Talking Heads
The Name Of This Band Is Talking Heads |
Label :
Rhino |
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Enfin... Enfin réédité en 2004 The Name Of This Band Is Talking Heads qui n'avait même jusque-là jamais connu de version CD. Plus de 20 longues années d'attente pour goûter à ce mirifique double album live des Talking Heads, c'est pas rien. Il fallait donc faire les choses en grand. Et pour ça il y a un label plus qu'idéal : Rhino. La Rolls Royce des rééditions nous sort le grand jeu en doublant carrément la durée de l'album. Certains fans ont dû éjaculé en apprenant la nouvelle.
Pour les non-initiés, un état des lieux s'impose. Qu'est-ce qu'on y trouve donc de si bandant dans cette double galette ? Tout d'abord, un premier objet consacré aux Talking Heads des débuts (77-79), celui de la bande des quatre qui débuta au CBGB. Les morceaux sont pour majorité issus de 77 et More Songs About Buildings And Food. Le groupe est nerveux, mort de faim mais joue à l'unisson comme des vieux de la vieille. Il faut l'entendre cette alchimie parfaite entre chacun, cette rythmique tendue, ce clavier sautillant, cette guitare psychotique... Bref, on a qu'une envie c'est de se trémousser comme un dingue, que ce soit sur l'éternel "Psycho Killer" ou le criard "A Clean Break (Let's Work)", morceau rare que l'on ne trouve sur aucun autre album.
Et puis il y a ce son absolument parfait. Pas étonnant quand on sait qui a été responsable du remastering : Bob Ludwig. L'homme bien connu par les fanas de rééditions a réalisé un travail impeccable, faisant en sorte que l'on ait l'impression iréelle d'être au premier rang d'un concert marathon rêvé. Difficile de supporter un bootleg quand on a goûté à ça... Alors après s'être enfilé ces 19 titres, en sueur, on se pose aussi des questions sur la valeur réelle de l'autre live, archi connu, Stop Making Sense. Oui on a de sérieux doute que ce soit bien la meilleure prestation live des Talking Heads qui nous soit parvenu. Des doutes térassés par une vérité que l'on sait immmuable une fois les oreilles posées sur la deuxième galette.
Ce deuxième CD consacré à la tournée Remain In Light (80-81). Pour assurer leur chef-d'oeuvre hybride en live, les New-Yorkais s'adjoignent les services de choristes, percus, claviers et quelques autres dont le guitariste inspiré Adrian Belew présent déjà aux sessions de Remain In Light et qui fournit ici moult soli géniaux. C'est donc un line-up de 10 personnes que l'on entend avec émerveillement reprendre les titres de Remain In Light bien sûr, mais aussi Fear Of Music et quelques autres dont un "Psycho Killer" qui tranche avec la rudesse du premier et un "Warning Sign" transcendé. Mais c'est bien les titres de Remain In Light qui nous laisse bouche bée le cul par terre. Ces "Once In A Lifetime", "Houses In Motion", "Crosseyed And Painless" débridés par une énergie spectaculaire. Une certaine idée de la perfection. Et puis il y a aussi... 'ce truc'... "Born Under Punches (The Heat Goes On)" ou la magie du live. Etirée sur plus de 8 minutes, c'est une version anthologique que livre ce soir-là devant un public de japonais que l'on suppose médusé (comment pourrait-il en être autrement ?) les Talking Heads.
Grand, très grand groupe live. The Name Of This Band Is Talking Heads (qui doit son nom à la manie précoce de David Byrne d'introduire les chansons par cet incipit, 'the name of this song is...') en est le parfait témoignage. Absolument indispensable pour le fan, ce double album peut même être considéré comme un best-of au vu des 33 titres (plus de 2 heures de musique) qui le composent. En un mot : merveilleux.
Pour les non-initiés, un état des lieux s'impose. Qu'est-ce qu'on y trouve donc de si bandant dans cette double galette ? Tout d'abord, un premier objet consacré aux Talking Heads des débuts (77-79), celui de la bande des quatre qui débuta au CBGB. Les morceaux sont pour majorité issus de 77 et More Songs About Buildings And Food. Le groupe est nerveux, mort de faim mais joue à l'unisson comme des vieux de la vieille. Il faut l'entendre cette alchimie parfaite entre chacun, cette rythmique tendue, ce clavier sautillant, cette guitare psychotique... Bref, on a qu'une envie c'est de se trémousser comme un dingue, que ce soit sur l'éternel "Psycho Killer" ou le criard "A Clean Break (Let's Work)", morceau rare que l'on ne trouve sur aucun autre album.
Et puis il y a ce son absolument parfait. Pas étonnant quand on sait qui a été responsable du remastering : Bob Ludwig. L'homme bien connu par les fanas de rééditions a réalisé un travail impeccable, faisant en sorte que l'on ait l'impression iréelle d'être au premier rang d'un concert marathon rêvé. Difficile de supporter un bootleg quand on a goûté à ça... Alors après s'être enfilé ces 19 titres, en sueur, on se pose aussi des questions sur la valeur réelle de l'autre live, archi connu, Stop Making Sense. Oui on a de sérieux doute que ce soit bien la meilleure prestation live des Talking Heads qui nous soit parvenu. Des doutes térassés par une vérité que l'on sait immmuable une fois les oreilles posées sur la deuxième galette.
Ce deuxième CD consacré à la tournée Remain In Light (80-81). Pour assurer leur chef-d'oeuvre hybride en live, les New-Yorkais s'adjoignent les services de choristes, percus, claviers et quelques autres dont le guitariste inspiré Adrian Belew présent déjà aux sessions de Remain In Light et qui fournit ici moult soli géniaux. C'est donc un line-up de 10 personnes que l'on entend avec émerveillement reprendre les titres de Remain In Light bien sûr, mais aussi Fear Of Music et quelques autres dont un "Psycho Killer" qui tranche avec la rudesse du premier et un "Warning Sign" transcendé. Mais c'est bien les titres de Remain In Light qui nous laisse bouche bée le cul par terre. Ces "Once In A Lifetime", "Houses In Motion", "Crosseyed And Painless" débridés par une énergie spectaculaire. Une certaine idée de la perfection. Et puis il y a aussi... 'ce truc'... "Born Under Punches (The Heat Goes On)" ou la magie du live. Etirée sur plus de 8 minutes, c'est une version anthologique que livre ce soir-là devant un public de japonais que l'on suppose médusé (comment pourrait-il en être autrement ?) les Talking Heads.
Grand, très grand groupe live. The Name Of This Band Is Talking Heads (qui doit son nom à la manie précoce de David Byrne d'introduire les chansons par cet incipit, 'the name of this song is...') en est le parfait témoignage. Absolument indispensable pour le fan, ce double album peut même être considéré comme un best-of au vu des 33 titres (plus de 2 heures de musique) qui le composent. En un mot : merveilleux.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sirius |
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