The Freaks Up Front" mélange subtilement guitares tendues et sublimes mélodies chantées à deux voix. "Sister Dew" ou "The Magic Hour" confirme la sensibilité pop du groupe, déjà esquissée sur certains titres de " In A Bar, Under The Sea". dEUS signe ici deux chef d'oeuvres absolus. Le premier, "The Ideal Crash", est un téléscopage dynamique entre une rythmique syncopée, des nappes de claviers, des guitares tranchantes et la voix cassée de Barman qui chante une mélodie imparable et bouleversante. Le deuxième, "Instant Street", est une merveille mélodique à deux voix qui commence au banjo et finit toutes guitares devant, pour une deuxième partie au rif décalé qui rendrait Pavement mort de jalousie. Alors que "Magdalena" et "Dream Sequences # 1" respirent la mélancolie, "Everybody's Weird" et "Let See Who Goes Down First" reprennent la facette oppressante du groupe avec leur canevas ingénieux de claviers, samples et guitares. Cet énorme et accessible disque aurait dû faire d'eux un des plus gros groupes de l'époque, mais on préfère toujours des têtes de radios à des belges inventifs !
Excellent ! 18/20 | par X_Elmo |
Posté le 23 décembre 2003 à 13 h 30 |
Ce disque devrais franchement etre dans le top 10 du site.
c'est irreprochable...
on a le droit a de la pur pop (le 1er titre)
mais de la mirde non plus hein...!!!
et a aussi le droit a de la musique
plus "personelle"...
le son est beau, les voix sont belles...
l'ambiance est parfois optimiste, parfois psycotik...
a posseder... d'urgence...
c'est irreprochable...
on a le droit a de la pur pop (le 1er titre)
mais de la mirde non plus hein...!!!
et a aussi le droit a de la musique
plus "personelle"...
le son est beau, les voix sont belles...
l'ambiance est parfois optimiste, parfois psycotik...
a posseder... d'urgence...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 31 décembre 2003 à 11 h 20 |
This is the ideal CD... Je me joins aux autres chroniques pour vanter les qualités de cet album de Deus. Du début jusqu'à la fin, on se tremousse, on chantonne et on jubile même, à l'écoute du morceau "The Ideal Crash"...
Foncez, achetez, chantez, eclatez vous(ne vous méprennez pas, c'est pas Madonna quand même, hein...).
Foncez, achetez, chantez, eclatez vous(ne vous méprennez pas, c'est pas Madonna quand même, hein...).
Excellent ! 18/20
Posté le 08 octobre 2004 à 13 h 30 |
C'est sûrement une première dans l'histoire du rock : le meilleur album de l'année est celui d'un groupe belge !
Un album plus simple et plus accessible que le précédent, mais où les nouvelles compositions sont toujours très originales et surtout ne trouvent pas d'équivalent dans le rock anglais ou américain.
Mention spéciale au premier single "Instant Street" qui débute avec une superbe pop song et s'achêve sous un déluge de guitares au son exceptionnel !
Un album plus simple et plus accessible que le précédent, mais où les nouvelles compositions sont toujours très originales et surtout ne trouvent pas d'équivalent dans le rock anglais ou américain.
Mention spéciale au premier single "Instant Street" qui débute avec une superbe pop song et s'achêve sous un déluge de guitares au son exceptionnel !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 21 mars 2006 à 19 h 06 |
The Ideal Crash est un album dont la première écoute ne se fait pas en passant l'aspirateur. En effet, si vous ne voulez pas éjecter le cd de votre chaîne hi-fi dès les premières mesures, il vous faudra rassembler toute votre attention. Car la musique de dEUS (en particulier sur cet album) est une musique obsédante, déroutante, 'chargée comme une rue en Chine à midi' dixit mon père. Un gros fouillis d'instruments formant un bruit de fond constant, du début à la fin, accompagné par la voix mystérieuse de Tom Barman, le chanteur.
La progression des morceaux (onze en tout, tous d'une durée supérieure ou égale à cinq minutes) fait penser au flux de la marée. Montante, descendante... Pourtant, au final, le rythme (battu par une batterie incessante mais néanmoins discrète) reste régulier comme une horloge.
Mais derrière ce 'bruit', derrière les couches de guitares rageuses qui s'entassent, on distingue quelques touches de sensibilité, quelques notes de clavier par-ci, par-là... On tourne sur soi-même, se perd dans les méandres de la chanson, tombe nez à nez devant le timbre d'un violon, paisible, aérien, puis qui accélère, nous enivre, nous fascine, fini par nous hypnotiser...
