Ty Segall
Goodbye Bread |
Label :
Drag City |
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Un jour ou l'autre, ça devait arriver : Ty Segall s'est embourgeoisé. Tant pis, tant mieux, a priori on ne sait pas. C'était prévisible, c'est tout. La logique des choses après tant de souk lo-fi, de youpla boum dans un slip sale. Ty Segall en avait montré trop, trop de bonnes choses pour en rester là. Se devait d'aller plus loin, de dépasser le stade anal du rock'n'roll.
Ça y est c'est fait. Si Goodbye Bread n'est pas non plus révolution, il amène déjà Ty Segall à sortir de son garage tout dégueulasse. Son art décrassé, l'approche est foncièrement psychédélique. Un psychédélisme lourd et pâteux. Des chansons plus complexes, moins linéaires mais aussi franchement plus brouillonnes... C'est tout le problème de cet album qui, quand il ne sonne pas tout bonnement comme du Ty Segall au ralenti, sonne comme du Syd Barrett musclé et moins perché : parfois il faut bien le dire, c'est carrément mou de la couille, pour pas dire informe ("I Am With You"). L'impression, vaseuse, que le san franciscain a enregistré Goodbye Bread à la fin d'un réveillon. Il a déjà vomi trois fois et va pas tarder à se coucher...
C'est certain, il faut un minimum de courage (ou d'alcool dans le sang) pour écouter la chose d'une traite et l'apprécier. D'autant que les meilleures chansons ("California Commercial", "You Make The Sun Fry"...), les plus ramassées, les plus nerveuses, se trouvent toutes en début d'album. Celles qui comme par hasard, se rapprochent le plus du stade anal. Hum...
Ça y est c'est fait. Si Goodbye Bread n'est pas non plus révolution, il amène déjà Ty Segall à sortir de son garage tout dégueulasse. Son art décrassé, l'approche est foncièrement psychédélique. Un psychédélisme lourd et pâteux. Des chansons plus complexes, moins linéaires mais aussi franchement plus brouillonnes... C'est tout le problème de cet album qui, quand il ne sonne pas tout bonnement comme du Ty Segall au ralenti, sonne comme du Syd Barrett musclé et moins perché : parfois il faut bien le dire, c'est carrément mou de la couille, pour pas dire informe ("I Am With You"). L'impression, vaseuse, que le san franciscain a enregistré Goodbye Bread à la fin d'un réveillon. Il a déjà vomi trois fois et va pas tarder à se coucher...
C'est certain, il faut un minimum de courage (ou d'alcool dans le sang) pour écouter la chose d'une traite et l'apprécier. D'autant que les meilleures chansons ("California Commercial", "You Make The Sun Fry"...), les plus ramassées, les plus nerveuses, se trouvent toutes en début d'album. Celles qui comme par hasard, se rapprochent le plus du stade anal. Hum...
Correct 12/20 | par Sirius |
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