King Gizzard & The Lizard Wizard
Flying Microtonal Banana |
Label :
Flightless / Heavenly / ATO |
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Alors que je n'avais toujours pas réussi à entendre la fin de Nonagon Infinity, King Gizzard & The Lizard Wizard sont apparus face à moi pour m'embarquer dans un nouveau voyage musical, direction le Moyen-Orient – j'ai sauté avec joie sur leur tapis volant géant – ; "Enfile cette combinaison antiatomique s'il te plaît, le monde n'est plus le même une fois embarqué là-dessus...", bêtement je ne me suis pas posé de questions après cette remarque.
Les instruments qui m'entouraient étaient assez inattendus, le Zurna a fait son apparition pour la seconde fois, mais surtout je me suis vite demandais qu'était-ce donc que ce son si particulier qui me chatouillait agréablement les oreilles ? Comment faisaient-ils pour jouer si justement faux ? Stu Mackenzie a pris la parole et m'a expliqué qu'avec l'un des batteurs, Eric Moore, ils avaient décidé de se racheter des instruments et de les modifier afin qu'ils deviennent "Microtonal", c'est-à-dire qu'à présent ils bénéficiaient tous de micro-intervalles, plus petit que des demi-tons, plus subtil ; j'étais agréablement surpris et rassuré de voir que le groupe trouvait encore une fois le moyen d'évoluer.
Hypnotique, dansant, reposant, agité, agressif, maîtrisé, audacieux, attirant, surprenant, réfléchi, dangereux, entêtant, rassurant, expérimental, transcendant, les mots ne manquent pas pour qualifier cette musique, je pensais avoir fait le tour quasi complet de leur univers sonore, mais j'étais loin d'imaginer un tel voyage – je griffonnais mon carnet de mots, je devais poser sur papier tout le bien que ces sons m'apportaient –.
Le groupe faisait le show, Stu se prenant pour un psylle utilisait le Zurna, et non un Pungi, pour faire sortir un serpent à sonnettes d'un bidon comportant le symbole "Danger Biologique" – une nouvelle fois, la musique étant tellement primordiale, je n'ai pas réagi à la vue de ce symbole – des vapeurs ont commencé à sortir en même temps que la bête et autour de moi tout s'est mis à changer... j'étais pris dans leur illusion ; le véritable voyage commençait maintenant ! Tout ce que je vais vous raconter désormais ne sont que des bribes de souvenirs, je ne sais pas si je les ai vraiment vécu ou si ce n'est que le fruit de mon imagination ou les conséquences des vapeurs inhalées, mais je me dois de tout raconter, car c'est carrément hallucinant. J'avais envie de m'endormir, mais je m'y refusais, j'ai toujours eu le goût de l'aventure, j'avais envie de voir ce qui allait se passer – je devenais vagabond de mon propre sommeil –. Très vite la magie a opéré, ils ont ouvert la mer en deux ! Rien de religieux là-dedans, mais j'étais là, je l'ai vu, la mer s'est séparé en deux, on est passé au milieu, j'ai senti le danger, les batteurs battaient la cadence, il fallait faire vite tout en prenant son temps pour admirer le spectacle, Stu prenait un malin plaisir à faire des incantations – j'ai toujours su que ce mec avait une âme de chamane – ; aucune peur ressenti, juste de la fascination. Aucune frayeur, même lorsqu'ils parlaient de l'Armageddon à venir et qu'ils me montraient ce que notre monde allait devenir après tous les sévices que nous lui faisons subir quotidiennement. On a survolé une ville totalement détruite, "impossible d'y poser pied désormais, tout est détruit et la radiation ne veut pas disparaître" ; notre futur n'est pas vraiment joyeux, mais au moins leur musique me rassure, puis dans l'état dans lequel j'étais, l'apocalypse aurait pu arriver au même moment, je n'en aurais rien eu à faire sincèrement, j'étais plongé trop profondément dans un trip exaltant.
Une seule chose a failli tout faire capoter : arrivé au milieu du voyage, Ambrose Kenny Smith m'a presque complètement fait sortir de ce rêve semi-éveillé, j'ai cru que j'allais tomber du tapis vu la soudaine accélération qu'il a entreprit tout en me contant l'histoire du bushranger Dan "Mad Dog" Morgan, bien connu en Australie, mais cela n'a duré qu'une minute – ouf ! –.
Lorsque les effets des vapeurs toxiques se sont dissipés, le tapis volant géant s'est posé, le Flying Microtonal Banana voyage était terminé, une petite mélodie orientale d'adieu était jouée, je pensais que j'étais sur les terres des Mille et Une Nuits, la musique s'éteint, je regarde autour de moi et me rend compte que j'étais au même endroit où j'avais embarqué ; une bourrasque me frappa et quand je rouvris les yeux personne n'était là, les King Gizzard & The Lizard Wizard avaient disparu, il ne restait qu'un petit bout de papier à mes pieds que j'ai ramassé, il y était écrit "Prépare-toi pour un second voyage, très bientôt !". J'attends ça avec grande hâte.
