Clap Your Hands Say Yeah !
Saint-cloud [Rock En Seine (Scène De La Cascade)] - vendredi 25 août 2006 |
A les voir exécuter leurs chansons frénétiques, et ô combien imparables, on comprend vite pourquoi ce quintet de New-York a été à l'origine d'un buzz incroyable sur le net. Et à vrai dire, on se demande comment ils n'ont pas été découverts plus tôt.
Car il aurait été franchement très triste, de passer à côté de ce groupe phénoménal, à dimension humaine mais à l'aura qui dépasse de loin l'ordinaire. Et puis avec un nom pareil, synonyme de culte, il y a largement de quoi s'attendre à du n'importe quoi, lyrique et riche en envolées fanfaronesques de surcroît.
Comment ne pas s'enthousiasmer pour cette formation dont l'entrain communicatif n'a d'égal que leur nonchalance à écrire des chansons efficaces aux mélodies qui tuent ? Aucune faiblesse, que du bon, du très bon, servi en concentré de guitares. C'est si simple et pourtant tout crie au génie. Car qui ne remarque pas dans ces accords géniaux, dans ces claviers toujours aussi 'cheaps' ou ces saturations de dérangés, la preuve de ce petit grain de folie qui les accompagne ? Chacune de leurs chansons, hautement addictives, est un tube en puissance, capable de mettre le feu instantanément, dès les premiers accords.
Il y a un je-ne-sais-quoi d'entraînant chez eux, insinué dans leur musique de barrés, qui oblige à sauter sur place, à danser comme un fou, à gueuler 'Yeah !' à l'initiative d'un groupe devant qui lançait au travers du public un 'Say Yeah !', ou à frapper des mains, le sourire aux lèvres. Sans doute leur folie douce est-elle contagieuse. Tant et si bien qu'on voudrait que ça ne s'arrête plus. Afin de pouvoir encore se laisser happer par ces rythmes prenants et sautillants, se laisser pénétrer par ce voix de canard, geignarde, cassée et haut perchée (absolument irrésistibles ou irritante, au choix), et se laisser charmer par la fraîcheur unique d'un groupe unique, qu'on n'avait pas vu venir.
Car oui, un an plus tôt, ils étaient de réels inconnus. Et aujourd'hui, on n'imagine guère le monde sans eux.
Car il aurait été franchement très triste, de passer à côté de ce groupe phénoménal, à dimension humaine mais à l'aura qui dépasse de loin l'ordinaire. Et puis avec un nom pareil, synonyme de culte, il y a largement de quoi s'attendre à du n'importe quoi, lyrique et riche en envolées fanfaronesques de surcroît.
Comment ne pas s'enthousiasmer pour cette formation dont l'entrain communicatif n'a d'égal que leur nonchalance à écrire des chansons efficaces aux mélodies qui tuent ? Aucune faiblesse, que du bon, du très bon, servi en concentré de guitares. C'est si simple et pourtant tout crie au génie. Car qui ne remarque pas dans ces accords géniaux, dans ces claviers toujours aussi 'cheaps' ou ces saturations de dérangés, la preuve de ce petit grain de folie qui les accompagne ? Chacune de leurs chansons, hautement addictives, est un tube en puissance, capable de mettre le feu instantanément, dès les premiers accords.
Il y a un je-ne-sais-quoi d'entraînant chez eux, insinué dans leur musique de barrés, qui oblige à sauter sur place, à danser comme un fou, à gueuler 'Yeah !' à l'initiative d'un groupe devant qui lançait au travers du public un 'Say Yeah !', ou à frapper des mains, le sourire aux lèvres. Sans doute leur folie douce est-elle contagieuse. Tant et si bien qu'on voudrait que ça ne s'arrête plus. Afin de pouvoir encore se laisser happer par ces rythmes prenants et sautillants, se laisser pénétrer par ce voix de canard, geignarde, cassée et haut perchée (absolument irrésistibles ou irritante, au choix), et se laisser charmer par la fraîcheur unique d'un groupe unique, qu'on n'avait pas vu venir.
Car oui, un an plus tôt, ils étaient de réels inconnus. Et aujourd'hui, on n'imagine guère le monde sans eux.
Excellent ! 18/20 | par Vic |
Posté le 28 août 2006 à 19 h 06 |
Si Clap Your Hands Say Yeah ! a bénéficié d'un excellent bouche à oreille qui vantait son album avant même sa sortie en France, l'effet fut plutôt contraire avec ses concerts. Et l'on va malheureusement constater que la rumeur qui faisait d'eux un piètre groupe de scène était bien fondée.
Tout d'abord c'est la voix d'Alec Ounsworth qui dérange ; un brin cassée, trop forcée, elle n'a plus grand chose du charme qu'elle a sur disque. Précisons que le groupe avait annulé ses récentes dates au Japon et en Australie pour que le chanteur puisse préserver ses cordes vocales, qui avaient soufferts des concerts précédents. Le reste du groupe ne parviendra pas à effacer cette mauvaise impression avec un son brouillon, une absence de cohésion et un réel manque d'énergie. Même l'excellente "The Skin Of My Yellow Country Teeth" sera expédiée sans la fougue qu'elle aurait méritée. Et c'est bien dommage, car le groupe dispose d'une pelletée de bonnes chansons mais qui sont très loin de prendre leur envol sur scène....
Une déception quelque peu pressentie.
Tout d'abord c'est la voix d'Alec Ounsworth qui dérange ; un brin cassée, trop forcée, elle n'a plus grand chose du charme qu'elle a sur disque. Précisons que le groupe avait annulé ses récentes dates au Japon et en Australie pour que le chanteur puisse préserver ses cordes vocales, qui avaient soufferts des concerts précédents. Le reste du groupe ne parviendra pas à effacer cette mauvaise impression avec un son brouillon, une absence de cohésion et un réel manque d'énergie. Même l'excellente "The Skin Of My Yellow Country Teeth" sera expédiée sans la fougue qu'elle aurait méritée. Et c'est bien dommage, car le groupe dispose d'une pelletée de bonnes chansons mais qui sont très loin de prendre leur envol sur scène....
Une déception quelque peu pressentie.
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