C'est sur une chanson nommée "Dream Sequence #1" que l'album se conclut. Départ plutôt doucereux, la tension monte progressivement, jusqu'à faire éclater l'orage. Une dernière danse passionnée avant de succomber ; un dernier souffle furieux avant de s'éteindre, puis de mourir complètement...
C'est cette frénésie féroce, mêlée d'une délicatesse suave, que l'on retiendra de l'album. Et ce n'est qu'après plusieurs écoute que l'on réussira à apprivoiser totalement la musique de The Ideal Crash...
Ou bien est-ce cette même musique qui soit parvenue à nous dompter ?
La progression des morceaux (onze en tout, tous d'une durée supérieure ou égale à cinq minutes) fait penser au flux de la marée. Montante, descendante... Pourtant, au final, le rythme (battu par une batterie incessante mais néanmoins discrète) reste régulier comme une horloge.
Mais derrière ce 'bruit', derrière les couches de guitares rageuses qui s'entassent, on distingue quelques touches de sensibilité, quelques notes de clavier par-ci, par-là... On tourne sur soi-même, se perd dans les méandres de la chanson, tombe nez à nez devant le timbre d'un violon, paisible, aérien, puis qui accélère, nous enivre, nous fascine, fini par nous hypnotiser...
C'est sur une chanson nommée "Dream Sequence #1" que l'album se conclut. Départ plutôt doucereux, la tension monte progressivement, jusqu'à faire éclater l'orage. Une dernière danse passionnée avant de succomber ; un dernier souffle furieux avant de s'éteindre, puis de mourir complètement...
C'est cette frénésie féroce, mêlée d'une délicatesse suave, que l'on retiendra de l'album. Et ce n'est qu'après plusieurs écoute que l'on réussira à apprivoiser totalement la musique de The Ideal Crash...
Ou bien est-ce cette même musique qui soit parvenue à nous dompter ?
Parfait 17/20
Posté le 27 avril 2006 à 16 h 21 |
Alors voilà The Ideal Crash est moins accidenté que les deux précédents albums et apparemment moins monotone que le suivant. Si "Instant Street" en reste le sommet incontournable suivant le très bon tremplin "The Ideal Crash", "Put The Freaks Up Front" et "Let's See Who Goes Down First" ne sont pas négligeables, offrant un pont diluant les sursauts nerveux des débuts à une pop plus atténuée et permettant d'apprécier le reste pas à pas. De plus, le groupe belge sonne moins barbant que Radiohead et moins prétentieux que le collectif mancunien des frères Gallagher. Et si c'était du côté de la Belgique qu'il aurait fallu chercher bien avant, plutôt que chez nos voisins (ex)insulaires d'outre-Manche ? Cette question, ajoutée à la réflexion de la chronique de tête, a sans doute un bon train de retard de nos jours. Que dis-je ? Au moins plusieurs trains de retard. Non, un vaisseau spatial ! Allons savoir... Et la note donnée n'est que minimale.
Bon 15/20
Posté le 25 mai 2006 à 19 h 05 |
J'ai connu dEUS avec leur dernier album (oui, bon, ça va...), Pocket Revolution, que j'ai adoré. Je me suis donc procuré celui-ci qui est également une merveille, bien que très différent que le suivant.
Un disque de dix titres seulement et qui dure quasiment une heure ne peut que contenir de longues chansons. En effet, elles durent toutes au moins cinq minutes, sinon plus. Et toutes sont des perles de musique, aussi bien construites que la tour Eiffel, aussi déstabilisantes que la tour de Pise et aussi imprévisibles que les tours jumelles.
Une seule chanson peut nous entraîner à tour de rôle dans plusieurs atmosphères différentes, toujours à cheval entre le doux et l'agressif. Lorsque le titre débute par une jolie mélodie, nous ne sommes jamais à l'abri d'une explosion de guitares !
L'instrumentation est géniale, les sonorités originales. Cependant on peut remarquer que Tom Barman a fait des progrès au niveau du chant sur Pocket Revolution, mais ça reste toujours très accrocheur.
Je pense que j'aurais mis la note maximale si j'avais découvert le groupe avec cet album, car, après l'écoute de Pocket Revolution, je ne m'attendais pas à cela.
Mais bon, The Ideal Crash est quand même indispensable.
