Talking Heads
Remain In Light |
Label :
Sire |
||||
Après avoir découvert les Talking Heads très récemment grâce à Xsilence et devant le prix dérisoire de cet album dans les bacs à soldes, je me suis laissé tenté.
Il ne me sera pas facile de bien défendre ce disque tant il ne ressemble à rien de connu.
Dans la droite lignée de Fear Of Music et de l'ambiance africaine de I Zimbra, le disque est novateur, élégant, métissé, et contient un projet musical ambitieux. Attention ambitieux pas prétentieux, de plus il possède l'essence du rock c'est-à-dire des rythmes qui donnent envie de bouger, de taper du pied. C'est un disque qu'il sera difficile de classer : du punk-funk ? de l'etno-rock ? de la new-wave avec un orchestre traditionnel Africain ? ... Un nouveau style musical peu exploré ? .... Sans doute un peu de tout cela, en tout cas un disque à part comme New York en envoie de temps en temps. Huit chansons, que des perles, avec au milieu un pur diamant : l'incroyable "Once In A Lifetime". La musique sera rapide et intense sur la chanson d'ouverture, torturée et décalée sur "The Great Curve", planante sur "House In Motion".
Les mots me manquent pour bien décrire ce disque ; en tout cas, sachez que David Byrne et ses acolytes aidés par Brian Eno à la production, nous ont sorti un disque, mais un bon ! Du lourd, vous voilà prévenus !
Il ne me sera pas facile de bien défendre ce disque tant il ne ressemble à rien de connu.
Dans la droite lignée de Fear Of Music et de l'ambiance africaine de I Zimbra, le disque est novateur, élégant, métissé, et contient un projet musical ambitieux. Attention ambitieux pas prétentieux, de plus il possède l'essence du rock c'est-à-dire des rythmes qui donnent envie de bouger, de taper du pied. C'est un disque qu'il sera difficile de classer : du punk-funk ? de l'etno-rock ? de la new-wave avec un orchestre traditionnel Africain ? ... Un nouveau style musical peu exploré ? .... Sans doute un peu de tout cela, en tout cas un disque à part comme New York en envoie de temps en temps. Huit chansons, que des perles, avec au milieu un pur diamant : l'incroyable "Once In A Lifetime". La musique sera rapide et intense sur la chanson d'ouverture, torturée et décalée sur "The Great Curve", planante sur "House In Motion".
Les mots me manquent pour bien décrire ce disque ; en tout cas, sachez que David Byrne et ses acolytes aidés par Brian Eno à la production, nous ont sorti un disque, mais un bon ! Du lourd, vous voilà prévenus !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mozz |
Posté le 23 août 2005 à 10 h 19 |
Attention disque culte !!
Au début des années 80 dans l'océan des disques convenus et médiocres, nous arrive cet Ovni musical issu des cerveaux de deux genies de la musique : David Byrne et Brian Eno.
cet album est totalement révolutionnaire dans son utilisation des sons et des instruments, le melange des rythmes africains et de l'électronique urbaine lui apporte une touche unique et l'osmose entre les membres du groupe (david Byrne - Jerry Harrison - Tina Weymouth - Chris Frantz) est totaleen partie grâce au sorcier Eno qui apporte sa touche de magie musicale.
Moins etouffant que "Fear Of Music", l' album légendaire des Talkings Heads "Remain In Light" est incroyablement dansant et reste moderne, 25 ans après sa sortie.
les titres (8 seulement) s'enchainent avec une cohésion évidente, mais les deux sommets de ce disque majeur sont "Born Under Punches" (qui ouvre l'album et donne une idée de ce qui nous attend) et "Once In The Lifetime" (que Byrne illustrera par une vidéo incroyable et totalement déjantée).
Avant-gardiste et visionnaire, "Remain In Light" est une pure merveille qui trouvera sa place dans votre discothèque, tant au rayon electro qu'au rayon pop-rock. De plus, cet album annonce par son collaboration Byrne -Eno un autre chef d'oeuvre : le fabuleux "My Life In The Bush Of Ghosts"(1981), disque fondateur de la world music où l'utilisation des sons et des samples influencera les futurs groupes de hip-hop.
Au début des années 80 dans l'océan des disques convenus et médiocres, nous arrive cet Ovni musical issu des cerveaux de deux genies de la musique : David Byrne et Brian Eno.
cet album est totalement révolutionnaire dans son utilisation des sons et des instruments, le melange des rythmes africains et de l'électronique urbaine lui apporte une touche unique et l'osmose entre les membres du groupe (david Byrne - Jerry Harrison - Tina Weymouth - Chris Frantz) est totaleen partie grâce au sorcier Eno qui apporte sa touche de magie musicale.
