Ghinzu
Electronic Jacuzzi |
Label :
Dragoon |
||||
Personnellement j'ai découvert, Ghinzu, ce groupe à nom de couteau japonais, à travers l'album Blow. Par la suite, ce fut la croix et la bannière pour retrouver son grand frère. Enfin, après des jours de recherches intensives, je tenais entre mes mains fébriles ce jacuzzi électronique, premier album du groupe bruxellois...
Première claque dans la figure ! Et quelle claque mes amis, quelle claque !
Tout commence par une jolie mélodie au piano, vite rattrapée par une basse langoureuse et une batterie sympathique. Le nom de cette chanson ? Dolly... "Dolly Fisher". En un rien de temps le refrain nous prend au corps, ainsi qu'une irrésistible envie de danser. S'ensuit le fantastique "Dragon", un des seuls morceaux que le groupe joue encore sur scène à l'heure actuelle. La bête mythique se dresse, crache ses flammes électriques et ébouillante rapidement nos tympans ! D'autres morceaux surgissent alors tantôt puissant ("Electronic Jacuzzi", "R3 D3", le gigantisme "Dracula Cow Boy"), tantôt étrange et décalé (l'instrumental "Revlis", le très asiatique "Get Up"), tous contribuant à former cet excellent mélange.
Et puis, il y a les morceaux qu'on ne se lasse pas d'écouter... (la trilogie, en quelque sorte) : Débutée avec "Toughts Behind The Scene", suivie par "Turn Up The Satan", deux morceaux terriblement sombres et pourtant si rassurants. Comme si le groupe voulait nous montrer que malgré les épreuves, tout finiras par s'arranger . Et comme dans la plupart des trilogies, le meilleur nous viens toujours en dernier lieu (sauf dans Crocodile Dundee... mais bon, c'est une autre histoire !), c'est "One Shot Ballerina" qui ferme la marche. Un piano, une voix. Incroyable ! Ce bain bulle automatique se termine magistralement avec le morceau "Bingo It's Heaven" qui nous laisse comme un petit goût de paradis en bouche.
Au final, le premier Ghinzu apparaît comme une œuvre drôlement bien ficelée, vachement bien foutue, terriblement émouvante, parfaitement 'survoltante'...tout ça dans un premier album !
La suite, on la connaît... pour l'instant. L'explosif "Blow"!
Espérons que le succès croissant du groupe ne le fasse pas glisser vers la facilité, on y perdrait beaucoup !
Première claque dans la figure ! Et quelle claque mes amis, quelle claque !
Tout commence par une jolie mélodie au piano, vite rattrapée par une basse langoureuse et une batterie sympathique. Le nom de cette chanson ? Dolly... "Dolly Fisher". En un rien de temps le refrain nous prend au corps, ainsi qu'une irrésistible envie de danser. S'ensuit le fantastique "Dragon", un des seuls morceaux que le groupe joue encore sur scène à l'heure actuelle. La bête mythique se dresse, crache ses flammes électriques et ébouillante rapidement nos tympans ! D'autres morceaux surgissent alors tantôt puissant ("Electronic Jacuzzi", "R3 D3", le gigantisme "Dracula Cow Boy"), tantôt étrange et décalé (l'instrumental "Revlis", le très asiatique "Get Up"), tous contribuant à former cet excellent mélange.
Et puis, il y a les morceaux qu'on ne se lasse pas d'écouter... (la trilogie, en quelque sorte) : Débutée avec "Toughts Behind The Scene", suivie par "Turn Up The Satan", deux morceaux terriblement sombres et pourtant si rassurants. Comme si le groupe voulait nous montrer que malgré les épreuves, tout finiras par s'arranger . Et comme dans la plupart des trilogies, le meilleur nous viens toujours en dernier lieu (sauf dans Crocodile Dundee... mais bon, c'est une autre histoire !), c'est "One Shot Ballerina" qui ferme la marche. Un piano, une voix. Incroyable ! Ce bain bulle automatique se termine magistralement avec le morceau "Bingo It's Heaven" qui nous laisse comme un petit goût de paradis en bouche.
Au final, le premier Ghinzu apparaît comme une œuvre drôlement bien ficelée, vachement bien foutue, terriblement émouvante, parfaitement 'survoltante'...tout ça dans un premier album !
