Dead Pop Club

Putain mais qu'il est bon ce groupe ! Leur seule erreur est de ne pas avoir fait croire qu'ils étaient anglais ou ricains au final. Home Rage, quatrième album du quatuor parisien, est tout simplement une petite tuerie passée sous silence et réalisée entre amis. Je ne vais pas vous refaire le laïus des groupes français indie rock chantant en français et pas assez reconnus... On ne refera pas le monde, hein !
(Bon en fait si je le refais...) Si les gens préfèrent se cogner 100 fois d'affilée et sans discernements les albums fadasses comme géniaux des irréguliers Dave Grohl ou Rivers Cuomo, plutôt que de chercher d'autres choses se faisant ailleurs que dans les pays anglo-saxons, tant pis pour eux, nous, parlons musique !
Et tant qu'on y est, il n'y a pas que le public qui doit prendre. Tiens, je cite notre ami Arno Vice dans sa chronique d'un album des Sleepers au sujet des médias : "le journalisme Rock français n'a toujours rien compris à la qualité de la scène et à la richesse des artistes qui la composent. Que la presse grand public aille donc bien se faire enculer et continue à se triturer le nœud sur de l'étranger surfait et sans saveur."

Allez, Revenons à Home Rage ! Enregistré en 2010 et produit par Chris Gordon (Union of Knives, Snow Patrol), Home Rage est le plus "décomplexé" des albums de Dead Pop Club. Ici, seul le plaisir compte, ils n'ont plus du tout envie de se prendre la tête.
Pop punk légère et mélodique comme sur "Freaks and Geek"s (le génialissime clip de David Basso avec Thomas VDB est un résumé à lui tout seul de l'univers du groupe) ou punk plein gaz avec le radical "Shut the Fuck and Sing" le disque ne cherche qu'une chose : être bon ! Et c'est réussi de A à Z. L'excellent morceau éponyme "Home Rage" et son refrain entêtant en est l'illustration parfaite, tout comme le dernier titre "Priority Seating" ; petit bijou mélancolique de 6 minutes 18 durant lequel on ne s'ennuie pas une seconde...

"Come On People, this is one of the greatest bands in the world."