Silver Apples
Paris [La Maroquinerie] - samedi 22 septembre 2012 |
Samedi, c'était l'automne. ça n'a échappé à personne, vu le temps qui plombait Paris ce weekend là. Dans ces cas là, la meilleure chose à faire, c'est s'enfermer à la Maroquinerie. Surtout que ce soir là une soirée Gonzai nous attend. Bien évidemment, synonyme de qualité. Après Damo Suzuki il y a quelques semaines, c'est au tour d'une autre légende de pointer le bout de ses rides rue Boyer...
On se retrouve autour d'une bière, le temps de laisser les amis arriver, la douce montée de Ménilmontant, à droite, direction une de mes salles préférées de Paris. On vérifie les heures de passage sur la porte, le temps de dire bonjour à un pote, on pénétre dans l'antre, juste à l'heure pour Egyptology. Evidemment, avec un concert qui débute à 18h30, on rate Juan Trip en solo, dommage.
La scène est bien remplie par les trois compères, ils ont toute la place qu'il faut (surtout comparé à l'estrade miniscule du Stakhanov Nantais où je les ai vus il y a peu). Ils déploient leur musique synthétique, le batteur impressionne avec son synthé modulaire, ses cymbales et ses pads, les deux autres barbus s'éclatent aussi visiblement (au moins autant que nous) à nous faire voyager dans leur monde, à grand renfort de nappes et d'une géniale "boîte à tempête" que l'un martèle sur la table.
Aqua Nebulla Oscillator ne m'avait pas vraiment laissé un souvenir impérissable lors des dernières prestations (notamment une première partie des Black Angels au Nouveau Casino), on s'éclipse donc un petit moment histoire de s'hydrater quelque peu (c'est important), puis retour à la cave. Profitant d'un public pour le moment clairsemé pour rejoindre le devant de la scène. Oui, l'appel du bar et de la vessie est indissociable du changement de scène, allez savoir pourquoi. Nous voilà les yeux rivés sur le bordel de Simeon. Car oui, on peut bien parler de bordel tant les pédales se juxtent sur les oscilloscopes, le tout géré de main de maitre par ce grand père, tellement content d'être là. L'an dernier au BBMix de Boulogne la distance gâchait quelque peu la symbiose entre lui et le public (en même temps, pour ce que je m'en rappelle...). Ici, même pas deux petits mètres nous séparent, le voir sourire, balancer ses boucles et narrer (plus que chanter) ses odes éléctroniques (''You & I'', ''I Don't Care What People Says'' ''Oscillations" et j'en passe), une transe s'empare de la fosse, un type qui n'est visiblement pas descendu depuis l'époque de Contact nous bouscule gentiment, le grand blond à coté de moi tente sans succès de choper la fille près de lui (oui, c'est indéniablement le terme adéquat), les sourires se lisent sur les visages, un véritable moment de béatitude, une communion psychédélique savamment orchestré par ce vieil homme au chapeau. Des moments tels qu'on voudrait qu'ils durent toute la nuit.
Malheureusement tout à une fin, à peine le temps d'échanger à propos de la fameuse "boite à tempête" avec Domotic que les gars de la sécu nous invitent gentiment à sortir. La fin de soirée s'écoule doucement entre la Miroiterie, la Pétanque, quelques pizzas, et le retour à la maison se fait des vinyls sous le bras, la tête pleine d'oscillations...
On se retrouve autour d'une bière, le temps de laisser les amis arriver, la douce montée de Ménilmontant, à droite, direction une de mes salles préférées de Paris. On vérifie les heures de passage sur la porte, le temps de dire bonjour à un pote, on pénétre dans l'antre, juste à l'heure pour Egyptology. Evidemment, avec un concert qui débute à 18h30, on rate Juan Trip en solo, dommage.
La scène est bien remplie par les trois compères, ils ont toute la place qu'il faut (surtout comparé à l'estrade miniscule du Stakhanov Nantais où je les ai vus il y a peu). Ils déploient leur musique synthétique, le batteur impressionne avec son synthé modulaire, ses cymbales et ses pads, les deux autres barbus s'éclatent aussi visiblement (au moins autant que nous) à nous faire voyager dans leur monde, à grand renfort de nappes et d'une géniale "boîte à tempête" que l'un martèle sur la table.
Aqua Nebulla Oscillator ne m'avait pas vraiment laissé un souvenir impérissable lors des dernières prestations (notamment une première partie des Black Angels au Nouveau Casino), on s'éclipse donc un petit moment histoire de s'hydrater quelque peu (c'est important), puis retour à la cave. Profitant d'un public pour le moment clairsemé pour rejoindre le devant de la scène. Oui, l'appel du bar et de la vessie est indissociable du changement de scène, allez savoir pourquoi. Nous voilà les yeux rivés sur le bordel de Simeon. Car oui, on peut bien parler de bordel tant les pédales se juxtent sur les oscilloscopes, le tout géré de main de maitre par ce grand père, tellement content d'être là. L'an dernier au BBMix de Boulogne la distance gâchait quelque peu la symbiose entre lui et le public (en même temps, pour ce que je m'en rappelle...). Ici, même pas deux petits mètres nous séparent, le voir sourire, balancer ses boucles et narrer (plus que chanter) ses odes éléctroniques (''You & I'', ''I Don't Care What People Says'' ''Oscillations" et j'en passe), une transe s'empare de la fosse, un type qui n'est visiblement pas descendu depuis l'époque de Contact nous bouscule gentiment, le grand blond à coté de moi tente sans succès de choper la fille près de lui (oui, c'est indéniablement le terme adéquat), les sourires se lisent sur les visages, un véritable moment de béatitude, une communion psychédélique savamment orchestré par ce vieil homme au chapeau. Des moments tels qu'on voudrait qu'ils durent toute la nuit.
Malheureusement tout à une fin, à peine le temps d'échanger à propos de la fameuse "boite à tempête" avec Domotic que les gars de la sécu nous invitent gentiment à sortir. La fin de soirée s'écoule doucement entre la Miroiterie, la Pétanque, quelques pizzas, et le retour à la maison se fait des vinyls sous le bras, la tête pleine d'oscillations...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
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