Paradise Lost
One Second |
Label :
Music For Nations |
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On a tendance à dire que Host est l'album de la cassure au sein de la discographie de Paradise Lost, il semble pourtant évident que les prémices du virage Electro sont à chercher du côté du méconnu One Second et sa pochette qui n'est pas sans rappeler Staring at the Sea – The Singles.
Bien sûr les sons électroniques sont moins marqués mais il apparaît déjà que le groupe cherche à s'éloigner de ce qu'il a écrit pour Draconian Times et Icon, deux albums dont le succès est selon moi plus dû à la renommée de la formation qu'à la qualité réelle des compositions. Dans One Second, ce qui surprend le plus, c'est d'abord l'évolution du chant de Nick Holmes, clair et mélodieux, mais également la construction même des titres qui semblent penser pour la radio. Quatre minutes maximum, des refrains accrocheurs, des sonorités synthétiques un peu cheap (les cordes sonnaient paradoxalement bien mieux en 1991) et un style à la croisée de Type O Negative et de la Synth-Pop.
Je pourrais donc tirer à boulets rouges sur ce que d'aucun qualifierait de trahison envers le Métal et d'insulte envers les fans mais, à bien écouter, c'est finalement l'album que j'apprécie le plus depuis Shades of God, et ce en dépit de son aspect commercial. Déjà parce que Paradise Lost a eu l'intelligence de ne pas rester dans l'impasse des productions précédentes, ensuite parce que cette collection de titres "dansants" a un entrain communicatif. Je sais, c'est fou de devoir dire que les Anglais filent la pêche quand on sait qu'ils ont été les meilleurs pourvoyeurs de tristesse au début des années 90 mais un titre tel qu'"Another Day" par exemple, tellement Faith No More dans l'esprit, me donne envie de partir en balade bucolique, et pas pour me pendre au premier arbre venu.
One Second est sans contexte la meilleure surprise que pouvait nous faire Paradise Lost.
Bien sûr les sons électroniques sont moins marqués mais il apparaît déjà que le groupe cherche à s'éloigner de ce qu'il a écrit pour Draconian Times et Icon, deux albums dont le succès est selon moi plus dû à la renommée de la formation qu'à la qualité réelle des compositions. Dans One Second, ce qui surprend le plus, c'est d'abord l'évolution du chant de Nick Holmes, clair et mélodieux, mais également la construction même des titres qui semblent penser pour la radio. Quatre minutes maximum, des refrains accrocheurs, des sonorités synthétiques un peu cheap (les cordes sonnaient paradoxalement bien mieux en 1991) et un style à la croisée de Type O Negative et de la Synth-Pop.
Je pourrais donc tirer à boulets rouges sur ce que d'aucun qualifierait de trahison envers le Métal et d'insulte envers les fans mais, à bien écouter, c'est finalement l'album que j'apprécie le plus depuis Shades of God, et ce en dépit de son aspect commercial. Déjà parce que Paradise Lost a eu l'intelligence de ne pas rester dans l'impasse des productions précédentes, ensuite parce que cette collection de titres "dansants" a un entrain communicatif. Je sais, c'est fou de devoir dire que les Anglais filent la pêche quand on sait qu'ils ont été les meilleurs pourvoyeurs de tristesse au début des années 90 mais un titre tel qu'"Another Day" par exemple, tellement Faith No More dans l'esprit, me donne envie de partir en balade bucolique, et pas pour me pendre au premier arbre venu.
One Second est sans contexte la meilleure surprise que pouvait nous faire Paradise Lost.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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