Moins etouffant que "Fear Of Music", l' album légendaire des Talkings Heads "Remain In Light" est incroyablement dansant et reste moderne, 25 ans après sa sortie.
les titres (8 seulement) s'enchainent avec une cohésion évidente, mais les deux sommets de ce disque majeur sont "Born Under Punches" (qui ouvre l'album et donne une idée de ce qui nous attend) et "Once In The Lifetime" (que Byrne illustrera par une vidéo incroyable et totalement déjantée).
Avant-gardiste et visionnaire, "Remain In Light" est une pure merveille qui trouvera sa place dans votre discothèque, tant au rayon electro qu'au rayon pop-rock. De plus, cet album annonce par son collaboration Byrne -Eno un autre chef d'oeuvre : le fabuleux "My Life In The Bush Of Ghosts"(1981), disque fondateur de la world music où l'utilisation des sons et des samples influencera les futurs groupes de hip-hop.
Excellent ! 18/20
Posté le 15 décembre 2005 à 15 h 34 |
25 ans que ce disque est sorti! Et pourtant, quelle fraîcheur! Je me rappelle la première écoute: ce groove, ces gimmicks, cette patate, ce(s) chant(s)... Un disque lumineux, véritable mine d'or, dont beaucoup ont dû s'inspirer tant j'ai eu une impression de modernité à l'écoute du disque... Et puis, au fur et à mesure des écoutes, l'on se rend compte de la subtilité des arrangements, l'on découvre des sons totalement 'oufs' (le final de "Born Under Punches" et son électronique de fous, les solos d'Adrian Belew, les cuivres de "Houses in motion", le souffle de "Listening Wind", les choeurs...), on retrouve tous les sons typés 'années 80' mais rien ne sonne kitsch, tout est savamment dosé, aucune emphase. Huit chansons complètement déjantées et pourtant, derrière ce white-funk endiablé, se cachent une foultitude de sentiments et de tensions (notamment sur "The Great Curve"), exprimés ici avec un enthousiasme désarmant... et communicatif... Remain In Light: la tête et les jambes.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 19 février 2007 à 21 h 02 |
Voilà un album intriguant, avec une pochette faite au 'paint' par une sorte d'Andy Warhol avec moins de talent et qui comprend huit titres.
Remain In Light est répétitif, mais d'un répétitif plaisant qui hypnotise et qui aide a s'endormir. Mais ce n'est pas lui faire honneur que de le considérer comme un disque de chevet, mais j'avoue qu'il est le mien. Pourtant on pourrait aussi danser dessus car il possède certains penchants 'disco' avec cette rythmique qui fait balancer le fessier (ce n'est d'ailleurs pas pratique pour s'endormir).
Je ne citerai pas un titre en particulier car ils sont tous excellents et parce qu'ils ne sont pas très lisibles au dos du disque.
Bien sûr, et comme vous le savez ou pouvez l'imaginer, Remain In Light est culte et a prix spécial dans tous les grands magasins de disques des grandes villes alors procurez-vous le, cet un objet que vous serez fier d'avoir.
Si c'est l'anniversaire de vos oreilles, gâtez les !
Remain In Light est répétitif, mais d'un répétitif plaisant qui hypnotise et qui aide a s'endormir. Mais ce n'est pas lui faire honneur que de le considérer comme un disque de chevet, mais j'avoue qu'il est le mien. Pourtant on pourrait aussi danser dessus car il possède certains penchants 'disco' avec cette rythmique qui fait balancer le fessier (ce n'est d'ailleurs pas pratique pour s'endormir).
Je ne citerai pas un titre en particulier car ils sont tous excellents et parce qu'ils ne sont pas très lisibles au dos du disque.
Bien sûr, et comme vous le savez ou pouvez l'imaginer, Remain In Light est culte et a prix spécial dans tous les grands magasins de disques des grandes villes alors procurez-vous le, cet un objet que vous serez fier d'avoir.
Si c'est l'anniversaire de vos oreilles, gâtez les !
Parfait 17/20
Posté le 13 janvier 2015 à 19 h 23 |
"Talking Heads, c'est la rencontre du funk avec le punk".
Ah, merci papa. Bon, après avoir découvert les Heads avec leur live Stop Making Sense et l'album qui va avec Speaking In Tongues, je me suis mis a chercher d'autres disques du groupe.
C'est donc un jour pluvieux de janvier que je trouve Remain In Light et Naked cachés au fin fond d'un bac de cd's.
