Noir Désir
Belfort [Les Eurockéennes, Grande Scène] - samedi 05 juillet 1997 |
Ce devait être le fait de ne pas être dans le bon angle, face à l'écran géant et non face à la scène. Ce devait être dû à la fatigue, les chaussures collées dans la boue et les pulls gorgés comme des serpillières qui tardaient à sécher. Le fait de s'être situés dans l'allée à supporter des allers et retours de festivaliers. Ou bien le fait que nous avions participé collectivement à une scène en tournage pour "Charity Business" avant le concert de FFF... Enfin, bon, ça...!
"Salut à vous, jeunes et moins jeunes!" lança Bertrand Cantat. Noir Désir, enfin pour la première fois mais pas dans la meilleure disposition, pour nous, un pote et moi. Il était impossible de s'approcher davantage. La foule avait atteint une densité importante depuis bien longtemps devant la Grande Scène. Quoi de plus normal ? Le groupe bordelais avait gagné en notoriété. 666.667 Club, à sa sortie, avait quand même suscité des discussions entre potes : "le groupe serait devenu commercial, l'album n'est pas terrible, etc..." enfin le même tintouin de jeunes cons énervés que le groupe soit devenu énorme dans cette seconde moitié des années 1990.
Le concert commençant, "Un Jour En France" déclencha la première vague, puis suivit "Fin De Siècle". Tout se passa bien et puis voilà : "Remercions Coca Cola qui comme nous est une sorte de médicament", quelque chose comme ça. Noir Désir vendu ? FFF avait fait le même coup peu de temps avant. Comme une logique à la situation, "The Holy Economic War" poursuivit. Cantat fit son numéro de transe, ironique, contrarié, cherchant apparemment l'excuse (?). On ne sut pas trop! Le pote qui m'accompagnait et qui adorait pourtant le groupe finit par en avoir marre et me dévoiler la face.
Après le passage acoustique du concert (Cantat avait besoin sans doute de se reposer la voix), on leva l'ancre du sol boueux et collant, au démarrage d'un très long "Lazy" qui résonna encore au loin, au moment de sortir du site de Malsaucy.
"Salut à vous, jeunes et moins jeunes!" lança Bertrand Cantat. Noir Désir, enfin pour la première fois mais pas dans la meilleure disposition, pour nous, un pote et moi. Il était impossible de s'approcher davantage. La foule avait atteint une densité importante depuis bien longtemps devant la Grande Scène. Quoi de plus normal ? Le groupe bordelais avait gagné en notoriété. 666.667 Club, à sa sortie, avait quand même suscité des discussions entre potes : "le groupe serait devenu commercial, l'album n'est pas terrible, etc..." enfin le même tintouin de jeunes cons énervés que le groupe soit devenu énorme dans cette seconde moitié des années 1990.
Le concert commençant, "Un Jour En France" déclencha la première vague, puis suivit "Fin De Siècle". Tout se passa bien et puis voilà : "Remercions Coca Cola qui comme nous est une sorte de médicament", quelque chose comme ça. Noir Désir vendu ? FFF avait fait le même coup peu de temps avant. Comme une logique à la situation, "The Holy Economic War" poursuivit. Cantat fit son numéro de transe, ironique, contrarié, cherchant apparemment l'excuse (?). On ne sut pas trop! Le pote qui m'accompagnait et qui adorait pourtant le groupe finit par en avoir marre et me dévoiler la face.
Après le passage acoustique du concert (Cantat avait besoin sans doute de se reposer la voix), on leva l'ancre du sol boueux et collant, au démarrage d'un très long "Lazy" qui résonna encore au loin, au moment de sortir du site de Malsaucy.
Passable 11/20 | par Pascha |
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