Ty Segall
Deforming Lobes |
Label :
Drag City |
||||
4 années séparent le Live In San Francisco (enregistré en 2014, sorti en 2015) et ce Deforming Lobes (enregistré en 2018, sorti en 2019) et 4 années dans la vie de Ty Segall ça correspond à beaucoup de LP/EP produits et surtout à des changements de line-up et donc de son !
Avec son Freedom Band, Ty a largement durci la chose, ses compositions se transforment en véritables bombes massives, les potards sont montés au maximum, il faut faire du bruit, toujours plus, ils visent l'explosion sonore. Et c'est comme çà qu'on crée une bête adorée par certains, crainte par d'autres !
Fortement impressionné par la formation sur Freedom's Goblin, ici en live, je décroche... ce n'est pas le fait qu'aucune chanson dudit album n'y figure, ni que la setlist soit mauvaise (loin de là!), non c'est l'exécution et la production qui pêche fortement et me fait soupirer. La disto' partout, pas vraiment de nuances entre les instruments, ça se noie, ça devient parfois de la bouillie sonore qui ne permet même pas d'apprécier les chansons à leur juste valeur, non là c'est à la limite du mal de crâne alors que normalement avec Ty et ses potes on a envie de s'éclater la tronche... mais faut que ça soit logique et qu'on puisse comprendre quand même ce qui se passe. "The Crawler", "They Told Me Too" et "Cherry Red" (l'échange de guitare bien pensé) ça c'est clair et appréciable, "Finger" s'en sort assez bien, "Love Fuzz" et son impro' de fin ne mène nulle part, "Warm Hands" et "Squealer" / "Breakfast Eggs" ça part dans tous les sens, on ne pige plus rien au bout d'un moment – "Warm Hands" est censé être un jam couillu et bien pensé, là ça joue quasiment chacun dans son coin, heureusement la batterie tient tout le monde sinon bonjour le désastre... et c'est la piste d'ouverture.
Enregistré sur 3 soirées (26, 27 et 28 Janvier 2018, le 26 étant le jour de la sortie de Freedom's Goblin), pas sûr que les meilleures performances soient celles gravées sur ce disque...
Deforming Lobes reste globalement une assez bonne performance, trop massive certainement et sans grandes nuances dans le son du groupe et la production de Steve Albini. Maintenant, Ty Segall devrait sûrement prendre un peu plus de risques, quitte à modifier de nouveau son son (comme il a su bien le faire avec Emotional Mugger), parce qu'il commence sérieusement à tourner en rond avec son Freedom Band.
Avec son Freedom Band, Ty a largement durci la chose, ses compositions se transforment en véritables bombes massives, les potards sont montés au maximum, il faut faire du bruit, toujours plus, ils visent l'explosion sonore. Et c'est comme çà qu'on crée une bête adorée par certains, crainte par d'autres !
Fortement impressionné par la formation sur Freedom's Goblin, ici en live, je décroche... ce n'est pas le fait qu'aucune chanson dudit album n'y figure, ni que la setlist soit mauvaise (loin de là!), non c'est l'exécution et la production qui pêche fortement et me fait soupirer. La disto' partout, pas vraiment de nuances entre les instruments, ça se noie, ça devient parfois de la bouillie sonore qui ne permet même pas d'apprécier les chansons à leur juste valeur, non là c'est à la limite du mal de crâne alors que normalement avec Ty et ses potes on a envie de s'éclater la tronche... mais faut que ça soit logique et qu'on puisse comprendre quand même ce qui se passe. "The Crawler", "They Told Me Too" et "Cherry Red" (l'échange de guitare bien pensé) ça c'est clair et appréciable, "Finger" s'en sort assez bien, "Love Fuzz" et son impro' de fin ne mène nulle part, "Warm Hands" et "Squealer" / "Breakfast Eggs" ça part dans tous les sens, on ne pige plus rien au bout d'un moment – "Warm Hands" est censé être un jam couillu et bien pensé, là ça joue quasiment chacun dans son coin, heureusement la batterie tient tout le monde sinon bonjour le désastre... et c'est la piste d'ouverture.
Enregistré sur 3 soirées (26, 27 et 28 Janvier 2018, le 26 étant le jour de la sortie de Freedom's Goblin), pas sûr que les meilleures performances soient celles gravées sur ce disque...
Deforming Lobes reste globalement une assez bonne performance, trop massive certainement et sans grandes nuances dans le son du groupe et la production de Steve Albini. Maintenant, Ty Segall devrait sûrement prendre un peu plus de risques, quitte à modifier de nouveau son son (comme il a su bien le faire avec Emotional Mugger), parce qu'il commence sérieusement à tourner en rond avec son Freedom Band.
Moyen 10/20 | par Beckuto |
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