Paradise Lost
Lost Paradise |
Label :
Peaceville |
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En 1990, l'Angleterre a déjà gagné la course à la vitesse et à la brutalité : Napalm Death et Carcass ont défini le Grind, ils sont en passe d'insuffler un nouveau souffle au Death Métal, Bolt Thrower a déjà assommé tout le monde avec deux albums dantesques et Extreme Noise Terror entame sa campagne de domination mondiale. Du coup, il y a des gars qui se disent que le mur n'est pas loin et que la course à l'extrémisme risque de tourner court. Parmi eux, Anathema et My Dying Bride mais le premier à sortir un disque de ce que l'on appelle le Doom Death Métal, ce fut Paradise Lost avec ce Lost Paradise.
Sur des tempos ralentis à l'extrême et des riffs baveux à souhait, Nick Holmes éructe son mal-être dans des tonalités certes gutturales mais dont la malignité sied idéalement aux neuf compositions et à l'inspiration poétique qui les porte. Car si l'œuvre reste fondamentalement ancrée dans le Death Métal typique des 90's, elle n'en est pas moins l'une des pierres angulaires d'un sous-genre amené à déferler sur le monde.
Truffé de breaks énormes, de solos spongieux ainsi que de hurlements méphitiques, Lost Paradise ouvre, à sa manière, une nouvelle voie dans la brutalité sonore, davantage axée sur les ambiances (l'utilisation du clavier n'était pas vraiment chose commune alors) et les pulsations cardiaques d'un mourant. Et même si l'œuvre est encore entachée des défauts de la jeunesse, elle demeure, pour tous les amoureux de cette époque, absolument indispensable. À connaître absolument, pour son romantisme sombre et son aspect totalement novateur.
Sur des tempos ralentis à l'extrême et des riffs baveux à souhait, Nick Holmes éructe son mal-être dans des tonalités certes gutturales mais dont la malignité sied idéalement aux neuf compositions et à l'inspiration poétique qui les porte. Car si l'œuvre reste fondamentalement ancrée dans le Death Métal typique des 90's, elle n'en est pas moins l'une des pierres angulaires d'un sous-genre amené à déferler sur le monde.
Truffé de breaks énormes, de solos spongieux ainsi que de hurlements méphitiques, Lost Paradise ouvre, à sa manière, une nouvelle voie dans la brutalité sonore, davantage axée sur les ambiances (l'utilisation du clavier n'était pas vraiment chose commune alors) et les pulsations cardiaques d'un mourant. Et même si l'œuvre est encore entachée des défauts de la jeunesse, elle demeure, pour tous les amoureux de cette époque, absolument indispensable. À connaître absolument, pour son romantisme sombre et son aspect totalement novateur.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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