Paradise Lost
Icon |
Label :
Music For Nations |
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Au regard de la discographie de Paradise Lost, j'aurais tendance à penser que leur meilleur album, Shades of God, est celui qui a eu la moins bonne production. En effet, Lost Paradise et Gothic baignaient encore dans l'épaisseur des sons propres au Death Métal et Icon instaure véritablement une nouvelle ère pour les Anglais. Pourtant, en dépit du fait que ce dernier bénéficie pour la première fois d'une production puissante, tout en restant sobre, on perd ce qui faisait tout l'attrait des disques précédents : une forme de tristesse poisseuse qui, même si l'on sentait qu'elle se diluait peu à peu dans des mélodies que l'on pourrait qualifier d'optimistes, mettait tout de même la formation au premier rang des pourvoyeurs de Spleen.
Avec Icon, j'ai déjà plus de mal. Déjà, parce que le chant de Nick Holmes me fait penser à celui de James Hetfield, ensuite parce que les compositions ont perdu de leur mélancolie pour devenir quelque chose de froid, pas totalement dénuées d'âme mais clairement moins inspirées que par le passé. De plus, les chansons étant toutes sur le même moule, l'absence de variations rythmiques rend l'écoute quelque peu ennuyeuse. Les mêmes gimmicks de guitares solos reviennent inlassablement, les vocaux sont ampoulés, c'est pour tout dire assez lourdingue et maladroit. Il faut dire que Paradise Lost a simplifié son jeu en ne proposant que des morceaux relativement courts, de trois à quatre minutes, la formule "couplet – refrain" trouvant assez rapidement ses limites. Il reste cependant encore quelques belles envolées, "Deus Misereatur" notamment mais qui, hélas, conclue l'album. Pour le reste, sans dire qu'Icon est raté, ce n'est pas celui que je mettrai en avant pour découvrir le groupe.
Un succès commercial mais artistiquement en demi-teinte.
Avec Icon, j'ai déjà plus de mal. Déjà, parce que le chant de Nick Holmes me fait penser à celui de James Hetfield, ensuite parce que les compositions ont perdu de leur mélancolie pour devenir quelque chose de froid, pas totalement dénuées d'âme mais clairement moins inspirées que par le passé. De plus, les chansons étant toutes sur le même moule, l'absence de variations rythmiques rend l'écoute quelque peu ennuyeuse. Les mêmes gimmicks de guitares solos reviennent inlassablement, les vocaux sont ampoulés, c'est pour tout dire assez lourdingue et maladroit. Il faut dire que Paradise Lost a simplifié son jeu en ne proposant que des morceaux relativement courts, de trois à quatre minutes, la formule "couplet – refrain" trouvant assez rapidement ses limites. Il reste cependant encore quelques belles envolées, "Deus Misereatur" notamment mais qui, hélas, conclue l'album. Pour le reste, sans dire qu'Icon est raté, ce n'est pas celui que je mettrai en avant pour découvrir le groupe.
Un succès commercial mais artistiquement en demi-teinte.
Pas mal 13/20 | par Arno Vice |
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