Ty Segall
Fried Shallots |
Label :
Drag City |
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Ty Segall l'infatigable, il a tellement de projets en tête, ce coup-ci c'est un livre de cuisine... ah merde non... c'est un nouvel EP... oui mais bon, cette pochette et le titre Fried Shallots, avouez qu'on peut facilement se tromper... non ?... bon... 3è sortie de l'année et pour la bonne cause en plus ! Ty a décidé de reverser tous les bénéfices à l'American Civil Liberties Union – l'est sympa et charitable le gugusse quand même ! Le contenu : 6 titres sortis de ses archives, composés à différentes périodes et différents endroits.
"Big Man" ne doit pas être celle qui date le plus, le son provient clairement des sessions d'Emotional Mugger, ça devait même sûrement être une suite de "Baby Big Man (I Want a Mommy)" ; son Lo-Fi, chant doux et aigu, pédale de grosse caisse qui grince comme celle de Bonham, claviers space, guitare fuzzy, on est en terrain connu et si l'on a aimait le disque sus-cité, cette entame est un bonheur ; je me demande quand même pourquoi il l'a mise de côté.
"Dust" est d'une aussi bonne qualité que les pistes les plus énervées de Manipulator (Keith Moon serait fier de ce jeu de batterie), la guitare de Ty sonne parfois comme celle de Jack White durant ses soli et sa façon gutturale de dire le titre... magique.
"When The Gulls Turn To Ravens", vive le banjo ! Période Sleeper ? Sleeper + Banjo, tout est dit, simple et extrêmement efficace.
"Is It Real" rejoint "Dust" pour le côté rentre-dedans ; concernant l'époque, je miserais soit de nouveau sur Manipulator, soit sur Twins. C'est du Ty Segall comme on s'attend à entendre quand on parle du "prodige du garage-rock" ni plus ni moins, pas surprenant et pourtant toujours aussi plaisant. Personnellement le fade-out n'est pas le bienvenu, j'en voulais encore plus.
"Another Hustle" qui a été enregistré... bah je ne sais pas trop quand, ces toutes dernières années sûrement, mais je ne pourrais vous la situer par rapport aux albums ; la folie d'Emotional Mugger, la maîtrise de Manipulator voire de Ty Segall (le 2è éponyme)... je ne sais pas. C'est groovy, la cowbell qui est un ajout intéressant au début peut très vite agacer à force, les chœurs aigus et le doublement de voix sont toujours aussi efficaces et le mix guitares acoustiques/électriques est juste.
"Talkin'" ou comment s'inspirer du single "Revolution" des Beatles ! Même avec cette similitude, putain que c'est bon, sauf ce fade-out qui revient... ok c'est la fin de l'EP, mais quand même, mes oreilles en veulent plus.
Ty Segall est vraiment meilleur lorsqu'il propose quelque chose de vraiment diversifié, un disque avec plusieurs aspects (Manipulator) et ce Fried Shallots, en suivant justement ce schéma, est une belle réussite.
"Big Man" ne doit pas être celle qui date le plus, le son provient clairement des sessions d'Emotional Mugger, ça devait même sûrement être une suite de "Baby Big Man (I Want a Mommy)" ; son Lo-Fi, chant doux et aigu, pédale de grosse caisse qui grince comme celle de Bonham, claviers space, guitare fuzzy, on est en terrain connu et si l'on a aimait le disque sus-cité, cette entame est un bonheur ; je me demande quand même pourquoi il l'a mise de côté.
"Dust" est d'une aussi bonne qualité que les pistes les plus énervées de Manipulator (Keith Moon serait fier de ce jeu de batterie), la guitare de Ty sonne parfois comme celle de Jack White durant ses soli et sa façon gutturale de dire le titre... magique.
"When The Gulls Turn To Ravens", vive le banjo ! Période Sleeper ? Sleeper + Banjo, tout est dit, simple et extrêmement efficace.
"Is It Real" rejoint "Dust" pour le côté rentre-dedans ; concernant l'époque, je miserais soit de nouveau sur Manipulator, soit sur Twins. C'est du Ty Segall comme on s'attend à entendre quand on parle du "prodige du garage-rock" ni plus ni moins, pas surprenant et pourtant toujours aussi plaisant. Personnellement le fade-out n'est pas le bienvenu, j'en voulais encore plus.
"Another Hustle" qui a été enregistré... bah je ne sais pas trop quand, ces toutes dernières années sûrement, mais je ne pourrais vous la situer par rapport aux albums ; la folie d'Emotional Mugger, la maîtrise de Manipulator voire de Ty Segall (le 2è éponyme)... je ne sais pas. C'est groovy, la cowbell qui est un ajout intéressant au début peut très vite agacer à force, les chœurs aigus et le doublement de voix sont toujours aussi efficaces et le mix guitares acoustiques/électriques est juste.
"Talkin'" ou comment s'inspirer du single "Revolution" des Beatles ! Même avec cette similitude, putain que c'est bon, sauf ce fade-out qui revient... ok c'est la fin de l'EP, mais quand même, mes oreilles en veulent plus.
Ty Segall est vraiment meilleur lorsqu'il propose quelque chose de vraiment diversifié, un disque avec plusieurs aspects (Manipulator) et ce Fried Shallots, en suivant justement ce schéma, est une belle réussite.
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
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