The Mission
Paris [La Locomotive] - mardi 29 mai 2007 |
Cela fait maintenant 5 ans, 5 longues années que The Mission n'a pas joué en France. La dernière fois (tout comme l'avant-dernière fois), c'était déjà à la Loco, et leur prestation fut sublime.
En première partie, David R Black, un jeune groupe de Manchester pratiquant une power-pop efficace mais guère originale. Peu convaincant, malgré la présence d'une bassiste hyper sexy.
Puis vient enfin The Mission.
Public composé essentiellement de trentenaires (voire plus), très peu de goths.
Le groupe impressionne d'emblée par sa grande maîtrise, le guitariste Mark Thwaite (qui joua également avec Peter Murphy de Bauhaus) manie la Gibson Les Paul comme personne (pas Paul Personne, hein !?) et les talents du chanteur-guitariste Wayne Hussey – cette fois sobrement vêtu alors que la dernière fois il était très glam, mais toujours revêtu de ses éternelles lunettes noires – ne sont plus à prouver depuis son passage au sein des Sisters of Mercy. Les quatre savent allier puissance et finesse, énergie et émotion.
The Mission enchaîne les hymnes sous un déluge de décibels, alternant grands classiques, comme "Severina", "Butterfly On A Wheel" ou "Hands Across The Ocean", morceaux du dernier album (promo oblige – mais avec parcimonie), et chansons revisitées – "Like A Child Again" dans une version très électrique et énergique. J'aurais toutefois souhaité plus de morceaux anciens. Ils se rattrapent justement lors des rappels, en jouant 5 de leurs morceaux de bravoure, chefs-d'œuvre inégalés : "Serpent's Kiss" et "Wasteland", puis "Beyond The Pale" et "Deliverance", et enfin "Tower Of Strenght". Au total, ne manquent à l'appel (à mon sens) que "Like A Hurricane" (reprise de Neil Young mais parfaitement revisitée par The Mission) et "Love Me To Death".
Le groupe, et en particulier son chanteur, est en parfaite osmose avec le public : Hussey enchaîne les blagues entre les morceaux et boit une bouteille de Bordeaux, tandis que le public reprend en chœur certains refrains.
La querelle avec les Sisters of Mercy, plus de 20 ans après, et son sombre et charismatique leader Andrew Eldritch, ne semble pas éteinte, car Wayne Hussey nous demande notre avis sur le dernier (et unique) concert parisien du groupe, et semble ravi que nous le huions. Cependant, comme souvent, le chanteur rend hommage – ou lance une pirouette – à son ancien groupe en insérant un passage du "Gimme, Gimme, Gimme!" d'Abba (qui fut repris par les Sisters of Mercy) dans l'un de ses morceaux ! La dernière fois c'était "Marian" des Sisters, et l'antépénultième "Alice" dont les premières notes furent esquissées par Hussey – quel blagueur !
Au total, un très grand concert, grandiose et magique à souhait. Pas le meilleur de The Mission, mais un très bon moment.
En première partie, David R Black, un jeune groupe de Manchester pratiquant une power-pop efficace mais guère originale. Peu convaincant, malgré la présence d'une bassiste hyper sexy.
Puis vient enfin The Mission.
Public composé essentiellement de trentenaires (voire plus), très peu de goths.
Le groupe impressionne d'emblée par sa grande maîtrise, le guitariste Mark Thwaite (qui joua également avec Peter Murphy de Bauhaus) manie la Gibson Les Paul comme personne (pas Paul Personne, hein !?) et les talents du chanteur-guitariste Wayne Hussey – cette fois sobrement vêtu alors que la dernière fois il était très glam, mais toujours revêtu de ses éternelles lunettes noires – ne sont plus à prouver depuis son passage au sein des Sisters of Mercy. Les quatre savent allier puissance et finesse, énergie et émotion.
The Mission enchaîne les hymnes sous un déluge de décibels, alternant grands classiques, comme "Severina", "Butterfly On A Wheel" ou "Hands Across The Ocean", morceaux du dernier album (promo oblige – mais avec parcimonie), et chansons revisitées – "Like A Child Again" dans une version très électrique et énergique. J'aurais toutefois souhaité plus de morceaux anciens. Ils se rattrapent justement lors des rappels, en jouant 5 de leurs morceaux de bravoure, chefs-d'œuvre inégalés : "Serpent's Kiss" et "Wasteland", puis "Beyond The Pale" et "Deliverance", et enfin "Tower Of Strenght". Au total, ne manquent à l'appel (à mon sens) que "Like A Hurricane" (reprise de Neil Young mais parfaitement revisitée par The Mission) et "Love Me To Death".
Le groupe, et en particulier son chanteur, est en parfaite osmose avec le public : Hussey enchaîne les blagues entre les morceaux et boit une bouteille de Bordeaux, tandis que le public reprend en chœur certains refrains.
La querelle avec les Sisters of Mercy, plus de 20 ans après, et son sombre et charismatique leader Andrew Eldritch, ne semble pas éteinte, car Wayne Hussey nous demande notre avis sur le dernier (et unique) concert parisien du groupe, et semble ravi que nous le huions. Cependant, comme souvent, le chanteur rend hommage – ou lance une pirouette – à son ancien groupe en insérant un passage du "Gimme, Gimme, Gimme!" d'Abba (qui fut repris par les Sisters of Mercy) dans l'un de ses morceaux ! La dernière fois c'était "Marian" des Sisters, et l'antépénultième "Alice" dont les premières notes furent esquissées par Hussey – quel blagueur !
Au total, un très grand concert, grandiose et magique à souhait. Pas le meilleur de The Mission, mais un très bon moment.
Excellent ! 18/20 | par Gaylord |
Setlist :
Headshrinker
Hands Across The Ocean
Like A Child Again
Dumb
Severina
Keep It In The Family
Afterglow
Blush
Butterfly On A Wheel
Absolution
Naked & Savage
Evangeline
Grotesque
>>>
Serpent's Kiss
Wasteland
Beyond The Pale
Deliverance
>>>
Tower Of Strength
Headshrinker
Hands Across The Ocean
Like A Child Again
Dumb
Severina
Keep It In The Family
Afterglow
Blush
Butterfly On A Wheel
Absolution
Naked & Savage
Evangeline
Grotesque
>>>
Serpent's Kiss
Wasteland
Beyond The Pale
Deliverance
>>>
Tower Of Strength
En ligne
439 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages