Paradise Lost
Medusa |
Label :
Nuclear Blast |
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Quand tu écoutes un album, qu'au bout d'un moment tu regardes à combien de titres tu en es et que tu te fais la remarque que ce n'est QUE le cinquième qui est en cours sur les huit à subir, ce n'est pas très bon signe. C'est pourtant ce qu'il s'est passé durant la découverte de Medusa, quatorzième long format de l'inusable Paradise Lost.
Il faut dire que je me suis tout récemment replongé dans la discographie de la formation et que j'avais parlé en termes particulièrement élogieux de The Plague Within (2015). J'espérais donc au moins aussi bien : déception.
Cela fait désormais une poignée de disques que les Anglais ont renoué avec le Doom Death de leur début et, sur le papier, je suis toujours en phase avec ce choix car c'est définitivement le style qui leur va le mieux mais, hélas, lorsque l'inspiration n'est pas au rendez-vous, l'ennui n'est jamais loin. C'est un peu le point faible de cette musique : elle ne souffre pas les riffs bateaux, passe-partout, il faut que ça flamboie sinon rien.
Il y a pourtant du positif, un titre comme "Gods Of Ancient" sauvant à lui seul l'album du marasme et, surtout, il y a la touche unique de la formation dans les harmonies de guitares où les mélodies vocales, les passages en chant clair me faisant étrangement penser à du Type O Negative. Cela reste tout de même insuffisant.
Bref, outre le fait que le concept de la Méduse est usé jusqu'à la corde, il serait tentant de reconnaître que, comparé aux récentes sorties du genre, Medusa fait au moins aussi bien mais, compte tenu du statut de Paradise Lost, on attend plus qu'une pâle copie de Pallbearer ("Medusa").
Fade.
Il faut dire que je me suis tout récemment replongé dans la discographie de la formation et que j'avais parlé en termes particulièrement élogieux de The Plague Within (2015). J'espérais donc au moins aussi bien : déception.
Cela fait désormais une poignée de disques que les Anglais ont renoué avec le Doom Death de leur début et, sur le papier, je suis toujours en phase avec ce choix car c'est définitivement le style qui leur va le mieux mais, hélas, lorsque l'inspiration n'est pas au rendez-vous, l'ennui n'est jamais loin. C'est un peu le point faible de cette musique : elle ne souffre pas les riffs bateaux, passe-partout, il faut que ça flamboie sinon rien.
Il y a pourtant du positif, un titre comme "Gods Of Ancient" sauvant à lui seul l'album du marasme et, surtout, il y a la touche unique de la formation dans les harmonies de guitares où les mélodies vocales, les passages en chant clair me faisant étrangement penser à du Type O Negative. Cela reste tout de même insuffisant.
Bref, outre le fait que le concept de la Méduse est usé jusqu'à la corde, il serait tentant de reconnaître que, comparé aux récentes sorties du genre, Medusa fait au moins aussi bien mais, compte tenu du statut de Paradise Lost, on attend plus qu'une pâle copie de Pallbearer ("Medusa").
Fade.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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