Pond
Beard, Wives, Denim |
Label :
Modular |
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L'Australie ! Après mes chouchous You Am I, un petit détour furtif par le chef de file Tame Impala puis une longue histoire d'amour en continu aux côtés des King Gizzard, je poursuis mon périple dans les contrées désertiques du rock psychédélique outre-Indien avec Pond. Débuté comme un projet musical collaboratif, la formation ne se pose pas de limites dans l'espace ou le temps, publiant au gré des envies depuis 2008.
Comme d'habitude, c'est une écoute au hasard qui permet le coup de foudre, à savoir cet album.
Le voyage commence sur les chapeaux de roues avec "Fantastic Explosion Of Time", au riff épileptique, une mise en bouche au goût de dynamite qui plante un décor chaotique. À la production (et derrière les fûts), j'ai nommé le tentaculaire Kevin Parker, lequel imprime un son caractéristique de guitares en montagnes russes et de claviers intergalactiques. Des pistes comme "Elegant Design", "Sorry I Was Under The Sky" ou "Eye Pattern Blindness" singent sans merci le Space Rock épique de Tame Impala, d'une manière si évidente que la recette peut paraître lassante, mais l'énergie demeure intacte. Le parolier Nick Allbrook, sorte d'illuminé aux coiffures extravagantes éructe, glapit, fredonne, délivrant une palette colorée d'ambiances psych-pop gourmandes. Entre mélodies lancinantes ("Allergies") et rock explosif ("Leisure Pony"), le groupe navigue, un peu au hasard, distillant des jams à rallonge qui deviennent bien vite une signature. "Moth Wings" est un hommage au post-punk désuet des Chk! Chk! Chk!, tandis que la bonhommie de "Dig Brother" rappelle les premiers Dandy Warhols. La fanfare se termine de manière assez convenue sur une note acoustico-bluesly, "Moreno's Bend", conclusion sympathique.
Pond se perd dans ce disque, flânant naïvement, gambadant au travers d'une mosaïque psychédélique qui, par son manque assez évident de cohérence, devient au final très attachante.
Comme d'habitude, c'est une écoute au hasard qui permet le coup de foudre, à savoir cet album.
Le voyage commence sur les chapeaux de roues avec "Fantastic Explosion Of Time", au riff épileptique, une mise en bouche au goût de dynamite qui plante un décor chaotique. À la production (et derrière les fûts), j'ai nommé le tentaculaire Kevin Parker, lequel imprime un son caractéristique de guitares en montagnes russes et de claviers intergalactiques. Des pistes comme "Elegant Design", "Sorry I Was Under The Sky" ou "Eye Pattern Blindness" singent sans merci le Space Rock épique de Tame Impala, d'une manière si évidente que la recette peut paraître lassante, mais l'énergie demeure intacte. Le parolier Nick Allbrook, sorte d'illuminé aux coiffures extravagantes éructe, glapit, fredonne, délivrant une palette colorée d'ambiances psych-pop gourmandes. Entre mélodies lancinantes ("Allergies") et rock explosif ("Leisure Pony"), le groupe navigue, un peu au hasard, distillant des jams à rallonge qui deviennent bien vite une signature. "Moth Wings" est un hommage au post-punk désuet des Chk! Chk! Chk!, tandis que la bonhommie de "Dig Brother" rappelle les premiers Dandy Warhols. La fanfare se termine de manière assez convenue sur une note acoustico-bluesly, "Moreno's Bend", conclusion sympathique.
Pond se perd dans ce disque, flânant naïvement, gambadant au travers d'une mosaïque psychédélique qui, par son manque assez évident de cohérence, devient au final très attachante.
Très bon 16/20 | par Lulum |
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