The Young Gods
Lucidogen |
Label :
Intoxygene |
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Lucidogen est un single 3 titres sorti en 2000, soit 4 ans après (c'est long) l'album Heaven Deconstruction et précédant la sortie de Second Nature. Bon, tout le monde aura remarqué le néologisme, je ne m'étends donc pas sur le fait qu'il soit plutôt bien trouvé, ni sur la portée métaphysique d'un tel titre une fois mis au regard de leur musique, pouvant provoquer une forme de transe mais seulement par le prisme de la lucidité, le psychédélisme du groupe n'ayant pas la défonce chimique pour corollaire.
Ceci dit, plutôt que de parler de 3 titres, il serait plus juste de mentionner qu'il s'agit en fait du single "Lucidogen" accompagné de deux remixes : "Braindance Mix" et "Speedfloor Mix."
The Young Gods n'est pas le genre de groupe a stagner dans un style et leur absence relativement longue soulève au moins une question : A quoi ressemble leur nouveau son ? La réponse est claire dès les premières mesures, le trio nous balance une électro puissante et inspirée, vive, claire, dansante, survolée par la voix de l'ami Franz. Le morceau s'inscrit dans la mouvance des Front 242, Front Line Assembly ou Nitzer Ebb et donne une féroce envie de se bouger le cul sous les stroboscopes. Un titre très alléchant donc, et qui augure du meilleur pour l'album avenir.
Le "Braindance Mix" est une version instrumentale allongée (6 minutes 35 contre 4, 09 pour le single) qui s'oriente vers l'ambiant grésillant avec un son ample et profond. Le tout me fait penser à une nuée d'insectes se rendant à une rave et même si je préfère les titres plus remuants, je dois néanmoins reconnaître l'excellence de ce mix propice à la relaxation.
Enfin, la version "Speedfloor" tape dans le dub. C'est rythmé, percutant et l'on sent bien que la culture électronique des lascars n'a pas pour objectif de faire d'eux la prochaine révélation de la compilation "Techno Tuning."
L'aisance des Young Gods dans un genre qu'ils n'avaient fait jusque-là qu'effleurer est saisissante. Les trouvailles sont d'une grande finesse, les arrangements justes et précis, le tout donnant une impression de cohésion et d'intelligence de jeu. Ce trois titres a donc le grand mérite de calmer l'impatience des fans trop longtemps sevrés tout en décuplant leur appétit et leur curiosité vis-à-vis de la prochaine sortie discographique. Ajoutons à cela une présentation à la fois sobre et classieuse avec cette pochette transparente colorée et l'on obtient un C.D. qui réjouira les supporters du groupe suisse et qui sera l'occasion pour les néophytes amateurs de musiques électroniques de découvrir ce qu'il se fait peut-être de mieux sur la scène européenne.
Un investissement honnête, vraisemblablement indispensable pour les plus acharnés d'entre nous.
Ceci dit, plutôt que de parler de 3 titres, il serait plus juste de mentionner qu'il s'agit en fait du single "Lucidogen" accompagné de deux remixes : "Braindance Mix" et "Speedfloor Mix."
The Young Gods n'est pas le genre de groupe a stagner dans un style et leur absence relativement longue soulève au moins une question : A quoi ressemble leur nouveau son ? La réponse est claire dès les premières mesures, le trio nous balance une électro puissante et inspirée, vive, claire, dansante, survolée par la voix de l'ami Franz. Le morceau s'inscrit dans la mouvance des Front 242, Front Line Assembly ou Nitzer Ebb et donne une féroce envie de se bouger le cul sous les stroboscopes. Un titre très alléchant donc, et qui augure du meilleur pour l'album avenir.
Le "Braindance Mix" est une version instrumentale allongée (6 minutes 35 contre 4, 09 pour le single) qui s'oriente vers l'ambiant grésillant avec un son ample et profond. Le tout me fait penser à une nuée d'insectes se rendant à une rave et même si je préfère les titres plus remuants, je dois néanmoins reconnaître l'excellence de ce mix propice à la relaxation.
Enfin, la version "Speedfloor" tape dans le dub. C'est rythmé, percutant et l'on sent bien que la culture électronique des lascars n'a pas pour objectif de faire d'eux la prochaine révélation de la compilation "Techno Tuning."
L'aisance des Young Gods dans un genre qu'ils n'avaient fait jusque-là qu'effleurer est saisissante. Les trouvailles sont d'une grande finesse, les arrangements justes et précis, le tout donnant une impression de cohésion et d'intelligence de jeu. Ce trois titres a donc le grand mérite de calmer l'impatience des fans trop longtemps sevrés tout en décuplant leur appétit et leur curiosité vis-à-vis de la prochaine sortie discographique. Ajoutons à cela une présentation à la fois sobre et classieuse avec cette pochette transparente colorée et l'on obtient un C.D. qui réjouira les supporters du groupe suisse et qui sera l'occasion pour les néophytes amateurs de musiques électroniques de découvrir ce qu'il se fait peut-être de mieux sur la scène européenne.
Un investissement honnête, vraisemblablement indispensable pour les plus acharnés d'entre nous.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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