Les instruments qui m'entouraient étaient assez inattendus, le Zurna a fait son apparition pour la seconde fois, mais surtout je me suis vite demandais qu'était-ce donc que ce son si particulier qui me chatouillait agréablement les oreilles ? Comment faisaient-ils pour jouer si justement faux ? Stu Mackenzie a pris la parole et m'a expliqué qu'avec l'un des batteurs, Eric Moore, ils avaient décidé de se racheter des instruments et de les modifier afin qu'ils deviennent "Microtonal", c'est-à-dire qu'à présent ils bénéficiaient tous de micro-intervalles, plus petit que des demi-tons, plus subtil ; j'étais agréablement surpris et rassuré de voir que le groupe trouvait encore une fois le moyen d'évoluer.
Hypnotique, dansant, reposant, agité, agressif, maîtrisé, audacieux, attirant, surprenant, réfléchi, dangereux, entêtant, rassurant, expérimental, transcendant, les mots ne manquent pas pour qualifier cette musique, je pensais avoir fait le tour quasi complet de leur univers sonore, mais j'étais loin d'imaginer un tel voyage – je griffonnais mon carnet de mots, je devais poser sur papier tout le bien que ces sons m'apportaient –.
Le groupe faisait le show, Stu se prenant pour un psylle utilisait le Zurna, et non un Pungi, pour faire sortir un serpent à sonnettes d'un bidon comportant le symbole "Danger Biologique" – une nouvelle fois, la musique étant tellement primordiale, je n'ai pas réagi à la vue de ce symbole – des vapeurs ont commencé à sortir en même temps que la bête et autour de moi tout s'est mis à changer... j'étais pris dans leur illusion ; le véritable voyage commençait maintenant ! Tout ce que je vais vous raconter désormais ne sont que des bribes de souvenirs, je ne sais pas si je les ai vraiment vécu ou si ce n'est que le fruit de mon imagination ou les conséquences des vapeurs inhalées, mais je me dois de tout raconter, car c'est carrément hallucinant. J'avais envie de m'endormir, mais je m'y refusais, j'ai toujours eu le goût de l'aventure, j'avais envie de voir ce qui allait se passer – je devenais vagabond de mon propre sommeil –. Très vite la magie a opéré, ils ont ouvert la mer en deux ! Rien de religieux là-dedans, mais j'étais là, je l'ai vu, la mer s'est séparé en deux, on est passé au milieu, j'ai senti le danger, les batteurs battaient la cadence, il fallait faire vite tout en prenant son temps pour admirer le spectacle, Stu prenait un malin plaisir à faire des incantations – j'ai toujours su que ce mec avait une âme de chamane – ; aucune peur ressenti, juste de la fascination. Aucune frayeur, même lorsqu'ils parlaient de l'Armageddon à venir et qu'ils me montraient ce que notre monde allait devenir après tous les sévices que nous lui faisons subir quotidiennement. On a survolé une ville totalement détruite, "impossible d'y poser pied désormais, tout est détruit et la radiation ne veut pas disparaître" ; notre futur n'est pas vraiment joyeux, mais au moins leur musique me rassure, puis dans l'état dans lequel j'étais, l'apocalypse aurait pu arriver au même moment, je n'en aurais rien eu à faire sincèrement, j'étais plongé trop profondément dans un trip exaltant.
Une seule chose a failli tout faire capoter : arrivé au milieu du voyage, Ambrose Kenny Smith m'a presque complètement fait sortir de ce rêve semi-éveillé, j'ai cru que j'allais tomber du tapis vu la soudaine accélération qu'il a entreprit tout en me contant l'histoire du bushranger Dan "Mad Dog" Morgan, bien connu en Australie, mais cela n'a duré qu'une minute – ouf ! –.
Lorsque les effets des vapeurs toxiques se sont dissipés, le tapis volant géant s'est posé, le Flying Microtonal Banana voyage était terminé, une petite mélodie orientale d'adieu était jouée, je pensais que j'étais sur les terres des Mille et Une Nuits, la musique s'éteint, je regarde autour de moi et me rend compte que j'étais au même endroit où j'avais embarqué ; une bourrasque me frappa et quand je rouvris les yeux personne n'était là, les King Gizzard & The Lizard Wizard avaient disparu, il ne restait qu'un petit bout de papier à mes pieds que j'ai ramassé, il y était écrit "Prépare-toi pour un second voyage, très bientôt !". J'attends ça avec grande hâte.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
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