Paradise Lost
In Requiem |
Label :
Century Media |
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Avec le recul des années, on est bien obligé de tirer une leçon de ce retour en grâce du Métal au son de la musique de Paradise Lost. Ma théorie, qui vaut ce qu'elle vaut, c'est qu'Icon et Draconian Times furent des albums "forcés" : les musiciens n'avaient plus l'inspiration suffisante pour jouer ce qu'ils pensaient être programmés pour faire et ils n'avaient pas encore trouvé la voie alternative initiée par One Second (1997) puis clôturée avec le superbe Symbol of Life en 2002.
Cette voie, loin de les éloigner de leurs ambitions initiales, leur a au contraire permis de revenir encore plus fort, avec des albums aboutis, faisant honneur au prestige métallique de leur nom. De fait si In Requiem peine à retrouver la flamboyance de Paradise Lost, il contient tout de même une collection de titres homogènes, plaisants de bout en bout, portés par des rythmiques titanesques ainsi qu'un batteur, Jeff Singer, en état de grâce.
Je pense l'avoir dit sur chaque chronique mais c'est encore une fois la qualité des mélodies vocales qui fait toute la différence avec la masse de formations oeuvrant dans ce registre plombé. Sans hit, avec classe et simplicité, Paradise Lost écrit systématiquement des chansons marquantes, dotées ici d'un souffle épique m'évoquant à l'occasion Rotting Christ, sur "Requiem" par exemple.
Et alors que je remonte le fil de la discographie, je me rends compte à quel point je suis resté dans l'ignorance du talent de ces musiciens, la faute à des albums décevants au milieu des années 90 et à un Host qui m'avait laissé sur ma faim.
Un grand disque, pour un grand groupe.
Cette voie, loin de les éloigner de leurs ambitions initiales, leur a au contraire permis de revenir encore plus fort, avec des albums aboutis, faisant honneur au prestige métallique de leur nom. De fait si In Requiem peine à retrouver la flamboyance de Paradise Lost, il contient tout de même une collection de titres homogènes, plaisants de bout en bout, portés par des rythmiques titanesques ainsi qu'un batteur, Jeff Singer, en état de grâce.
Je pense l'avoir dit sur chaque chronique mais c'est encore une fois la qualité des mélodies vocales qui fait toute la différence avec la masse de formations oeuvrant dans ce registre plombé. Sans hit, avec classe et simplicité, Paradise Lost écrit systématiquement des chansons marquantes, dotées ici d'un souffle épique m'évoquant à l'occasion Rotting Christ, sur "Requiem" par exemple.
Et alors que je remonte le fil de la discographie, je me rends compte à quel point je suis resté dans l'ignorance du talent de ces musiciens, la faute à des albums décevants au milieu des années 90 et à un Host qui m'avait laissé sur ma faim.
Un grand disque, pour un grand groupe.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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