King Gizzard & The Lizard Wizard
12 Bar Bruise |
Label :
Flightless |
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Les Australiens, au nom de groupe le plus cool du monde, décident de se la jouer violent pour leur 1er album en nous promettant 12 Bar Bruise; en clair on va recevoir des coups et avoir des bleus à cause de leurs 12 chansons. Aïe.
Et ça commence dès les premières secondes. Comme pour leur précédent EP, ils nous desservent des compositions totalement déchainées, toujours entre le garage rock psyché et le surf-rock. Les effets delay et fuzz sont légion, autant sur les instruments que pour la voix du leader incontesté Stu Mackenzie - qui compose les paroles et la majorité de la musique -, la rythmique avec les 2 batteurs et le bassiste est la plupart du temps déchainée et Ambrose Kenny-Smith avec sa voix aigüe cassée et son harmonica apporte une touche bluesy lorsqu'il intervient ("Garage Liddiard" / "High Hopes Low" / "Cut Throat Boogie").
Ce disque respire de nouveau l'amusement général, les gars s'éclatent à créer un chaos contrôlé qui ne peut que donner envie de bouger comme de gros tarés. C'est peut-être çà les bleus qu'ils nous promettent dans le titre, à force de se balancer dans tous les sens on risque de se faire mal avec ce qui nous entoure ; ou tout simplement ils espéraient que ces 12 titres allaient nous foutre des gifles en pleine face – ce qu'ils réussissent à faire dans l'ensemble -. "Uh Oh, I Called Mum" et "Footy Footy" par exemple ne sont pas des chansons poétiques, au contraire, c'est "abrutissant", mais ça fait un bien fou ! On a envie de les réécouter encore et encore, de les passer en soirée pour créer une euphorie générale, d'aller les expérimenter en live avec plein d'autres foufous. En fait, ce groupe rend heureuses les personnes qui écoutent leur musique et on peut les en remercier.
Agréable surprise délivrée au milieu du disque: "Sam Cherry's Last Shot" avec la voix de Broderick Smith (père d'Ambrose et ex The Dingoes). Il récite un chapitre d'un livre datant de 1883 "33 Years Among Our Wild Indians" sur une composition digne d'un western; un titre surprenant qui démontre que le groupe sait faire autre chose et a de quoi étendre son univers.
Les promesses sont tenues, King Gizzard & The Lizard Wizard signe un très bon début. De nouvelles sonorités s'ajoutent à leur musique (osez l'album western les gars !), et même si le garage et le surf-rock semblent leur sied à merveille, c'est lorsque des touches psyché s'ajoutent que leur musique brille réellement. Peut-être une voie à développer en ces temps propices au psychédélique. Et matez cette magnifique pochette signée Jason Galea !
Et ça commence dès les premières secondes. Comme pour leur précédent EP, ils nous desservent des compositions totalement déchainées, toujours entre le garage rock psyché et le surf-rock. Les effets delay et fuzz sont légion, autant sur les instruments que pour la voix du leader incontesté Stu Mackenzie - qui compose les paroles et la majorité de la musique -, la rythmique avec les 2 batteurs et le bassiste est la plupart du temps déchainée et Ambrose Kenny-Smith avec sa voix aigüe cassée et son harmonica apporte une touche bluesy lorsqu'il intervient ("Garage Liddiard" / "High Hopes Low" / "Cut Throat Boogie").
Ce disque respire de nouveau l'amusement général, les gars s'éclatent à créer un chaos contrôlé qui ne peut que donner envie de bouger comme de gros tarés. C'est peut-être çà les bleus qu'ils nous promettent dans le titre, à force de se balancer dans tous les sens on risque de se faire mal avec ce qui nous entoure ; ou tout simplement ils espéraient que ces 12 titres allaient nous foutre des gifles en pleine face – ce qu'ils réussissent à faire dans l'ensemble -. "Uh Oh, I Called Mum" et "Footy Footy" par exemple ne sont pas des chansons poétiques, au contraire, c'est "abrutissant", mais ça fait un bien fou ! On a envie de les réécouter encore et encore, de les passer en soirée pour créer une euphorie générale, d'aller les expérimenter en live avec plein d'autres foufous. En fait, ce groupe rend heureuses les personnes qui écoutent leur musique et on peut les en remercier.
Agréable surprise délivrée au milieu du disque: "Sam Cherry's Last Shot" avec la voix de Broderick Smith (père d'Ambrose et ex The Dingoes). Il récite un chapitre d'un livre datant de 1883 "33 Years Among Our Wild Indians" sur une composition digne d'un western; un titre surprenant qui démontre que le groupe sait faire autre chose et a de quoi étendre son univers.
Les promesses sont tenues, King Gizzard & The Lizard Wizard signe un très bon début. De nouvelles sonorités s'ajoutent à leur musique (osez l'album western les gars !), et même si le garage et le surf-rock semblent leur sied à merveille, c'est lorsque des touches psyché s'ajoutent que leur musique brille réellement. Peut-être une voie à développer en ces temps propices au psychédélique. Et matez cette magnifique pochette signée Jason Galea !
Très bon 16/20 | par Beckuto |
Ecoutable sur https://kinggizzard.bandcamp.com/album/12-bar-bruise
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