Les deux disques sont intriguant, surtout par leur pochette. Je connaissais de réputation Remain In Light et la pochette ne m'était donc pas inconnue. Mais a l'époque, ma connaissance des Heads se limitait à "Psycho Killer" que je n'appréciai pas forcément. Il était donc temps de compléter ma discographie avec quelques disques du groupe a Byrne.
En rentrant, c'est Remain In Light qui se retrouve sur ma platine.
Tout de suite le son me semble plus froid que sur Speaking In Tongues.
Renseignement pris, l'album est produit par Brian Eno. Les paroles et le chant de David Byrne sont assez fous, mais reste une marque de fabrique du son Talking Heads. On remarque également l'usage massif de percussions et d'effets sur les morceaux, ce qui m'a paru un peu déroutant à la première écoute. Puis au bout de quelques écoutes, je comprends enfin l'enchainement des trois premiers morceaux : "Born Under Punches", "Crosseyed And Painless" puis "The Great Curve".
Le tempo s'accélère à chaque morceau et laisse une sorte d'exhibition de guitare funk s'ajouter à l'orgie du groove venu tout droit d'Afrique.
Amoureux du groove depuis quelques temps, les trois premiers morceaux du disque sortent vraiment du lot et permettent en fait à l'auditeur non-expérimenté de soit :
1- arrêter le disque pour se passer quelque chose de plus accessible de la part des Heads (Stop Making Sense par exemple)
2- apprécier à juste valeur cette intro de folie pour encore mieux apprécier la suite.
Et la suite, c'est "Once In A Lifetime", sorte d'ovni pop funk. Un morceau également déroutant à la première écoute puis vraiment agréable et reconnaissable par la suite. C'est, avec "Psycho Killer", LE morceau qui fera connaitre le groupe. S'ensuit deux morceaux plus moyens mais non négligeables cependant : "Houses In Motion" et "Seen And Not Seen". Plus lents, plus introvertis, ces deux morceaux servent en fait de transition aux deux derniers morceaux, qui termineront l'album en beauté.
"Listening Wind" est clairement marqué de la patte Eno et évoque aussi bien l'Afrique que d'autres paysages magnifiques. "The Overload" est une tentative des Talking Heads d'imiter le son de Joy Division sans vraiment connaitre le son typique du quatuor de Manchester. C'est donc une imagination de ce que pourrait être ce son dont tout le monde parle à l'époque. En y pensant bien, "The Overload" évoque bien plus les travaux de Brian Eno, voire même de Gary Numan dans sa période Dance. Dans tous les cas, cette longue piste referme l'album dans une ambiance sombre et planante, peu commune au son habituel du groupe.
Ayant acheté la réedition remaster CD/DVD, j'ai pu remarquer la beauté du son 5.1 passé sur ma platine (qui est au passage un home cinéma, ce qui était le meilleur rapport qualité/prix pour un lycéen de 16 ans découvreur de musique a l'époque). En plus du son, quatres "outtakes" encore nommées par leur "working titles" viennent terminer le disque. "Fela's Riff", instrumental retrouve les caractéristiques des trois premiers morceaux : rythmique imparable et percus à quasi-outrance. Les deux compos suivantes, "Unison" et "Double Groove" sont plutôt basiques et retrouvent le même son que l'album. Enfin, "Right Start" est sûrement une ébauche encore instrumentale de "Once In A Lifetime" : même riff de basse et même gimmicks de guitare sur fond de rythme saccadés.
Ces quatre pistes bonus n'apportent rien de vraiment génial à l'album, c'est pourquoi je recommande d'acheter la version classique du CD qu'on trouvera le plus souvent dans les bacs à soldes.
Au final, ce disque des Talking Heads fut pour moi un excellent investissement. Je retrouve tout ce que j'aime dans ce genre de musique : du groove, du punch et de l'humour. Et si vous avez décidé de découvrir les Talking Heads avec cet album et que vous n'êtes pas convaincus à la première écoute, je vous conseille d'aller écouter Stop Making Sense et Speaking In Tongues afin de familiariser vos oreilles au son du groupe. Vous pouvez également vous pencher sur les travaux de Brian Eno avec David Bowie dont on perçoit parfois les relents dans cet album.
Et si comme moi vous appréciez particulièrement l'album mais le trouvez un peu trop court, alors je vous conseille d'aller écouter l'album de David Byrne et Brian Eno, My Life In The Bush Of Ghost qui reprendra basiquement les mêmes structures sonores mais en instrumental.
Tout est dit, il ne vous reste plus qu'a apprécier ce joyau de la musique new-wave !
Ah, merci papa. Bon, après avoir découvert les Heads avec leur live Stop Making Sense et l'album qui va avec Speaking In Tongues, je me suis mis a chercher d'autres disques du groupe.