La suite, on la connaît... pour l'instant. L'explosif "Blow"!
Espérons que le succès croissant du groupe ne le fasse pas glisser vers la facilité, on y perdrait beaucoup !
Excellent ! 18/20 | par Mojo Pin |
Posté le 15 avril 2007 à 11 h 29 |
Le premier album des belges de Ghinzu a d'abord été autoproduit en créant leur propre label Dragoon. Ghinzu signera ensuite le label Bang!. Si nous on les connaît pour leur second album Blow, cet album vaut le détour.
Ghinzu produit avec ce premier album des morceaux qui sont prometteurs et beaucoup plus simples que le second album. De nombreuses plages mettent en évidence la voix du chanteur John Stargasm par un piano et une faible batterie comme sur les chansons "Thoughs Behind The Scene" ou "One Shot Ballarina" et "Bingo It's Heaven". Parmi ces chansons mélancoliques des plages plus énergiques qui se rapprochent d'une pop anglaise actuelle (proche de Muse).
Cet album est réussi pour la voix du chanteur capable d'être des plus reposantes pour passer à une fureur diabolique. La simplicité de l'album n'enlève pas au charme de celui-ci et de longues minutes instrumentales dans certaines chansons sont un vrai plaisir. Ce qui est peut être un peu moins bon est qu'il n'apporte pas de nouveautés et reprend des chemins ultra balisés.
En résumé un premier album solide et réussi qui espère aux suivants même si il est dans l'ensemble un peu trop mélancolique à mon goût.
Ghinzu produit avec ce premier album des morceaux qui sont prometteurs et beaucoup plus simples que le second album. De nombreuses plages mettent en évidence la voix du chanteur John Stargasm par un piano et une faible batterie comme sur les chansons "Thoughs Behind The Scene" ou "One Shot Ballarina" et "Bingo It's Heaven". Parmi ces chansons mélancoliques des plages plus énergiques qui se rapprochent d'une pop anglaise actuelle (proche de Muse).
Cet album est réussi pour la voix du chanteur capable d'être des plus reposantes pour passer à une fureur diabolique. La simplicité de l'album n'enlève pas au charme de celui-ci et de longues minutes instrumentales dans certaines chansons sont un vrai plaisir. Ce qui est peut être un peu moins bon est qu'il n'apporte pas de nouveautés et reprend des chemins ultra balisés.
En résumé un premier album solide et réussi qui espère aux suivants même si il est dans l'ensemble un peu trop mélancolique à mon goût.
Sympa 14/20
Posté le 16 septembre 2008 à 21 h 26 |
Dure épreuve que de chroniquer le premier album de ce groupe. Attachant mais rempli d'imperfection, entraînant parfois mais trop long à d'autres endroits, on sent le manque de maîtrise dont le groupe fait preuve en studio.
Ainsi, certains longs traits qui passent fantastiquement en live où le groupe se surpassent, paraissent ici bien répétitifs. Et c'est souvent les fins des chansons qui souffrent le plus de ce gros défaut.
Dommage car les compositions sont très réussites, les mélodies très bien senties et le groupe possèdent un vrai feeling et tient bien son style propre.
Le refrain de "R2 D3", la montée en puissance de "Dracula Cowboy", la partie chantée de "Electronic Jaccuzi" ou la touchante balade "One Shot Ballerina" vous emporte vraiment loin dans l'univers du groupe, mélange d'influence peuplé de dragons, de dessins animés japonais, d'absurde et de poésie.
Un premier album très encourageant, maladroit mais touchant.
Ainsi, certains longs traits qui passent fantastiquement en live où le groupe se surpassent, paraissent ici bien répétitifs. Et c'est souvent les fins des chansons qui souffrent le plus de ce gros défaut.
Dommage car les compositions sont très réussites, les mélodies très bien senties et le groupe possèdent un vrai feeling et tient bien son style propre.
Le refrain de "R2 D3", la montée en puissance de "Dracula Cowboy", la partie chantée de "Electronic Jaccuzi" ou la touchante balade "One Shot Ballerina" vous emporte vraiment loin dans l'univers du groupe, mélange d'influence peuplé de dragons, de dessins animés japonais, d'absurde et de poésie.
Un premier album très encourageant, maladroit mais touchant.
Très bon 16/20
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