Heavy Trash
Paris [La Maroquinerie] - dimanche 04 juin 2006 |
Sur l'affiche du concert ces mots: 'The new sound of rockabilly !"
Ca demande une vérification, avec préparation à base de Gu******* dans un bar voisin, puis dans le café attenant à La Maroquinerie, dans la cour du fond.
Café où, première bonne surprise, Matt Verta-Rey et Kim 'kix' Jeppesen viennent courtoisement nous dire bonjour, tandis que le sombre Jon Spencer promène son air farouche sur les badauds avinés.
Kim Jeppesen, emblématique bassiste du Powersolo danois, et entonnoir à bière de classe mondiale.
C'est déjà l'heure d'abandonner nos verres (vides) car on perçoit un son de première partie en bas, dans la salle.
Un groupe russe, Messer Chups, inflige une séance de space-pop instrumentale sur fond de films des 50's. La bassiste est plastiquement très réussie, le set est un peu moins surprenant. Comme si Man or Astroman? avait été pompé (on aimerait toutefois être à leur place, si c'est bien le cas)...
Allez, Heavy Trash arrive, et c'est la fin des ennuis.
Pratiquement deux heures de frénésie billyesque, orchestrée par un Jon Spencer survolté et un Matt Verta-Ray sublime de précision, bien accompagnés par l'extraordinaire Kim Jeppesen à la contrebasse et un batteur danois excellent.
Insisterai-je sur le don de cabotinage incroyable de Mr Spencer? Sur ces ‘And now ladies and gentlemen' devenus légendaires, que ce soit pour Boss Hog, Blues Explosion ou autres Pussy Galore ? Non: sur XSilence, tout le monde les connaît.
Je ne fus simplement pas le seul à me dire que pour prétentieuse que la formule 'THE NEW SOUND OF ROCKABILLY' puisse avoir paru, elle était sinon incontestable (voir les concerts du Reverend Horton Heat, par exemple), du moins très défendable.
Du beau, du bon rockabilly !
Ca demande une vérification, avec préparation à base de Gu******* dans un bar voisin, puis dans le café attenant à La Maroquinerie, dans la cour du fond.
Café où, première bonne surprise, Matt Verta-Rey et Kim 'kix' Jeppesen viennent courtoisement nous dire bonjour, tandis que le sombre Jon Spencer promène son air farouche sur les badauds avinés.
Kim Jeppesen, emblématique bassiste du Powersolo danois, et entonnoir à bière de classe mondiale.
C'est déjà l'heure d'abandonner nos verres (vides) car on perçoit un son de première partie en bas, dans la salle.
Un groupe russe, Messer Chups, inflige une séance de space-pop instrumentale sur fond de films des 50's. La bassiste est plastiquement très réussie, le set est un peu moins surprenant. Comme si Man or Astroman? avait été pompé (on aimerait toutefois être à leur place, si c'est bien le cas)...
Allez, Heavy Trash arrive, et c'est la fin des ennuis.
Pratiquement deux heures de frénésie billyesque, orchestrée par un Jon Spencer survolté et un Matt Verta-Ray sublime de précision, bien accompagnés par l'extraordinaire Kim Jeppesen à la contrebasse et un batteur danois excellent.
Insisterai-je sur le don de cabotinage incroyable de Mr Spencer? Sur ces ‘And now ladies and gentlemen' devenus légendaires, que ce soit pour Boss Hog, Blues Explosion ou autres Pussy Galore ? Non: sur XSilence, tout le monde les connaît.
Je ne fus simplement pas le seul à me dire que pour prétentieuse que la formule 'THE NEW SOUND OF ROCKABILLY' puisse avoir paru, elle était sinon incontestable (voir les concerts du Reverend Horton Heat, par exemple), du moins très défendable.
Du beau, du bon rockabilly !
Excellent ! 18/20 | par Talldwarf |
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