The Waterboys
Fisherman's Blues |
Label :
Chrysalis |
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C'était fin 80's, à l'époque où j'écoutais avec tout autant de plaisir le rock héroïque de U2 et des Simple Minds, que les ballades traditionnelles des Pogues, que j'ai découvert les irlandais de The Waterboys.
Leur albumFisherman's Blues , qui est devenu aujourd'hui une référence musicale, passait en boucle sur ma première platine CD : une bouffée d'oxygène pour l'adolescente curiste que j'étais.
L'album oscille entre des titres entraînants comme le morceau d'ouverture "Fisherman's Blues" ou même "And A Bang On The Ear" et des ballades beaucoup plus douces et romantiques à l'image de "Strange Boat" ou "The Stolen Child", ou certaines empreintes d'une grande mélancolie comme "Sweet Thing".
Ce qui fascine chez les Waterboys, c'est d'abord la voix Mike Scott, une voix grave, qui se façonne au fil des morceaux en chants héroïques, complaintes mélancoliques ("Has Anybody Here Seen Hank?"), chant traditionnel sur des mélodies irlandaises ("When Will We Be Married?",), accompagné par des harmonicas vigoureux et un jeu de guitare à la Neil Young ou Tom Verlaine. Mais l'un des atouts majeurs de cet album est sans nul doute la présence de Steve Wickham, véritable génie de l'archet, il manie le violon avec une grâce et une puissance rares comme on peut le savourer notamment sur l'enjoué instrumental "Dunford's Fancy".
Lorsque je réécoute Fisherman's Blues, avec ces 18 années de recul, je considère qu'il s'agit indéniablement du chef d'oeuvre musical de Mike Scott et de son groupe. Et malgré une tentative de carrière solo ou de nouvelles productions sous le nom des Waterboys, rien n'a su égaler cet album.
Leur albumFisherman's Blues , qui est devenu aujourd'hui une référence musicale, passait en boucle sur ma première platine CD : une bouffée d'oxygène pour l'adolescente curiste que j'étais.
L'album oscille entre des titres entraînants comme le morceau d'ouverture "Fisherman's Blues" ou même "And A Bang On The Ear" et des ballades beaucoup plus douces et romantiques à l'image de "Strange Boat" ou "The Stolen Child", ou certaines empreintes d'une grande mélancolie comme "Sweet Thing".
Ce qui fascine chez les Waterboys, c'est d'abord la voix Mike Scott, une voix grave, qui se façonne au fil des morceaux en chants héroïques, complaintes mélancoliques ("Has Anybody Here Seen Hank?"), chant traditionnel sur des mélodies irlandaises ("When Will We Be Married?",), accompagné par des harmonicas vigoureux et un jeu de guitare à la Neil Young ou Tom Verlaine. Mais l'un des atouts majeurs de cet album est sans nul doute la présence de Steve Wickham, véritable génie de l'archet, il manie le violon avec une grâce et une puissance rares comme on peut le savourer notamment sur l'enjoué instrumental "Dunford's Fancy".
Lorsque je réécoute Fisherman's Blues, avec ces 18 années de recul, je considère qu'il s'agit indéniablement du chef d'oeuvre musical de Mike Scott et de son groupe. Et malgré une tentative de carrière solo ou de nouvelles productions sous le nom des Waterboys, rien n'a su égaler cet album.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sfar |
Note du rédacteur : Une réédition récente de cet album existe : Fisherman's Blues (collectors edition), parue le 08 mai 2006, également chez Chrysalis.
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