The Young Gods
Strasbourg [La Laiterie, Salle Club] - jeudi 12 octobre 2023 |
Le concert va débuter mais avant ça, Franz Treichler présente en expliquant le concept du dernier album en date, Play Terry Riley In C, que le groupe va jouer en intégralité. Puis ça démarre, pour presque une heure plus ou moins d'une longue route de sons et de lumières. Une longue route de structures successives de boucles sorties à l'origine de la tête de l'un des fondateurs de la musique minimaliste dans les années 1960, Terry Riley donc, qui était sous effet de substances quand il voyait un jour des immeubles new yorkais passer sous ses yeux à travers une vitre d'un autobus, ce qui lui avait inspiré la partition qui ne tient que sur une seule page au format A4 comme nous l'a présenté peu avant, avec un brin d'humour, le chanteur des Young Gods.
Une heure ou presque d'un long et bon trip de musique électronique répétitive et évolutive où la salle club de la Laiterie s'immerge. Entre Franz Treichler et Cesare Pizzi, propageant de derrière leurs machines et PC portables leurs sons planants ou gargouillants, du fond, Bernard Trontin se déchaîne à chaque climax qui arrive, dans une démonstration de séries d'éclats inventifs de ses fûts et de ses cymbales ; à un moment du concert, ses effets de sons de la mer de ses disques métalliques perchés amènent un instant magnifique. Il est comme un petit fou, grimaçant et souriant comme un enfant content d'un cadeau qu'il attendait dans les moments de ressacs, au milieu d'ampoules projetant de leurs longs filaments, leurs lumières oranges lancées dans des danses synchronisées sur les rythmiques changeantes. Dans un autre instant, pris que nous sommes dans la transe, un éclat de guitare surprend en guise d'arrêt brutal avec deux lumières puissantes venant de deux gros spots, avant de poursuivre. Superbe !
Une heure ou presque à voyager, en ayant perdu la notion du temps. Et puis le voyage prend fin, la longue route comme le morceau connu du groupe suisse qui me vient en tête, après cette belle expérience accueillie au bout par une ovation d'applaudissements venant d'un public majoritairement de longue date.
Une heure ou presque d'un long et bon trip de musique électronique répétitive et évolutive où la salle club de la Laiterie s'immerge. Entre Franz Treichler et Cesare Pizzi, propageant de derrière leurs machines et PC portables leurs sons planants ou gargouillants, du fond, Bernard Trontin se déchaîne à chaque climax qui arrive, dans une démonstration de séries d'éclats inventifs de ses fûts et de ses cymbales ; à un moment du concert, ses effets de sons de la mer de ses disques métalliques perchés amènent un instant magnifique. Il est comme un petit fou, grimaçant et souriant comme un enfant content d'un cadeau qu'il attendait dans les moments de ressacs, au milieu d'ampoules projetant de leurs longs filaments, leurs lumières oranges lancées dans des danses synchronisées sur les rythmiques changeantes. Dans un autre instant, pris que nous sommes dans la transe, un éclat de guitare surprend en guise d'arrêt brutal avec deux lumières puissantes venant de deux gros spots, avant de poursuivre. Superbe !
Une heure ou presque à voyager, en ayant perdu la notion du temps. Et puis le voyage prend fin, la longue route comme le morceau connu du groupe suisse qui me vient en tête, après cette belle expérience accueillie au bout par une ovation d'applaudissements venant d'un public majoritairement de longue date.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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