C'est donc un jour pluvieux de janvier que je trouve Remain In Light et Naked cachés au fin fond d'un bac de cd's.
Les deux disques sont intriguant, surtout par leur pochette. Je connaissais de réputation Remain In Light et la pochette ne m'était donc pas inconnue. Mais a l'époque, ma connaissance des Heads se limitait à "Psycho Killer" que je n'appréciai pas forcément. Il était donc temps de compléter ma discographie avec quelques disques du groupe a Byrne.
En rentrant, c'est Remain In Light qui se retrouve sur ma platine.
Tout de suite le son me semble plus froid que sur Speaking In Tongues.
Renseignement pris, l'album est produit par Brian Eno. Les paroles et le chant de David Byrne sont assez fous, mais reste une marque de fabrique du son Talking Heads. On remarque également l'usage massif de percussions et d'effets sur les morceaux, ce qui m'a paru un peu déroutant à la première écoute. Puis au bout de quelques écoutes, je comprends enfin l'enchainement des trois premiers morceaux : "Born Under Punches", "Crosseyed And Painless" puis "The Great Curve".
Le tempo s'accélère à chaque morceau et laisse une sorte d'exhibition de guitare funk s'ajouter à l'orgie du groove venu tout droit d'Afrique.
Amoureux du groove depuis quelques temps, les trois premiers morceaux du disque sortent vraiment du lot et permettent en fait à l'auditeur non-expérimenté de soit :
1- arrêter le disque pour se passer quelque chose de plus accessible de la part des Heads (Stop Making Sense par exemple)
2- apprécier à juste valeur cette intro de folie pour encore mieux apprécier la suite.
Et la suite, c'est "Once In A Lifetime", sorte d'ovni pop funk. Un morceau également déroutant à la première écoute puis vraiment agréable et reconnaissable par la suite. C'est, avec "Psycho Killer", LE morceau qui fera connaitre le groupe. S'ensuit deux morceaux plus moyens mais non négligeables cependant : "Houses In Motion" et "Seen And Not Seen". Plus lents, plus introvertis, ces deux morceaux servent en fait de transition aux deux derniers morceaux, qui termineront l'album en beauté.
"Listening Wind" est clairement marqué de la patte Eno et évoque aussi bien l'Afrique que d'autres paysages magnifiques. "The Overload" est une tentative des Talking Heads d'imiter le son de Joy Division sans vraiment connaitre le son typique du quatuor de Manchester. C'est donc une imagination de ce que pourrait être ce son dont tout le monde parle à l'époque. En y pensant bien, "The Overload" évoque bien plus les travaux de Brian Eno, voire même de Gary Numan dans sa période Dance. Dans tous les cas, cette longue piste referme l'album dans une ambiance sombre et planante, peu commune au son habituel du groupe.
Ayant acheté la réedition remaster CD/DVD, j'ai pu remarquer la beauté du son 5.1 passé sur ma platine (qui est au passage un home cinéma, ce qui était le meilleur rapport qualité/prix pour un lycéen de 16 ans découvreur de musique a l'époque). En plus du son, quatres "outtakes" encore nommées par leur "working titles" viennent terminer le disque. "Fela's Riff", instrumental retrouve les caractéristiques des trois premiers morceaux : rythmique imparable et percus à quasi-outrance. Les deux compos suivantes, "Unison" et "Double Groove" sont plutôt basiques et retrouvent le même son que l'album. Enfin, "Right Start" est sûrement une ébauche encore instrumentale de "Once In A Lifetime" : même riff de basse et même gimmicks de guitare sur fond de rythme saccadés.
Ces quatre pistes bonus n'apportent rien de vraiment génial à l'album, c'est pourquoi je recommande d'acheter la version classique du CD qu'on trouvera le plus souvent dans les bacs à soldes.
Au final, ce disque des Talking Heads fut pour moi un excellent investissement. Je retrouve tout ce que j'aime dans ce genre de musique : du groove, du punch et de l'humour. Et si vous avez décidé de découvrir les Talking Heads avec cet album et que vous n'êtes pas convaincus à la première écoute, je vous conseille d'aller écouter Stop Making Sense et Speaking In Tongues afin de familiariser vos oreilles au son du groupe. Vous pouvez également vous pencher sur les travaux de Brian Eno avec David Bowie dont on perçoit parfois les relents dans cet album.
Et si comme moi vous appréciez particulièrement l'album mais le trouvez un peu trop court, alors je vous conseille d'aller écouter l'album de David Byrne et Brian Eno, My Life In The Bush Of Ghost qui reprendra basiquement les mêmes structures sonores mais en instrumental.
Tout est dit, il ne vous reste plus qu'a apprécier ce joyau de la musique new-wave !
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