Andrew Bird
Fingerlings |
Label :
Andrew Bird |
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Petite transition avant de reprendre sa carrière en solo, Andrew Bird autoproduit Fingerlings, après avoir quitté son label Rykodisc. Recueil d'une dizaine d'enregistrements live, cet EP mélange des titres déjà pressés, d'autres à venir ("Action Adventure" et son pizzicato fin et délicat) mais aussi des inédits comme "Keep Your Lamp Trimmed And Burning" blues traditionnel rappelant les pionniers américains.
Mais Fingerlings dévoile par la même occasion et pour la première fois l'atmosphère et la tonalité des concerts du musicien. C'est donc avec une grande surprise que l'on découvre le profond silence qui réside lorsque l'auteur interprète ses textes. On imagine un auditoire émerveillé respectant parfaitement Bird, laissant développer ses récits et concevoir son univers habité et habitable. Et il n'y a pas meilleur exemple que la version de "Why ?" qui nous est proposée, exquise d'interprétation.
On commence alors à percevoir par ce titre mais également d'autres ("Headsoak" issu pourtant de The Swimming Hour), la nouvelle voie qu'Andrew Bird semble avoir optée, une pop folk aux boucles alambiquées de guitare et violon. Le folk rétro datant de l'époque Bowl Of Fire, tout juste achevée, n'est cependant pas encore mis de côté comme le démontre "Richmond Woman" avec la participation de Nora O'Connor puis "How Indiscreet", seul vestige d'une prestation avec The Bowl Of Fire, explosive embrasant le public dans une énergie digne d'une fin de sermon épaulée par des chœurs gospel - fougue communicative qui persistera sur l'inédit et déluré swing de T'N'T.
Limité à 250 copies, Fingerlings est un bon condensé de ce qu'Andrew Bird a fait en folk rétro avant de redémarrer en solo et de ce qu'il inspire à devenir. Un peu facile à dire lorsqu'on connaît la suite de sa discographie. Quoiqu'il en soit un très bon 'concert'.
Mais Fingerlings dévoile par la même occasion et pour la première fois l'atmosphère et la tonalité des concerts du musicien. C'est donc avec une grande surprise que l'on découvre le profond silence qui réside lorsque l'auteur interprète ses textes. On imagine un auditoire émerveillé respectant parfaitement Bird, laissant développer ses récits et concevoir son univers habité et habitable. Et il n'y a pas meilleur exemple que la version de "Why ?" qui nous est proposée, exquise d'interprétation.
On commence alors à percevoir par ce titre mais également d'autres ("Headsoak" issu pourtant de The Swimming Hour), la nouvelle voie qu'Andrew Bird semble avoir optée, une pop folk aux boucles alambiquées de guitare et violon. Le folk rétro datant de l'époque Bowl Of Fire, tout juste achevée, n'est cependant pas encore mis de côté comme le démontre "Richmond Woman" avec la participation de Nora O'Connor puis "How Indiscreet", seul vestige d'une prestation avec The Bowl Of Fire, explosive embrasant le public dans une énergie digne d'une fin de sermon épaulée par des chœurs gospel - fougue communicative qui persistera sur l'inédit et déluré swing de T'N'T.
Limité à 250 copies, Fingerlings est un bon condensé de ce qu'Andrew Bird a fait en folk rétro avant de redémarrer en solo et de ce qu'il inspire à devenir. Un peu facile à dire lorsqu'on connaît la suite de sa discographie. Quoiqu'il en soit un très bon 'concert'.
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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