Talking Heads
Little Creatures |
Label :
Sire |
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Après avoir joué les ethnologues au service du rock, le groupe préféré de Patrick Bateman s'en va poser ses valises dans un monde beaucoup moins exotique. Voici donc en 1985 leur album le plus accessible, ostensiblement pop, j'ai nommé Little Creatures.
C'est que parcourir le monde musical de long en large pour le mixer dans un pot-pourri expérimental, ça devait être éreintant à la longue. Et ce, même secondé par le grand Brian Eno. Repos bien mérité pour les érudits new-yorkais qui ne se complaisent pas non plus dans une fainéantise totale synonyme de médiocrité. Moins aventureux, les Talking Heads fomentent à partir de compos catchy un univers coloré rappelant parfois les pop-songs nerveuses de 77.
Pas s'attendre non plus à un nouveau "Psycho Killer". Mais "Give Me Back My Name" dans le genre angoissant (léger cela dit) fera très bien l'affaire. Angoissant pas longtemps. Place ici à la naïveté et à la joie de vivre. S'il y a certainement une dose d'ironie dans tout cela, on y parle quand même de "Perfect World" ou de "Creatures Of Love". Musique béate aux réminiscences des délires world passés: saxo, percus afro, accordéon cajun, guitare steel... Le but des Talkings Heads a toujours plus ou moins été de faire danser le péquenot. Avec Little Creatures, le péquenot danse cool et relâché dans son salon. La seule fois où il risque de marquer le pas, ce sera un pas militaire avec l'immense "Road To Nowhere", ode à l'optmisme qui vient clôre un album du même acabit désinvolte.
Sans prétention aucune, Little Creatures est un album frivole qui en 9 chansons seulement a plus de chance de vous rendre heureux que l'oeuvre intégrale de La Compagnie Créole. Et ça c'est pas rien.
C'est que parcourir le monde musical de long en large pour le mixer dans un pot-pourri expérimental, ça devait être éreintant à la longue. Et ce, même secondé par le grand Brian Eno. Repos bien mérité pour les érudits new-yorkais qui ne se complaisent pas non plus dans une fainéantise totale synonyme de médiocrité. Moins aventureux, les Talking Heads fomentent à partir de compos catchy un univers coloré rappelant parfois les pop-songs nerveuses de 77.
Pas s'attendre non plus à un nouveau "Psycho Killer". Mais "Give Me Back My Name" dans le genre angoissant (léger cela dit) fera très bien l'affaire. Angoissant pas longtemps. Place ici à la naïveté et à la joie de vivre. S'il y a certainement une dose d'ironie dans tout cela, on y parle quand même de "Perfect World" ou de "Creatures Of Love". Musique béate aux réminiscences des délires world passés: saxo, percus afro, accordéon cajun, guitare steel... Le but des Talkings Heads a toujours plus ou moins été de faire danser le péquenot. Avec Little Creatures, le péquenot danse cool et relâché dans son salon. La seule fois où il risque de marquer le pas, ce sera un pas militaire avec l'immense "Road To Nowhere", ode à l'optmisme qui vient clôre un album du même acabit désinvolte.
Sans prétention aucune, Little Creatures est un album frivole qui en 9 chansons seulement a plus de chance de vous rendre heureux que l'oeuvre intégrale de La Compagnie Créole. Et ça c'est pas rien.
Bon 15/20 | par Sirius |
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