Un disque de dix titres seulement et qui dure quasiment une heure ne peut que contenir de longues chansons. En effet, elles durent toutes au moins cinq minutes, sinon plus. Et toutes sont des perles de musique, aussi bien construites que la tour Eiffel, aussi déstabilisantes que la tour de Pise et aussi imprévisibles que les tours jumelles.
Une seule chanson peut nous entraîner à tour de rôle dans plusieurs atmosphères différentes, toujours à cheval entre le doux et l'agressif. Lorsque le titre débute par une jolie mélodie, nous ne sommes jamais à l'abri d'une explosion de guitares !
L'instrumentation est géniale, les sonorités originales. Cependant on peut remarquer que Tom Barman a fait des progrès au niveau du chant sur Pocket Revolution, mais ça reste toujours très accrocheur.
Je pense que j'aurais mis la note maximale si j'avais découvert le groupe avec cet album, car, après l'écoute de Pocket Revolution, je ne m'attendais pas à cela.
Mais bon, The Ideal Crash est quand même indispensable.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 12 janvier 2007 à 20 h 33 |
The Ideal Crash, un titre peu banal pour une œuvre unique qui fait l'effet d'une flèche en plein cœur. Suite à l'épopée In A Bar Under The Sea, dEUS souhaite revenir à un album de facture plus 'classique', autrement dit un album à thème. Le concept mis en œuvre s'avère d'une efficacité redoutable : des ballades pop, pour la plupart mélancoliques, parsemées de nappes de guitares, une oeuvre sobre et raffinée au romantisme décadent.
C'est bien le son du chaos qu'on entend à l'ouverture de cet album mais on est loin de s'attendre au coup qui va nous être assené, pendant ces premières secondes.
Si le soleil persiste d'une certaine façon dans la musique, le ton de l'album est résolument plus sombre et torturé que celui de ses prédécesseurs. C'est autour du thème des amours blessées et des relations impossibles que gravite cet opus. Les textes qui en découlent sont remarquables, le talent d'auteur de Tom Barman, assisté de Craig Ward, atteignant des sommets : touchantes et poétiques, les paroles possèdent un grâce onirique et traduisent la souffrance d'un amour contrarié sans complaisance larmoyante. La voix à la fois douce et éraillée de Tom Barman s'assortit parfaitement à l'ambiance crépusculaire de l'album.
Les détails stylistiques de l'instrumentation contribuent à tisser la toile de The Ideal Crash, en particulier l'usage on ne peut plus cohérent du violon. Chaque écoute successive révèle une facette cachée d'un titre ou de l'album à part entière.
C'est bien là la gageure de cet album, avoir eu l'ambition de faire un opus en apparence plus convenu qui regorge de créativité en profondeur et se bonifie au fil du temps.
"Put The Freaks Up Front" vous retournera les entrailles, vous frissonnerez à l'écoute de "Sister Dew" et de "One Advice Space", serez intrigué par "Let's See Who Goes Down First", tenu en haleine par "The Ideal Crash" et "Everybody's Weird" et galvanisé par "Instant Street", sublime ballade pop au final étonnant. "The Magic Hour" et "Magdalena" stimuleront votre corde sensible et "Dream Sequence #1" vous laissera sans voix... Vous aurez à peine le temps de reprendre vos esprits que vous partirez pour un nouveau voyage au pays du chaos idéal.
S'il est commun de penser qu'intellectualiser le rock mène ce dernier à sa perte, dEUS donne la preuve inverse avec The Ideal Crash. Là où d'autres, suivant le même schéma, auraient abouti à un album terne et ennuyeux, Tom Barman et ses comparses signent un nouveau chef d'œuvre avec cet opus classieux et hypnotique, ce travail d'orfèvrerie où subtilité et atmosphère prédominent. On ressort transfiguré de la découverte de cet album, qui deviendra peut-être votre album de chevet, seul ou accompagné d'une lecture des poètes maudits.
C'est bien le son du chaos qu'on entend à l'ouverture de cet album mais on est loin de s'attendre au coup qui va nous être assené, pendant ces premières secondes.
