The Young Gods
XXY : The Twenty Years (1985-2005) |
Label :
PIAS |
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Ok, c'est une compilation... mais quelle joie, quel plaisir de retrouver les Jeunes Dieux !
Ca commence d'ailleurs avec un inédit chanté en français, "Secret", qui annonce un album, prévu vers mars 2006, une nouvelle fois de haute tenue. Ce titre fait le pont entre tous les albums des Gods ; on y retrouve toutes les caractéristiques du trio suisse, entre techno nuageuse ou speed, batterie percutante, guitares cinglantes et voix... "Treichlerienne". Une tuerie !
Viennent ensuite, sur ce premier cd, bon nombre de classiques du groupe, sans aucune surprise certes, mais qui ont le mérite d'étaler devant l'auditeur la diversité et le savoir-faire du trio. "Lucidogen", "Skinflowers", "Gasoline Mann", "Envoyé", "Charlotte", "L'Amourir" etc... vingt titres, vingt plongées dans la galaxie Young Gods, la poésie hallucinée de Franz et l'instrumentation captivante du groupe.
Le second cd propose, lui, principalement des remixes, souvent excellents lorsqu'il s'agit des Gods, ainsi que du live, la surprise étant ici causée par la reprise de Gainsbourg, "Requiem Pour Un Con", chuchotée par Franz sur fond de techno minimaliste absolument envoûtante, à la Young Gods évidemment.
La deuxième surprise vient d'une reprise du "The End" des Doors en live, qui met en évidence de troublantes similitudes entre la voix de Treichler et celle de feu Morrisson et permet de s'apercevoir que les Suisses sont aussi bons sur leurs reprises que sur les autres titres.
Les remixes, eux, nous montrent que nos dieux n'ont pas leur pareil pour nous faire voyager, nous perdre dans leur dédale sonore, dans leur électro riche de trouvailles sonores inédites et originales. La qualité des morceaux donne ainsi tout ton son sens au terme concept découvert par Franz à la sortie de "Second nature": ce Lucidogen, drogue fictive qui ne rend pas comateux et qui n'aide pas les gens à fuir la réalité, mais leur donne plutôt une hyper-conscience leur permettant de voir la vie pour ce qu'elle est.
Encore une fois bravo les GODS!
Ca commence d'ailleurs avec un inédit chanté en français, "Secret", qui annonce un album, prévu vers mars 2006, une nouvelle fois de haute tenue. Ce titre fait le pont entre tous les albums des Gods ; on y retrouve toutes les caractéristiques du trio suisse, entre techno nuageuse ou speed, batterie percutante, guitares cinglantes et voix... "Treichlerienne". Une tuerie !
Viennent ensuite, sur ce premier cd, bon nombre de classiques du groupe, sans aucune surprise certes, mais qui ont le mérite d'étaler devant l'auditeur la diversité et le savoir-faire du trio. "Lucidogen", "Skinflowers", "Gasoline Mann", "Envoyé", "Charlotte", "L'Amourir" etc... vingt titres, vingt plongées dans la galaxie Young Gods, la poésie hallucinée de Franz et l'instrumentation captivante du groupe.
Le second cd propose, lui, principalement des remixes, souvent excellents lorsqu'il s'agit des Gods, ainsi que du live, la surprise étant ici causée par la reprise de Gainsbourg, "Requiem Pour Un Con", chuchotée par Franz sur fond de techno minimaliste absolument envoûtante, à la Young Gods évidemment.
La deuxième surprise vient d'une reprise du "The End" des Doors en live, qui met en évidence de troublantes similitudes entre la voix de Treichler et celle de feu Morrisson et permet de s'apercevoir que les Suisses sont aussi bons sur leurs reprises que sur les autres titres.
Les remixes, eux, nous montrent que nos dieux n'ont pas leur pareil pour nous faire voyager, nous perdre dans leur dédale sonore, dans leur électro riche de trouvailles sonores inédites et originales. La qualité des morceaux donne ainsi tout ton son sens au terme concept découvert par Franz à la sortie de "Second nature": ce Lucidogen, drogue fictive qui ne rend pas comateux et qui n'aide pas les gens à fuir la réalité, mais leur donne plutôt une hyper-conscience leur permettant de voir la vie pour ce qu'elle est.
Encore une fois bravo les GODS!
Parfait 17/20 | par Thurstonwill |
Posté le 28 octobre 2005 à 11 h 56 |
Voici un groupe excessivement surévalué.
La preuve en est ce Best Of qui montre clairement les limites de la formation helvétique : les plus si jeunes (soi-disant) dieux balancent une purée brutale, qui peut paraitre jouissive aux premiers abords, mais qui se révèle vite totalement indigeste et pleine de grumeaux, comme Muse.
