The Young Gods
L'Eau Rouge |
Label :
PIAS |
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Plus de quinze ans que j'écoute Franz et sa bande (je les oublie de temps en temps, n'exagérons pas), et jamais je ne me lasse de "La Fille De La Mort". L'accent si particulier appliqué au chant, ce petit fond d'orgue de barbarie, cette douceur, sensualité qui se transforme peu à peu en tempête et s'achève en tohu bohu, en chaos originel.
Des relents d'onirisme et de cabaret, des sons dépouillés, nus, osseux, minéraux. De soudaines éruptions sonores soutenues par une rythmique tribale. Les morceaux s'emboîtent les uns dans les autres, les tambours adviennent pour tempérer la rage, tiennent lieu de rémission jusqu'au cri ultime, cri de "L'Amourir", et son épilogue. Les jeunes dieux découvrent un à un leurs pouvoirs et nous emmènent avec générosité sur la voie d'une vitale catharsis.
Des relents d'onirisme et de cabaret, des sons dépouillés, nus, osseux, minéraux. De soudaines éruptions sonores soutenues par une rythmique tribale. Les morceaux s'emboîtent les uns dans les autres, les tambours adviennent pour tempérer la rage, tiennent lieu de rémission jusqu'au cri ultime, cri de "L'Amourir", et son épilogue. Les jeunes dieux découvrent un à un leurs pouvoirs et nous emmènent avec générosité sur la voie d'une vitale catharsis.
Excellent ! 18/20 | par Chenstyle |
Posté le 11 novembre 2005 à 23 h 53 |
Après un premier album éponyme magnifique, les Gods se devaient de confirmer, de passer ce cap si délicat du second album.
Eh bien c'est chose faite sur ce L' Eau Rouge splendide, avec une facilité confondante.
On est déja complètement emprisonnés par "La Fille De La Mort" et son ambiance si particulière, basée sur la voix rauque de Franz et sa poésie très personnelle, sur fond d'orgue. Cette ambiance finissant par sombrer dans un chaos sonore initié par des violons inquiétants, massifs, appuyés ensuite par une batterie en cascade envelopée par des samples qui envahissent le morceau en formant une sorte de barrage, tandis que Franz se lance dans un chant halluciné; magnifique !
Festival de guitares ensuite, dont il faut savoir qu'elles ont d'abord été jouées par Franz, puis triturées par Cesare ensuite, sur "Rue Des Tempêtes", "L'Eau Rouge", "Longue Route", "Crier Les Chiens" et enfin sur les tubesques "L'Amourir" et "Pas Mal".
Mention également à "Charlotte", très "Amélie Poulain", très "tiersennien", et amusant dans ses paroles, avec cet orgue délicieux, et toujours cette voix inégalable, proche de celle d'Arno.
Et toujours ces samples géniaux, souvent barrés, à l'image d'un groupe avant-gardiste, expérimental et avant tout talentueux.
Chapeau bas messieurs !
Eh bien c'est chose faite sur ce L' Eau Rouge splendide, avec une facilité confondante.
On est déja complètement emprisonnés par "La Fille De La Mort" et son ambiance si particulière, basée sur la voix rauque de Franz et sa poésie très personnelle, sur fond d'orgue. Cette ambiance finissant par sombrer dans un chaos sonore initié par des violons inquiétants, massifs, appuyés ensuite par une batterie en cascade envelopée par des samples qui envahissent le morceau en formant une sorte de barrage, tandis que Franz se lance dans un chant halluciné; magnifique !
Festival de guitares ensuite, dont il faut savoir qu'elles ont d'abord été jouées par Franz, puis triturées par Cesare ensuite, sur "Rue Des Tempêtes", "L'Eau Rouge", "Longue Route", "Crier Les Chiens" et enfin sur les tubesques "L'Amourir" et "Pas Mal".
Mention également à "Charlotte", très "Amélie Poulain", très "tiersennien", et amusant dans ses paroles, avec cet orgue délicieux, et toujours cette voix inégalable, proche de celle d'Arno.
Et toujours ces samples géniaux, souvent barrés, à l'image d'un groupe avant-gardiste, expérimental et avant tout talentueux.
Chapeau bas messieurs !
Excellent ! 18/20
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