Si le soleil persiste d'une certaine façon dans la musique, le ton de l'album est résolument plus sombre et torturé que celui de ses prédécesseurs. C'est autour du thème des amours blessées et des relations impossibles que gravite cet opus. Les textes qui en découlent sont remarquables, le talent d'auteur de Tom Barman, assisté de Craig Ward, atteignant des sommets : touchantes et poétiques, les paroles possèdent un grâce onirique et traduisent la souffrance d'un amour contrarié sans complaisance larmoyante. La voix à la fois douce et éraillée de Tom Barman s'assortit parfaitement à l'ambiance crépusculaire de l'album.
Les détails stylistiques de l'instrumentation contribuent à tisser la toile de The Ideal Crash, en particulier l'usage on ne peut plus cohérent du violon. Chaque écoute successive révèle une facette cachée d'un titre ou de l'album à part entière.
C'est bien là la gageure de cet album, avoir eu l'ambition de faire un opus en apparence plus convenu qui regorge de créativité en profondeur et se bonifie au fil du temps.
"Put The Freaks Up Front" vous retournera les entrailles, vous frissonnerez à l'écoute de "Sister Dew" et de "One Advice Space", serez intrigué par "Let's See Who Goes Down First", tenu en haleine par "The Ideal Crash" et "Everybody's Weird" et galvanisé par "Instant Street", sublime ballade pop au final étonnant. "The Magic Hour" et "Magdalena" stimuleront votre corde sensible et "Dream Sequence #1" vous laissera sans voix... Vous aurez à peine le temps de reprendre vos esprits que vous partirez pour un nouveau voyage au pays du chaos idéal.
S'il est commun de penser qu'intellectualiser le rock mène ce dernier à sa perte, dEUS donne la preuve inverse avec The Ideal Crash. Là où d'autres, suivant le même schéma, auraient abouti à un album terne et ennuyeux, Tom Barman et ses comparses signent un nouveau chef d'œuvre avec cet opus classieux et hypnotique, ce travail d'orfèvrerie où subtilité et atmosphère prédominent. On ressort transfiguré de la découverte de cet album, qui deviendra peut-être votre album de chevet, seul ou accompagné d'une lecture des poètes maudits.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 27 novembre 2008 à 21 h 15 |
Alors dEUS, ces merveilleux fous chantants belges semblent s'être assagis ? Et qu'est ce qui pourra remplacer la furie des précédents albums ? Hé bien, tout simplement une nouvelle maturité d'écriture, à la richesse et à la profondeur souvent troublante.
Dans l'ensemble donc,The Ideal Crash un album plus 'pop', mais pas plus facile pour autant. Les chansons sont en effet construites sur plusieurs couches, sur un assemblage de crescendo et de decrescendo, comme si chacune était un album complet à lui seul. Et sur des morceaux dans l'ensemble assez longs, le groupe arrive quand même à nous tenir captivé, subjugué par la beauté des chants pendant près d'une heure.
Les instruments se posent d'abord: des accords certes charmants mais assez communs, une batterie entraînante mais répétitive. Tom Barman entonne son chant, direct et fluide et ce qui semblait n'être que différents éléments simples s'assemblent au fur à mesure. Souvent des claviers, des cordes, une deuxième voix s'ajoutent et sans y prendre gare on arrive à une polyphonie complexe, mais qui paraît alors tellement évidente qu'on n'en saisit toutes les subtilités à chaque écoute attentive.
Car ce 3ème album n'est pas à prendre a la légère, sous peine de ne pas sentir l'élan qu'il porte; il faut lui porter attention, et il se révèle alors fin et sincère.
Dans l'ensemble donc,The Ideal Crash un album plus 'pop', mais pas plus facile pour autant. Les chansons sont en effet construites sur plusieurs couches, sur un assemblage de crescendo et de decrescendo, comme si chacune était un album complet à lui seul. Et sur des morceaux dans l'ensemble assez longs, le groupe arrive quand même à nous tenir captivé, subjugué par la beauté des chants pendant près d'une heure.
Les instruments se posent d'abord: des accords certes charmants mais assez communs, une batterie entraînante mais répétitive. Tom Barman entonne son chant, direct et fluide et ce qui semblait n'être que différents éléments simples s'assemblent au fur à mesure. Souvent des claviers, des cordes, une deuxième voix s'ajoutent et sans y prendre gare on arrive à une polyphonie complexe, mais qui paraît alors tellement évidente qu'on n'en saisit toutes les subtilités à chaque écoute attentive.
Car ce 3ème album n'est pas à prendre a la légère, sous peine de ne pas sentir l'élan qu'il porte; il faut lui porter attention, et il se révèle alors fin et sincère.
Excellent ! 18/20
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