Ty Segall
Melted |
Label :
Goner |
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Ty Segall est un génie. Ty Segall est le nouveau Jay Reatard. Ty Segall vivra plus longtemps que Jay Reatard. Ty Segall écrit des chansons qui favorisent le développement du nourrisson. Ty Segall est le roi incontesté du garage punk néo-psychédélique lo-fi san franciscain (dans cet ordre). Ty Segall décapsule des bières avec ses fesses. Ty Segall... Mais qu'ont-ils tous à la fin !?
Un troisième album, et d'un coup d'un seul, des auréoles d'éloges viennent s'abattre sur le crâne de Ty Segall, nouveau héros des purs, des épris du riff crasseux. Un nouveau Jay Reatard. Pourquoi pas ? S'il n'a peut-être pas le même don d'écriture que feu son aîné (beau cherché, pas de nouveau "You Mean Nothing To Me" à l'horizon), l'homme pourchasse au moins aussi frénétiquement, le même idéal de grand raout rock'n'roll à grand renfort ici de distordu, de saturé, de 'enregistré dans sa salle de bain pendant qu'il prenait sa douche'. A la mode de 2010 (qui est donc la même que celle de 1989).
Avec lui permettant de briller au-delà de sa débraille power lo-fi, les chansons aux références impeccables : des Sonics ("My Sunshine", j'ai vraiment cru que c'était une reprise) à Pavement ("Alone"), en passant par... euh... bon, c'est peut-être un délire à moi, une réminiscence mensongère de ma nostalgie vidéoludique, mais "Melted", le morceau-titre, me fait foutre penser à une musique qu'on entend dans Blade Runner, le jeu (1997)... Quand on entre dans le bar d'Early-Q... Voilà, voilà, c'était très intéressant. Ty Segall est, peut-être hein, un vil coquin qui a joué à Blade Runner. Il fallait que ce soit dit.
Il fallait que ce soit dit aussi que Ty Segall mérite en grande partie ses auréoles. Non parce que j'ai l'air là mais Melted, finissant malheureusement moins bien qu'il n'a commencé, est l'album d'un réel doué. Un talentueux insouciant qui, s'il ne décapsule pas encore des bières avec ses fesses (faut beaucoup d'entraînement pour ça, croyez-moi) fait déjà de beaux ravages, en atteste "Sad Fuzz" ou l'étonnante "Caesar".
Un troisième album, et d'un coup d'un seul, des auréoles d'éloges viennent s'abattre sur le crâne de Ty Segall, nouveau héros des purs, des épris du riff crasseux. Un nouveau Jay Reatard. Pourquoi pas ? S'il n'a peut-être pas le même don d'écriture que feu son aîné (beau cherché, pas de nouveau "You Mean Nothing To Me" à l'horizon), l'homme pourchasse au moins aussi frénétiquement, le même idéal de grand raout rock'n'roll à grand renfort ici de distordu, de saturé, de 'enregistré dans sa salle de bain pendant qu'il prenait sa douche'. A la mode de 2010 (qui est donc la même que celle de 1989).
Avec lui permettant de briller au-delà de sa débraille power lo-fi, les chansons aux références impeccables : des Sonics ("My Sunshine", j'ai vraiment cru que c'était une reprise) à Pavement ("Alone"), en passant par... euh... bon, c'est peut-être un délire à moi, une réminiscence mensongère de ma nostalgie vidéoludique, mais "Melted", le morceau-titre, me fait foutre penser à une musique qu'on entend dans Blade Runner, le jeu (1997)... Quand on entre dans le bar d'Early-Q... Voilà, voilà, c'était très intéressant. Ty Segall est, peut-être hein, un vil coquin qui a joué à Blade Runner. Il fallait que ce soit dit.
Il fallait que ce soit dit aussi que Ty Segall mérite en grande partie ses auréoles. Non parce que j'ai l'air là mais Melted, finissant malheureusement moins bien qu'il n'a commencé, est l'album d'un réel doué. Un talentueux insouciant qui, s'il ne décapsule pas encore des bières avec ses fesses (faut beaucoup d'entraînement pour ça, croyez-moi) fait déjà de beaux ravages, en atteste "Sad Fuzz" ou l'étonnante "Caesar".
Très bon 16/20 | par Sirius |
En écoute : https://tysegall.bandcamp.com/album/melted
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