Death Cab For Cutie
Narrows Stairs |
Label :
Atlantic |
||||
Via son projet principal, Death Cab, Ben Gibbard nous a toujours habitués à une subtile leçon de songwriting pop: mélodie simple mais marquante, arrangements souples la mettant en valeur et voix haut perchée des plus sucrées, le tout avec une spontanéité désarmante.
Première surprise: le morceau d'ouverture "I Will Posses Your Heart", si on exclut la courte introduction, est un morceau fleuve de 8:35. Et une vraie réussite. Une partie de batterie à tomber (Gibbard étant d'ailleurs prof de batterie à la base), une ligne de basse ultra mélodique. Et le groupe qui laisse éclater son sens de la mélodie qui fait mouche. On s'attend alors au meilleur; tient-on là le chef d'œuvre du groupe?
Les morceaux défilent et on a l'impression d'avoir affaire à un album finalement somme toute classique: "No Sunlight", "You Can Do Better Than Me" ou "Pity And Fear" restent des morceaux honorables. Gibbard se laisse aller et essaye, plus qu'à l'accoutumée, de nous arracher une petite larme. Pourquoi pas.
Là où le bât blesse, c'est quand le groupe surjoue légèrement. "Talking Bird" semble un peu poussif, comme si le groupe avait voulu fusionner à sa pop la grandiloquence d'un Explosions In The Sky. Tout comme "Your Twin Size Bed" et ses guitares aérées ou "The Ice Is Getting Finner" et sa batterie martiale. L'essai s'avère peu concluant: l'effort pour se renouveler est louable mais le tout rien bien trop naïf. La douceur du chant perd de sa grâce en tentant le lyrisme.
Un album de bonne facture, mais qui aura eu les yeux plus gros que le ventre. Le tout reste sympathique, grâce à l'évident sens de la mélodie qui tient le tout mais on regrette un peu la simplicité qui faisait la force de leurs compositions sur Plans ou Transatlanticism.
Première surprise: le morceau d'ouverture "I Will Posses Your Heart", si on exclut la courte introduction, est un morceau fleuve de 8:35. Et une vraie réussite. Une partie de batterie à tomber (Gibbard étant d'ailleurs prof de batterie à la base), une ligne de basse ultra mélodique. Et le groupe qui laisse éclater son sens de la mélodie qui fait mouche. On s'attend alors au meilleur; tient-on là le chef d'œuvre du groupe?
Les morceaux défilent et on a l'impression d'avoir affaire à un album finalement somme toute classique: "No Sunlight", "You Can Do Better Than Me" ou "Pity And Fear" restent des morceaux honorables. Gibbard se laisse aller et essaye, plus qu'à l'accoutumée, de nous arracher une petite larme. Pourquoi pas.
Là où le bât blesse, c'est quand le groupe surjoue légèrement. "Talking Bird" semble un peu poussif, comme si le groupe avait voulu fusionner à sa pop la grandiloquence d'un Explosions In The Sky. Tout comme "Your Twin Size Bed" et ses guitares aérées ou "The Ice Is Getting Finner" et sa batterie martiale. L'essai s'avère peu concluant: l'effort pour se renouveler est louable mais le tout rien bien trop naïf. La douceur du chant perd de sa grâce en tentant le lyrisme.
Un album de bonne facture, mais qui aura eu les yeux plus gros que le ventre. Le tout reste sympathique, grâce à l'évident sens de la mélodie qui tient le tout mais on regrette un peu la simplicité qui faisait la force de leurs compositions sur Plans ou Transatlanticism.
Sympa 14/20 | par Drazorback |
En ligne
575 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages