The Ruts
The Crack |
Label :
Virgin |
||||
Bien sûr, il y a des exceptions, et des belles (The Undertones mec! The Undertones!). Mais globalement, la deuxième vague punk britonne est une... vaguelette. De la houle de pédé. Ces groupes-là, d'après 77, stagnaient entre deux feux : pas assez hystériques pour faire ombrage au furieux cousin américain et surtout, pas assez bons compositeurs pour ne serait-ce que chatouiller leurs aînés, eux si doués (et déjà si loin).
Les Ruts étaient, paraît-il, un merveilleux groupe de scène. Les témoins affluent. La pochette de leur unique véritable album (Grin & Bear It n'étant qu'une compilation) est, faut avouer, superbe... Les Ruts, à la manière du Clash, avaient la bonne idée de se démarquer en empourprant à l'occasion leur punk de reggae. "Jah War" est un parfait succédané de ce reggae typiquement clashien. Leur deuxième single, "Babylon's Burning", s'il n'est reggae que dans le thème, est une ire fiévreuse, une grande chanson punk, qui interdira pour toujours de les jeter dans les chiottes d'un oubli définitif. Oui, mais à part ça ?
À part ça, les Ruts ressemblent étrangement à un groupe de hooligans reprenant le plus souvent le Clash (normal) et parfois les Buzzcocks ("Something That I Said"). Ils ne sont pas loin de faire mouche ou du moins en ont l'intention, mais leurs gros doigts boudinés à chaque fois les en empêchent. La fin de The Crack, dans le genre grassouille, est d'ailleurs assez pénible (le live "Human Punk" ressemble carrément à une vilaine parodie de punk rock).
Des patapoufs ces Ruts. Des patapoufs qui en plus se coltinaient la production trop lisse de Mick Glossop (du Lords Of The New Church avant l'heure) et quelques méchants simili-soli d'un guitariste peu inspiré. Grandement dommageable pour apprécier leur talent, limité certes, mais pourtant bien réel ("Babylon's Burning" quoi!).
Les Ruts étaient, paraît-il, un merveilleux groupe de scène. Les témoins affluent. La pochette de leur unique véritable album (Grin & Bear It n'étant qu'une compilation) est, faut avouer, superbe... Les Ruts, à la manière du Clash, avaient la bonne idée de se démarquer en empourprant à l'occasion leur punk de reggae. "Jah War" est un parfait succédané de ce reggae typiquement clashien. Leur deuxième single, "Babylon's Burning", s'il n'est reggae que dans le thème, est une ire fiévreuse, une grande chanson punk, qui interdira pour toujours de les jeter dans les chiottes d'un oubli définitif. Oui, mais à part ça ?
À part ça, les Ruts ressemblent étrangement à un groupe de hooligans reprenant le plus souvent le Clash (normal) et parfois les Buzzcocks ("Something That I Said"). Ils ne sont pas loin de faire mouche ou du moins en ont l'intention, mais leurs gros doigts boudinés à chaque fois les en empêchent. La fin de The Crack, dans le genre grassouille, est d'ailleurs assez pénible (le live "Human Punk" ressemble carrément à une vilaine parodie de punk rock).
Des patapoufs ces Ruts. Des patapoufs qui en plus se coltinaient la production trop lisse de Mick Glossop (du Lords Of The New Church avant l'heure) et quelques méchants simili-soli d'un guitariste peu inspiré. Grandement dommageable pour apprécier leur talent, limité certes, mais pourtant bien réel ("Babylon's Burning" quoi!).
Pas mal 13/20 | par Sirius |
En ligne
377 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages