Of Montreal
Cherry Peel |
Label :
Bar / None |
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De la pure pop! Loin des compositions complexes et barrées à venir, la première galette d'Of Montreal est un disque pop dans droite lignée des Beach Boys. Une simplicité instrumentale stricte, des harmonies vocales à foison, des mélodies limpides et pures comme du Brian Wilson et des textes mélancoliques au possible. Même les coincés qui trouvent ce groupe "bizarre" voire scandaleusement déviant pourraient s'y retrouver dans cette suite de morceaux délicieux à l'impact immédiat.
Preuve en est d'ailleurs que Kevin Barnes est un orfèvre de la composition pop. Dépouillées de tous artifices, les mélodies rayonnent de couleurs et de magnétisme. Une simple guitare, acoustique ou électrique, et une session rythmique basique soutiennent la voix nasillarde de Kevin Barnes. Aucun arrangement, aucun clavier. Rien qui viendrait dénaturer la pureté mélodique. La production typique du collectif Elephant 6, soit un enregistrement live avec le minimum syndical, vient parachever la touche d'authenticité nécessaire à ce type de sucreries naïves.
Les textes quand à eux abordent presque tous le mystère le plus incompréhensible de l'humanité: les filles. Et la seule chose que peut faire un pauvre gars déprimé avec sa guitare, c'est se débarrasser de ses peines de coeur en les insufflant tels quels à des mélopées basiques. En ressort une bonne pelletée de titres au charme envoutant où Kevin Barnes nous livre ses tracas divers. Il y a d'abord l'étouffant "Montreal" qui inspira le nom du groupe. Puis des complaintes déchirantes telles "When You're Loved Like You Are", "In Dreams I Dance With You" ou "Baby". Même quand le tempo s'accélère, la tristesse des paroles vient casser l'ambiance colorée. "Don't Ask Me to Explain" ou "I Was Watching Your Eyes" ne trompent personne. Tout le monde s'est déjà fait larguer et connait ce sentiment de déprime. Kevin Barnes ne pourra pas cacher sa tristesse derrière un masque jovial et prétendument enjoué.
Du coup, Cherry Peel fait du bien au moral en cas de détresse sentimentale. On se sent moins seul...
Preuve en est d'ailleurs que Kevin Barnes est un orfèvre de la composition pop. Dépouillées de tous artifices, les mélodies rayonnent de couleurs et de magnétisme. Une simple guitare, acoustique ou électrique, et une session rythmique basique soutiennent la voix nasillarde de Kevin Barnes. Aucun arrangement, aucun clavier. Rien qui viendrait dénaturer la pureté mélodique. La production typique du collectif Elephant 6, soit un enregistrement live avec le minimum syndical, vient parachever la touche d'authenticité nécessaire à ce type de sucreries naïves.
Les textes quand à eux abordent presque tous le mystère le plus incompréhensible de l'humanité: les filles. Et la seule chose que peut faire un pauvre gars déprimé avec sa guitare, c'est se débarrasser de ses peines de coeur en les insufflant tels quels à des mélopées basiques. En ressort une bonne pelletée de titres au charme envoutant où Kevin Barnes nous livre ses tracas divers. Il y a d'abord l'étouffant "Montreal" qui inspira le nom du groupe. Puis des complaintes déchirantes telles "When You're Loved Like You Are", "In Dreams I Dance With You" ou "Baby". Même quand le tempo s'accélère, la tristesse des paroles vient casser l'ambiance colorée. "Don't Ask Me to Explain" ou "I Was Watching Your Eyes" ne trompent personne. Tout le monde s'est déjà fait larguer et connait ce sentiment de déprime. Kevin Barnes ne pourra pas cacher sa tristesse derrière un masque jovial et prétendument enjoué.
Du coup, Cherry Peel fait du bien au moral en cas de détresse sentimentale. On se sent moins seul...
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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