Death Cab For Cutie
The Photo Album |
Label :
Barsuk |
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Il y a des disques de temps en temps qui infligent de très grosses déceptions. Et pas simplement parce qu'on vous en a fait leur éloge un peu plus tôt ou que vous en avez juste entendus du bien, mais parce que le contenu qu'ils vous révèlent est juste très inégal, ce qui discrédite un peu le tout.
Et si cette chronique commence sur ces mots, c'est que The Photo Album pourrait être un très bon exemple de ce genre de disque (mais vous vous en doutiez...).
Entre coups de génie et chansonnettes ennuyantes ou plutôt entre chansonnettes ennuyantes, chansonnettes ennuyantes, chansonnettes ennuyantes, chansonnettes ennuyantes, et coups de génie, on a vite fait de se tirer les cheveux.
Et pourtant, on sent au fond que ces 4 garçons ont sûrement du talent, mais talent sûrement entravé par ce succès auprès du grand public, qui pousse plus à faire dans la chanson sans âme et sans profondeur que dans le morceau raffiné, donc plus difficile d'accès et qui demande donc une attention plus grande, plus profonde, de la part de l'auditeur.
De larges zones 'creuses' sur cette galette donc, voire carrément amères quand le groupe a décidé de ratisser vraiment large.. Et ça peut vraiment sonner très mauvais par moments. Comment, à l'écoute de "I Was A Kaleidoscope", "Why You'd Want To Live Here" ou "Blacking Out The Friction", ne pas penser à ces pseudos groupes grand publique à la The Used ou à la Green Day (une hyperbole un peu méchante permettra ici d'illustrer parfaitement le problème) ? Comment ne pas s'irriter face à ces rythmes d'un commun déplorable, cette voix poussée à un stade de niaiserie gênante, ces riffs usés jusqu'à la moelle, alors qu'en contradiction avec tout ça, "Information Travels Faster" et son duo piano-vocal ne peut que vous laisser 'encharmé', ou encore "Debate Exposes Doubt" et son impressionnant final, très long, entièrement instrumental et d'une grâce rare et touchante, restera figée aux oreilles de tous ceux qui auront pris la peine de l'écouter dans des conditions adaptées.
On pourra tout de même reconnaître un part d'habilité de la part de cette formation, qui, se met à la portée de la masse, mais fait passer en même temps de petits messages cachés type 'Mais Death Cab For Cutie c'est pas forcément ce que tu pourrais croire, ce que l'apparence pourrait te laisser penser'...
Que de déceptions donc, ou plutôt belle démonstration du bridage du radieux par la masse. Et ce phénomène n'ira probablement (et naturellement) pas en s'arrangeant avec le temps... Dans tous les cas, nous resterons nostalgiques quant à ces rares petites perles largement déconsidérées sur ce disques.
Et si cette chronique commence sur ces mots, c'est que The Photo Album pourrait être un très bon exemple de ce genre de disque (mais vous vous en doutiez...).
Entre coups de génie et chansonnettes ennuyantes ou plutôt entre chansonnettes ennuyantes, chansonnettes ennuyantes, chansonnettes ennuyantes, chansonnettes ennuyantes, et coups de génie, on a vite fait de se tirer les cheveux.
Et pourtant, on sent au fond que ces 4 garçons ont sûrement du talent, mais talent sûrement entravé par ce succès auprès du grand public, qui pousse plus à faire dans la chanson sans âme et sans profondeur que dans le morceau raffiné, donc plus difficile d'accès et qui demande donc une attention plus grande, plus profonde, de la part de l'auditeur.
De larges zones 'creuses' sur cette galette donc, voire carrément amères quand le groupe a décidé de ratisser vraiment large.. Et ça peut vraiment sonner très mauvais par moments. Comment, à l'écoute de "I Was A Kaleidoscope", "Why You'd Want To Live Here" ou "Blacking Out The Friction", ne pas penser à ces pseudos groupes grand publique à la The Used ou à la Green Day (une hyperbole un peu méchante permettra ici d'illustrer parfaitement le problème) ? Comment ne pas s'irriter face à ces rythmes d'un commun déplorable, cette voix poussée à un stade de niaiserie gênante, ces riffs usés jusqu'à la moelle, alors qu'en contradiction avec tout ça, "Information Travels Faster" et son duo piano-vocal ne peut que vous laisser 'encharmé', ou encore "Debate Exposes Doubt" et son impressionnant final, très long, entièrement instrumental et d'une grâce rare et touchante, restera figée aux oreilles de tous ceux qui auront pris la peine de l'écouter dans des conditions adaptées.
On pourra tout de même reconnaître un part d'habilité de la part de cette formation, qui, se met à la portée de la masse, mais fait passer en même temps de petits messages cachés type 'Mais Death Cab For Cutie c'est pas forcément ce que tu pourrais croire, ce que l'apparence pourrait te laisser penser'...
Que de déceptions donc, ou plutôt belle démonstration du bridage du radieux par la masse. Et ce phénomène n'ira probablement (et naturellement) pas en s'arrangeant avec le temps... Dans tous les cas, nous resterons nostalgiques quant à ces rares petites perles largement déconsidérées sur ce disques.
Moyen 10/20 | par TheWayYouSmiled |
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