The Young Gods
Strasbourg [La Laiterie, Grande Salle] - mercredi 20 novembre 2019 |
La première date de tournée de cette fin d'année 2019 qui approche pour The Young Gods commence ce soir à Strasbourg, à La Laiterie où je ne compte même plus le nombre de soirées vécues depuis dix ans. L'arrivée tardive par le tramway n'a pas permis de découvrir la première partie assuré par le groupe strasbourgeois Divin'O, le temps juste du dernier morceau.
Le rideau est fermé sur l'accès à l'estrade de la grande salle qui se remplit de plus d'anciens que de jeunes. Le lieu plonge dans l'obscurité. Cesare Pizzi s'installe à droite de la scène et s'affaire déjà sur son clavier. Apparaît ensuite Bernard Trontin derrière sa batterie, au milieu plus au fond, avant que Franz Treichler, acclamé, émerge à son tour de la pénombre pour saisir sa guitare noire, à notre gauche. Les crépitements d'une soupe de vie se font entendre, annonçant "Entre En Matière".
Les trois envoûteurs helvétiques sont postés chacun près d'une colonne de lumière. L'éclairage est sobre, minimal. Franz Treichler, bruissant son chant susurrant caresse les cordes de sa guitare qu'il fait gémir en douceur sous un effet légèrement trémolo. Tout le dernier album, Data Mirage Tangram, sera joué, pas dans l'ordre exact. Les lumières se feront minimales pendant une grande partie du concert qui débute comme une montée de marches sonores, du premier morceau berçant, intimant, en passant par "Figure Sans Nom" et "Tear Up The Red Sky", jusqu'à l'orageuse et oppressante atmosphère tribale de l'excellent "All My Skin Standing" et ses riffs comme des coups de tonnerre.
Le trio suisse ne manquera pas de faire un détour dans le répertoire plus ancien. On croira un moment partir pour un autre long trip vers "Moon Revolution", dont je reconnaitrai le 'halo' planant dans l'album Only Heaven, pour me rendre compte que le morceau muera vers une version nouvelle de "Envoyé". D'autres lumières s'éveilleront, se décomposeront en divers aspects comme en mouvance mouchetée sur le rideau du fond et le visage de Bernard Trontin marqué souvent entre l'effort et la concentration. La scène ce fera rouge vif pour un pilonnant "Kissing The Sun" au volume fort augmenté et avec d'autres couleurs chaudes. En deux rappels, généreusement, les Young Gods inviteront à la danse avec "Tenter Le Grillage", iront plus dans le passé pour plonger le public dans le rauque et plus industriel "L'Eau Rouge" avant de mettre un terme au concert tout en apaisement avec "Everythem".
Les excellents et humbles Young Gods auront donné encore, au bout de trente quatre années d'existence, un voyage musical tout aussi organique qu'électronique qui marie puissance terrestre et céleste, pour une expérience sonore et visuelle dans une communion aussi intime qu'ardente.
Le rideau est fermé sur l'accès à l'estrade de la grande salle qui se remplit de plus d'anciens que de jeunes. Le lieu plonge dans l'obscurité. Cesare Pizzi s'installe à droite de la scène et s'affaire déjà sur son clavier. Apparaît ensuite Bernard Trontin derrière sa batterie, au milieu plus au fond, avant que Franz Treichler, acclamé, émerge à son tour de la pénombre pour saisir sa guitare noire, à notre gauche. Les crépitements d'une soupe de vie se font entendre, annonçant "Entre En Matière".
Les trois envoûteurs helvétiques sont postés chacun près d'une colonne de lumière. L'éclairage est sobre, minimal. Franz Treichler, bruissant son chant susurrant caresse les cordes de sa guitare qu'il fait gémir en douceur sous un effet légèrement trémolo. Tout le dernier album, Data Mirage Tangram, sera joué, pas dans l'ordre exact. Les lumières se feront minimales pendant une grande partie du concert qui débute comme une montée de marches sonores, du premier morceau berçant, intimant, en passant par "Figure Sans Nom" et "Tear Up The Red Sky", jusqu'à l'orageuse et oppressante atmosphère tribale de l'excellent "All My Skin Standing" et ses riffs comme des coups de tonnerre.
Le trio suisse ne manquera pas de faire un détour dans le répertoire plus ancien. On croira un moment partir pour un autre long trip vers "Moon Revolution", dont je reconnaitrai le 'halo' planant dans l'album Only Heaven, pour me rendre compte que le morceau muera vers une version nouvelle de "Envoyé". D'autres lumières s'éveilleront, se décomposeront en divers aspects comme en mouvance mouchetée sur le rideau du fond et le visage de Bernard Trontin marqué souvent entre l'effort et la concentration. La scène ce fera rouge vif pour un pilonnant "Kissing The Sun" au volume fort augmenté et avec d'autres couleurs chaudes. En deux rappels, généreusement, les Young Gods inviteront à la danse avec "Tenter Le Grillage", iront plus dans le passé pour plonger le public dans le rauque et plus industriel "L'Eau Rouge" avant de mettre un terme au concert tout en apaisement avec "Everythem".
Les excellents et humbles Young Gods auront donné encore, au bout de trente quatre années d'existence, un voyage musical tout aussi organique qu'électronique qui marie puissance terrestre et céleste, pour une expérience sonore et visuelle dans une communion aussi intime qu'ardente.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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