The Undertones
Positive Touch |
Label :
Ardeck |
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Que ça allait vite à cette époque. 3 ans, 3 albums et une tripotée de singles à classer au panthéon du dieu rock'n'roll. Et sans se répéter s'il vous plaît. Evolution (logique) oblige. Le punk des Undertones se désagrégeant petit à petit dans leur pop fait maison. Voilà qu'en 1981, ces alchimistes irlandais trouvent la formule ésotérique parfaite et la publie sous le nom de Positive Touch.
Pas qu'ils l'aient cherché pendant des plombes cette formule. Le temps d'un album en fait, Hypnotised. Non non, ces gamins de Derry sont des surdoués et avancent vitesse grand V. Avec un maître d'oeuvre à leur tête : John O'Reilly. Le principal songwriter des Undertones est passé des Ramones aux Kinks comme si tout allait de pair. Et tout va de pair. On ralentit la cadence, on complexifie, on sophistique avec du piano, du clavecin, des cuivres et quelques autres puis paf ! Ca vous saute à la gueule cette pop émasculée qui doit autant au london psyché qu'à la Tamla Motown.
Du pur style Syd Barrett en veux-tu, en voilà : "Sign And Explodes". De la soul-pop survitaminée : "Crisis Of Mine". Du garage rock adoucie : "I Don't Know". De la pop euphorisante : "It's Going To Happen". Des trucs dont t'as même pas idée : "The Positive Touch". Il suffit de demander... Positive Touch est un magasin sacrément bien garnie. Il en faudra de multiples écoutes successives pour parvenir à faire tous les rayons sans s'y perdre. Alors pour les impatients voraces, on leur recommendera de se rendre directement à deux rayons bien particuliers, deux moments de grâces ultimes. "When Saturday Comes" tout d'abord. Le négatif du "Paint It Black" des Stones. Même batterie rentre-dedans, même rage contenue qui serre les dents. Un de ces trucs qui vous terrassent d'emblée et continue à vous aplatir jusqu'à la fin. Guerrier. Et puis bien sûr, "Julie Ocean". Refrain evanescent, un Feargal Sharkey au sommet de son art, une tristesse abyssale comme une caresse... Oubliez "Teenage Kicks". La plus grande chanson des Undertones c'est celle-ci.
1 min 46 de bonheur. C'est court. Mais ça vaut le coup. Et puis de toute façon désormais, la réédition CD propose entre autres choses sa version single, plus longue. De quoi n'avoir aucune excuse pour ne pas intégrer ce chef-d'oeuvre oublié dans sa discothèque perso. Ne cherchez plus quel est le plus grand album pop des années 80. Vous l'avez trouvé.
Pas qu'ils l'aient cherché pendant des plombes cette formule. Le temps d'un album en fait, Hypnotised. Non non, ces gamins de Derry sont des surdoués et avancent vitesse grand V. Avec un maître d'oeuvre à leur tête : John O'Reilly. Le principal songwriter des Undertones est passé des Ramones aux Kinks comme si tout allait de pair. Et tout va de pair. On ralentit la cadence, on complexifie, on sophistique avec du piano, du clavecin, des cuivres et quelques autres puis paf ! Ca vous saute à la gueule cette pop émasculée qui doit autant au london psyché qu'à la Tamla Motown.
Du pur style Syd Barrett en veux-tu, en voilà : "Sign And Explodes". De la soul-pop survitaminée : "Crisis Of Mine". Du garage rock adoucie : "I Don't Know". De la pop euphorisante : "It's Going To Happen". Des trucs dont t'as même pas idée : "The Positive Touch". Il suffit de demander... Positive Touch est un magasin sacrément bien garnie. Il en faudra de multiples écoutes successives pour parvenir à faire tous les rayons sans s'y perdre. Alors pour les impatients voraces, on leur recommendera de se rendre directement à deux rayons bien particuliers, deux moments de grâces ultimes. "When Saturday Comes" tout d'abord. Le négatif du "Paint It Black" des Stones. Même batterie rentre-dedans, même rage contenue qui serre les dents. Un de ces trucs qui vous terrassent d'emblée et continue à vous aplatir jusqu'à la fin. Guerrier. Et puis bien sûr, "Julie Ocean". Refrain evanescent, un Feargal Sharkey au sommet de son art, une tristesse abyssale comme une caresse... Oubliez "Teenage Kicks". La plus grande chanson des Undertones c'est celle-ci.
1 min 46 de bonheur. C'est court. Mais ça vaut le coup. Et puis de toute façon désormais, la réédition CD propose entre autres choses sa version single, plus longue. De quoi n'avoir aucune excuse pour ne pas intégrer ce chef-d'oeuvre oublié dans sa discothèque perso. Ne cherchez plus quel est le plus grand album pop des années 80. Vous l'avez trouvé.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sirius |
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