Of Montreal
Aldhils Arboretum |
Label :
Kindercore |
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Le plus barré des groupes d'Athens sort en 2002 Aldhils Arboretum, un album charnière pour sa carrière. La construction en album conceptuel est abandonnée au profit d'un traditionnel album enchaînant les titres sans relation directe. Ce changement est mis au profit d'une accessibilité salvatrice et salutaire pour le groupe.
L'entrée dans l'univers bariolé du groupe en étant facilitée, Of Montreal va enfin pouvoir toucher un auditoire plus large que les éternels curieux en quête de pop ensoleillée. Même la pochette plus épurée pourrait donner envie aux réfractaires. Mais, heureusement, le contenu reste toujours aussi barré. Le fait d'être bridé sur des formats plus courts permet même aux compositions d'atteindre une consistance inédite. Tout devant être plié en trois minutes maximum, chaque titre va à l'essentiel évitant les extrapolations confuses des disques précédents. On se retrouve donc avec un enchaînement de vignettes colorées succulentes pour les amateurs et dégoulinantes pour les autres.
Comme d'habitude il faudra des dizaines d'écoutes pour assimiler la finesse des morceaux et la richesse des arrangements. La variété des instruments utilisés, les changements de rythmes, les paroles mystérieuses, les bricolages divers rendent chaque titre unique sans pour autant influer sur la cohérence de l'ensemble. Certains morceaux sautent tout de suite aux oreilles : "Jennifer Louise", tube pop magnifiquement articulé autour d'une guitare sixties, "Kissing In The Grass", ballade au rythme langoureux soutenue par une clarinette rendant le tout précieux et velouté ou encore "Pancakes For One" qui, sous des paroles naïves, évolue en une montée psychédélique du plus bel effet. Le reste demandera un effort supplémentaire et une attention toute particulière pour se laisser apprivoiser. Mais finalement, tout est superbement calibré. Le rendu de l'ensemble est impeccable malgré la complexité.
Après la sortie de Aldhils Arboretum, Of Montreal partira en sucette : le multi-instrumentiste Derek Almstead, fondateur du groupe avec Kevin Barnes, ainsi que Andy Gonzales quittent le groupe. Barnes se retrouve donc seul pour composer, jouer et enregistrer les albums de son groupe. Pas un problème pour lui, avec l'expérience de Aldhils Arboretum, la route est toute tracée pour le chef d'oeuvre Satanic Panic In The Attic...
L'entrée dans l'univers bariolé du groupe en étant facilitée, Of Montreal va enfin pouvoir toucher un auditoire plus large que les éternels curieux en quête de pop ensoleillée. Même la pochette plus épurée pourrait donner envie aux réfractaires. Mais, heureusement, le contenu reste toujours aussi barré. Le fait d'être bridé sur des formats plus courts permet même aux compositions d'atteindre une consistance inédite. Tout devant être plié en trois minutes maximum, chaque titre va à l'essentiel évitant les extrapolations confuses des disques précédents. On se retrouve donc avec un enchaînement de vignettes colorées succulentes pour les amateurs et dégoulinantes pour les autres.
Comme d'habitude il faudra des dizaines d'écoutes pour assimiler la finesse des morceaux et la richesse des arrangements. La variété des instruments utilisés, les changements de rythmes, les paroles mystérieuses, les bricolages divers rendent chaque titre unique sans pour autant influer sur la cohérence de l'ensemble. Certains morceaux sautent tout de suite aux oreilles : "Jennifer Louise", tube pop magnifiquement articulé autour d'une guitare sixties, "Kissing In The Grass", ballade au rythme langoureux soutenue par une clarinette rendant le tout précieux et velouté ou encore "Pancakes For One" qui, sous des paroles naïves, évolue en une montée psychédélique du plus bel effet. Le reste demandera un effort supplémentaire et une attention toute particulière pour se laisser apprivoiser. Mais finalement, tout est superbement calibré. Le rendu de l'ensemble est impeccable malgré la complexité.
Après la sortie de Aldhils Arboretum, Of Montreal partira en sucette : le multi-instrumentiste Derek Almstead, fondateur du groupe avec Kevin Barnes, ainsi que Andy Gonzales quittent le groupe. Barnes se retrouve donc seul pour composer, jouer et enregistrer les albums de son groupe. Pas un problème pour lui, avec l'expérience de Aldhils Arboretum, la route est toute tracée pour le chef d'oeuvre Satanic Panic In The Attic...
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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