Paradise Lost
Paradise Lost |
Label :
GUN |
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Déjà, quand un groupe sort un album comme ça, éponyme, ça sent pas bon. Cela crée une attente factice, on se dit que les mecs sont enfin libres de s'exprimer (comme si jusqu'alors ça n'avait pas été le cas), qu'ils retournent aux fondamentaux de leur style, voire que c'est l'album définitif. Le testament, l'ultime révérence avant de quitter la scène comme un prince, le cadeau aux fans de la première heure.
Appréhensions justifiées ? Définitivement non. Paradise Lost a beau avoir pondu un monstre avec Symbol of Life, le groupe parvient encore à nous surprendre en renouvelant une nouvelle fois son style sans pour autant perdre de son aura. Du disque précédent, les Anglais ont conservé la puissance de feu, à croire qu'ils viennent de découvrir que jusqu'à présent leurs productions étaient à chier, mais c'est fini les beats EBM assassins : désormais, tout repose sur les guitares, la batterie, la basse. La base ! Un retour aux sources ? Pas exactement. La formation n'essaie pas de faire du neuf avec du vieux et Paradise Lost n'est pas Doom Death pour un rond. Je dirais plutôt que c'est le disque majeur qui aurait dû sortir à la place d'Icon et Draconian Times, qui sont vraiment ridicules à côté d'un tel pavé. Là, on a un tout, la quintessence de ce qu'aurait dû être le Paradise Lost de la première heure : un groupe capable de torcher des riffs plombés bien sévères tout en développant des trames mélodiques superbes grâce à un des meilleurs chanteurs du genre.
Encore un très grand disque, les mecs marchent sur l'eau...
Appréhensions justifiées ? Définitivement non. Paradise Lost a beau avoir pondu un monstre avec Symbol of Life, le groupe parvient encore à nous surprendre en renouvelant une nouvelle fois son style sans pour autant perdre de son aura. Du disque précédent, les Anglais ont conservé la puissance de feu, à croire qu'ils viennent de découvrir que jusqu'à présent leurs productions étaient à chier, mais c'est fini les beats EBM assassins : désormais, tout repose sur les guitares, la batterie, la basse. La base ! Un retour aux sources ? Pas exactement. La formation n'essaie pas de faire du neuf avec du vieux et Paradise Lost n'est pas Doom Death pour un rond. Je dirais plutôt que c'est le disque majeur qui aurait dû sortir à la place d'Icon et Draconian Times, qui sont vraiment ridicules à côté d'un tel pavé. Là, on a un tout, la quintessence de ce qu'aurait dû être le Paradise Lost de la première heure : un groupe capable de torcher des riffs plombés bien sévères tout en développant des trames mélodiques superbes grâce à un des meilleurs chanteurs du genre.
Encore un très grand disque, les mecs marchent sur l'eau...
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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