L'inédit "Secret" qui ouvre le bal, est pathétique de prétention. Entre techno débilisante et guitare d'accroc à la Jenlain. Le reste est totalement oubliable, et il est parfaitement clair à l'écoute de ce machin que les suisses n'ont sûrement pas leur place à l'Olympe.
En parlant d'Olympe, quelle prétention de reprendre "The End" des Doors, Franz en fait des tonnes pour sonner comme le Dionysos du rock, un peu de respect pour un tel monument de la chanson aurait été bien vu. C'était sûrement trop en demander. Idem pour "Requiem Pour Un Con" qu'ils essaient vainement de s'approprier ...
Rien à dire sur les remixs ennuyeux.
Au final, voilà un groupe qui ne brille ni par sa subtilité ni par sa poésie. Outrageusement prétentieuse, jamais légère, leur musique était en plus handicapée par un mélange franco-anglais déplorable.
Dieu merci, le temps oubliera ces jeunes dieux, qui ont bien mal vieilli ... On peut certes saluer leur ambition, mais bon, ça ne suffit pas forcément et le temps détruit petit à petit leurs efforts.
Pour eux, la prédiction de Bob Dylan ne se réalisera pas : <<May your songs always be sung and may you stay forever ... young !>>
La preuve en est ce Best Of qui montre clairement les limites de la formation helvétique : les plus si jeunes (soi-disant) dieux balancent une purée brutale, qui peut paraitre jouissive aux premiers abords, mais qui se révèle vite totalement indigeste et pleine de grumeaux, comme Muse.
L'inédit "Secret" qui ouvre le bal, est pathétique de prétention. Entre techno débilisante et guitare d'accroc à la Jenlain. Le reste est totalement oubliable, et il est parfaitement clair à l'écoute de ce machin que les suisses n'ont sûrement pas leur place à l'Olympe.
En parlant d'Olympe, quelle prétention de reprendre "The End" des Doors, Franz en fait des tonnes pour sonner comme le Dionysos du rock, un peu de respect pour un tel monument de la chanson aurait été bien vu. C'était sûrement trop en demander. Idem pour "Requiem Pour Un Con" qu'ils essaient vainement de s'approprier ...
Rien à dire sur les remixs ennuyeux.
Au final, voilà un groupe qui ne brille ni par sa subtilité ni par sa poésie. Outrageusement prétentieuse, jamais légère, leur musique était en plus handicapée par un mélange franco-anglais déplorable.
Dieu merci, le temps oubliera ces jeunes dieux, qui ont bien mal vieilli ... On peut certes saluer leur ambition, mais bon, ça ne suffit pas forcément et le temps détruit petit à petit leurs efforts.
Pour eux, la prédiction de Bob Dylan ne se réalisera pas : <<May your songs always be sung and may you stay forever ... young !>>
Insipide 7/20
Posté le 30 octobre 2005 à 18 h 00 |
Comment aborder un groupe qui explore depuis plus de 20 ans les territoires du rock et de l'électro avec les armes du classique, du rock psychédélique ou encore de la musique contemporaine ?
Cette compilation est l'outil parfait pour redécouvrir et faire découvrir le travail de Franz Treichler, d'Al Comet et de leurs amis.
La compilation commence avec Secret, single explosif et familier issu de l'album que nous préparent les Gods pour 2006, puis passe en revue les moments clé de leur parcours musical. Rien à dire. Tout se tient.
Suit un deuxième disque qui rassemble morceaux rares, remixes et inédits. Pour ceux qui à l'époque étaient passés à côté des maxis, ep et autres séquelles des albums, on y trouve ce superbe remix de Gasoline Man, entièrement axé sur une boucle hypnotique sortie tout droit du Meddle des Pink Floyd, les reprises de Requiem pour un con, de The End (inédite), d'excellentes versions de Skinflowers ou In the Otherland.
Bref, voici un disque bien construit, loin de la compile d'autoradio, qui retrace la carrière d'un trio d'inventeurs et ne se contente pas de piocher dans les vieilles soupières.
Cette compilation est l'outil parfait pour redécouvrir et faire découvrir le travail de Franz Treichler, d'Al Comet et de leurs amis.
La compilation commence avec Secret, single explosif et familier issu de l'album que nous préparent les Gods pour 2006, puis passe en revue les moments clé de leur parcours musical. Rien à dire. Tout se tient.
Suit un deuxième disque qui rassemble morceaux rares, remixes et inédits. Pour ceux qui à l'époque étaient passés à côté des maxis, ep et autres séquelles des albums, on y trouve ce superbe remix de Gasoline Man, entièrement axé sur une boucle hypnotique sortie tout droit du Meddle des Pink Floyd, les reprises de Requiem pour un con, de The End (inédite), d'excellentes versions de Skinflowers ou In the Otherland.
Bref, voici un disque bien construit, loin de la compile d'autoradio, qui retrace la carrière d'un trio d'inventeurs et ne se contente pas de piocher dans les vieilles soupières.
Intemporel ! ! ! 20/20
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