Of Montreal
The Gay Parade |
Label :
Bar / None |
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La pochette flashy qui pique, le titre qu'Interpol n'utilisera sans doute jamais, et on a tout de suite compris. Bienvenue dans un monde où la mère de Bambi est toujours en vie, où les Bisounours et les Teletubbies font des courses de poney, où le vilain Gaylord ne rôde pas à la sortie des maternelles. Un monde où l'on ne mange que des glaces à la fraise et des bonbons Haribo c'est beau la vie. Un monde trop glucose.
Sûr, tout n'est pas rose. Pas totalement. Dans ses meilleurs moments même ("The Miniature Philosopher", "A Collection Of Poems About Water"), The Gay Parade flancherait presque du côté délavé de la vie. Presque. Parce que sinon c'est quand même "Good Day Sunshine" à tous les étages, "Yellow Submarine" à tous les niveaux. Whaou whaou. Des parpaings de clownerie beatlesque, de psyché vaudevillesque, entassés les uns sur les autres. Une seule et même grande chanson de trois quarts d'heure en fait. Du concept album.
C'est donc là qu'il s'agit pas de tortiller, de renifler, de léchouiller. Faut pas faire son précieux, faut tout avaler, d'un coup. C'est bien la seule façon d'apprécier à sa juste mesure démesurée ce gloubi boulga qui sent bon les poppers. S'empiffrer sans honte de ce carnaval des simplets, de ces fragiles niaiseries mélodiques, de ces gazouillis harmoniques chantés par des chorales de Flanders. Aller jusqu'à l'écœurement. C'est fait pour ça.
C'était le bon temps. C'était avant que Kevin Barnes ne découvre la boîte à pets et se pâme de succès avec d'immenses étrons diarrhéiques qui font bip bip. En ce temps-là m'sieur dame, Of Montreal jouait dans la cour des groupes passablement intéressant. Et il gagnait souvent.
Sûr, tout n'est pas rose. Pas totalement. Dans ses meilleurs moments même ("The Miniature Philosopher", "A Collection Of Poems About Water"), The Gay Parade flancherait presque du côté délavé de la vie. Presque. Parce que sinon c'est quand même "Good Day Sunshine" à tous les étages, "Yellow Submarine" à tous les niveaux. Whaou whaou. Des parpaings de clownerie beatlesque, de psyché vaudevillesque, entassés les uns sur les autres. Une seule et même grande chanson de trois quarts d'heure en fait. Du concept album.
C'est donc là qu'il s'agit pas de tortiller, de renifler, de léchouiller. Faut pas faire son précieux, faut tout avaler, d'un coup. C'est bien la seule façon d'apprécier à sa juste mesure démesurée ce gloubi boulga qui sent bon les poppers. S'empiffrer sans honte de ce carnaval des simplets, de ces fragiles niaiseries mélodiques, de ces gazouillis harmoniques chantés par des chorales de Flanders. Aller jusqu'à l'écœurement. C'est fait pour ça.
C'était le bon temps. C'était avant que Kevin Barnes ne découvre la boîte à pets et se pâme de succès avec d'immenses étrons diarrhéiques qui font bip bip. En ce temps-là m'sieur dame, Of Montreal jouait dans la cour des groupes passablement intéressant. Et il gagnait souvent.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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