Noir Désir
Dies Irae |
Label :
Barclay |
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Et Noir Désir de carburer à la rage. Et à "La Rage" de débuter Dies Irae.
La tournée triomphale du groupe bordelais durant l'année 1993, à l'intérieur puis à l'extérieur de nos frontières de festivals en petites salles, s'est achevée, ce qui amène à ce double album live rempli d'une intensité brute et permanente, ce qui ne change (presque) trop en rien les onze titres de l'album Tostaky qui sont représentés mais électrise sauvagement les onze autres parmi les anciens voire les classiques incontournables. "Le Fleuve", par exemple, est couvert d'un lit de feu alimenté par la guitare incendiaire de Serge Teyssot-Gay. Et que dire de "What I Need", "No No No", "La Chaleur", "Les Ecorchés", en passant par les reprises de "Long Time Man" (Nick Cave) et du concassé/massacré "I Want You" (les Beatles), où souvent (mais pas en permanence) Bertrand Cantat, quand de sa voix il ne calme pas une hystérie collective de groupies à la fin de "Marlène", répit avec le névrotique "Oublié" et autres, s'égosille à s'en abîmer le larynx ?
L'ensemble des vingt deux morceaux joués sur des lieux différents et ponctué par un "En Route Pour La Joie" du feu de Dieu furieusement festif et libérateur, sort vraiment cohérent grâce à de soucieuses sélections de la part des musiciens qui ne furent certainement pas sans rigueur. On pourra reprocher quelquefois le chant parfois en retrait ou le son un peu trop crade.
Sans édulcorant. Rien que du brut, du condensé fiévreux de sueurs palpables et vaporeux. Noir Désir est allé au bout de ce qu'il pouvait donné en fureur en studio et en concert. On en concluera au bout du Jour de Colère, un apogée d'une période qui s'achève pour le groupe qui sera amené ensuite à se renouveler.
La tournée triomphale du groupe bordelais durant l'année 1993, à l'intérieur puis à l'extérieur de nos frontières de festivals en petites salles, s'est achevée, ce qui amène à ce double album live rempli d'une intensité brute et permanente, ce qui ne change (presque) trop en rien les onze titres de l'album Tostaky qui sont représentés mais électrise sauvagement les onze autres parmi les anciens voire les classiques incontournables. "Le Fleuve", par exemple, est couvert d'un lit de feu alimenté par la guitare incendiaire de Serge Teyssot-Gay. Et que dire de "What I Need", "No No No", "La Chaleur", "Les Ecorchés", en passant par les reprises de "Long Time Man" (Nick Cave) et du concassé/massacré "I Want You" (les Beatles), où souvent (mais pas en permanence) Bertrand Cantat, quand de sa voix il ne calme pas une hystérie collective de groupies à la fin de "Marlène", répit avec le névrotique "Oublié" et autres, s'égosille à s'en abîmer le larynx ?
L'ensemble des vingt deux morceaux joués sur des lieux différents et ponctué par un "En Route Pour La Joie" du feu de Dieu furieusement festif et libérateur, sort vraiment cohérent grâce à de soucieuses sélections de la part des musiciens qui ne furent certainement pas sans rigueur. On pourra reprocher quelquefois le chant parfois en retrait ou le son un peu trop crade.
Sans édulcorant. Rien que du brut, du condensé fiévreux de sueurs palpables et vaporeux. Noir Désir est allé au bout de ce qu'il pouvait donné en fureur en studio et en concert. On en concluera au bout du Jour de Colère, un apogée d'une période qui s'achève pour le groupe qui sera amené ensuite à se renouveler.
Très bon 16/20 | par Pascha |
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