The Young Gods
Data Mirage Tangram |
Label :
Two Gentlemen |
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De nouveau à trois, avec le retour de Cesare Pizzi en remplacement d'Alain Monod (Al Comet) aux samples et comprenant aussi le départ de Vincent Hänni, le groupe suisse revient enfin avec un nouvel album plus de huit années après Everybody Knows. En parlant de retour encore, une rumeur disait que les Young Gods voulaient revenir aux sources. Mais pourquoi donc ? Comme si la tournée passée qui jouait les deux premiers albums ne suffisait pas !
A l'écoute de Data Mirage Tangram, les plus adeptes des sons froids, bruts, rugueux et industriels des débuts ne trouveraient pas de quoi se rassasier, au contraire d'autres qui préfèreraient les alliances entre les sons machiniques et les atmosphères astrales. On sent ici une continuité de Second Nature et de Everybody Knows avec des particularités, des détails de sons clairs, limpides comme une eau pure et agréables aux oreilles, semés le long des sept titres de l'album dévoilant une sonorité plus organique que jamais. Il y a ces légers crépitements frétillants, comme si la musique grouillait de vie dès l'ouverture du susurrant "Entre En Matière". "Tear Up The Red Sky", où Franz Treichler continue son chant chuchotant, manifeste les premières levées de feu du disque dans ses refrains, promesse d'un moment fort en concert assurément. Après "Figure Sans Nom", "Moon Above" s'étale dans une rythmique en roue libre telle des impacts de gouttes de pluie chutant irrégulièrement sur des surfaces différentes après un orage qui résonne encore de son écho, tandis qu'un harmonica y laisse quelques sillages éclatants. On ne pourrait pas ne pas faire un rapprochement avec un exotisme similaire à la version de "She Rains" dans Knock On Wood. Arrive le long trip du disque, les plus de onze minutes que dure "All My Skin Standing" où la guitare, une vraie là, fait son retour, plaintive, hurlante, 'pinkfloydienne' sur des vapeurs soniques inquiétantes lesquelles émergent et survolent un rythme ethnique entêtant. Une autre belle promesse si le morceau est joué sur scène également ! "You Gave A Name" poursuit dans la transe dansante mais par une ambiance moins pesante et "Everythem" termine comme l'album a commencé, aérien, grouillant de détails stimulants.
Data Mirage Tangram est assez planant dans son ensemble avec quelques moments frontaux et a tôt fait de s'immiscer progressivement comme un serpent cosmique venu se lover dans la tête. Les Young Gods font ressentir ce besoin de se reconnecter avec l'univers, ce que les technologies qui submergent trop nos sociétés matériellement évoluées auraient tendances à éclipser. Le voyage avec leur musique vaut toujours le coup, largement.
A l'écoute de Data Mirage Tangram, les plus adeptes des sons froids, bruts, rugueux et industriels des débuts ne trouveraient pas de quoi se rassasier, au contraire d'autres qui préfèreraient les alliances entre les sons machiniques et les atmosphères astrales. On sent ici une continuité de Second Nature et de Everybody Knows avec des particularités, des détails de sons clairs, limpides comme une eau pure et agréables aux oreilles, semés le long des sept titres de l'album dévoilant une sonorité plus organique que jamais. Il y a ces légers crépitements frétillants, comme si la musique grouillait de vie dès l'ouverture du susurrant "Entre En Matière". "Tear Up The Red Sky", où Franz Treichler continue son chant chuchotant, manifeste les premières levées de feu du disque dans ses refrains, promesse d'un moment fort en concert assurément. Après "Figure Sans Nom", "Moon Above" s'étale dans une rythmique en roue libre telle des impacts de gouttes de pluie chutant irrégulièrement sur des surfaces différentes après un orage qui résonne encore de son écho, tandis qu'un harmonica y laisse quelques sillages éclatants. On ne pourrait pas ne pas faire un rapprochement avec un exotisme similaire à la version de "She Rains" dans Knock On Wood. Arrive le long trip du disque, les plus de onze minutes que dure "All My Skin Standing" où la guitare, une vraie là, fait son retour, plaintive, hurlante, 'pinkfloydienne' sur des vapeurs soniques inquiétantes lesquelles émergent et survolent un rythme ethnique entêtant. Une autre belle promesse si le morceau est joué sur scène également ! "You Gave A Name" poursuit dans la transe dansante mais par une ambiance moins pesante et "Everythem" termine comme l'album a commencé, aérien, grouillant de détails stimulants.
Data Mirage Tangram est assez planant dans son ensemble avec quelques moments frontaux et a tôt fait de s'immiscer progressivement comme un serpent cosmique venu se lover dans la tête. Les Young Gods font ressentir ce besoin de se reconnecter avec l'univers, ce que les technologies qui submergent trop nos sociétés matériellement évoluées auraient tendances à éclipser. Le voyage avec leur musique vaut toujours le coup, largement.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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