Godspeed You Black Emperor !
Slow Riot For New Zero Kanada EP |
Label :
Constellation |
||||
La sémantique du son.
Slow Riot For New Zero Kanada reste un des albums les plus puissants qu'il m'ait été permis d'écouter.
La sémantique du son, dis-je. Ces 28 minutes de musique paisible et/ou acharnée (décharnée) sont beaucoup plus violentes que bien des injures, que bien des attaques physiques. Ici, la musique a un sens, elle parle, elle a ses mots (ses maux) à elle... et je ne fais pas uniquement allusion au monologue qui traverse le morceau "bbfIII" de part et d'autre, je parle également de la puissance qui se dégage de cette musique, des énormes montées et descentes, ces va-et-vient incandescents.
dans ces 28 minutes de musique, il y a, en vrac : toute une armée de rêves avariés, pléthore de magnifiques désillusions ; et le sentiment notoire que nos corps ne sont rien de plus que des armes, des armes qui tirent à bout portant...
Et il y a ce concept : l'espoir... le mot 'espoir' me vient nécessairement à l'esprit à l'écoute de la musique de GY!BE... sous ce vacarme aux allures de silence, se cache l'espoir.
Slow Riot For New Zero Kanada reste un des albums les plus puissants qu'il m'ait été permis d'écouter.
La sémantique du son, dis-je. Ces 28 minutes de musique paisible et/ou acharnée (décharnée) sont beaucoup plus violentes que bien des injures, que bien des attaques physiques. Ici, la musique a un sens, elle parle, elle a ses mots (ses maux) à elle... et je ne fais pas uniquement allusion au monologue qui traverse le morceau "bbfIII" de part et d'autre, je parle également de la puissance qui se dégage de cette musique, des énormes montées et descentes, ces va-et-vient incandescents.
dans ces 28 minutes de musique, il y a, en vrac : toute une armée de rêves avariés, pléthore de magnifiques désillusions ; et le sentiment notoire que nos corps ne sont rien de plus que des armes, des armes qui tirent à bout portant...
Et il y a ce concept : l'espoir... le mot 'espoir' me vient nécessairement à l'esprit à l'écoute de la musique de GY!BE... sous ce vacarme aux allures de silence, se cache l'espoir.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Julien |
La version vinyle est disponible sur Constellation, la version CD sur Kranky.
Ecoutable sur https://godspeedyoublackemperor.bandcamp.com/album ... ero-kanada
Ecoutable sur https://godspeedyoublackemperor.bandcamp.com/album ... ero-kanada
Posté le 07 janvier 2003 à 16 h 49 |
En deux titres Godspeed You ! Black Emperor marque une fois de plus le monde du rock ambiant. Le premier "Moya" commence par un impressionnant mouvement de violons, et petit à petit le groupe au complet va entrer dans ce morceau entrainant et mélancolique. Le deuxième titre "BBF3" est un morceau désespéré, rempli de passages calmes proche de la souffrance, avant l'explosion noisy final, et met magnifiquement en avant un texte sur la catastrophe sociale au Etats-Unis. Bouleversant !
Excellent ! 18/20
Posté le 13 janvier 2003 à 23 h 18 |
Lorsque l'on chronique un album sur XSilence, on doit donner une note de 0 à 20. Il faut être gonflé de mettre un 20/20: 20/20 signifie 'Intemporel'. Intemporel donc. A bien y réfléchir, ce Slow Riot For New Zero Kanada du groupe canadien Godspeed You ! Black Emperor fait partie de cette catégorie d'albums qui traverse (et traversera) les âges et pose les bases du son de son époque.
Cet album, ce n'est pourtant que deux chansons et 28 mns. Mais quelles 28 mns ! Un post/prog rock à couper le souffle sur "Moya", le titre qui ouvre l'album. C'est du lyrisme rock'n'roll, c'est un son unique, fait de violons, guitares... Un son monté couche par couche pour arriver à une première explosion finale de toute beauté.
Et malgré cette beauté, ce Slow Riot... n'a pas encore livré toutes ses merveilles, que dis-je, SA merveille: "BBF3", un titre tout simplement inimaginable de créativité post/prog rock. Une lente montée là aussi de guitares, qui saturent, se calment, pour mieux reprendre leur chemin vers une double explosion finale miraculeuse.
Comme le GYBE ne fait pas les choses à moitié, il en profite pour donner corps à ce titre par le biais de l'interview d'un américain, qui dénonce violemment les graves problèmes de son pays, le considérant comme un état du tiers monde ("America IS A Third World Country"), vilipendant son système judiciaire et mettant en exergue les graves problèmes sociaux inhérents à sa société.
Au final donc, deux chansons, vingt-huit minutes d'une émotion et d'une intensité rare au niveau musical. Slow Riot For New Zero Kanada EP a atteint en 1999 les sommets de l'Olympe musical que peu d'albums avaient atteints jusque là. Dans vingt ans on en reparlera avec envie et enthousiasme.
Intemporel on vous dit...
Cet album, ce n'est pourtant que deux chansons et 28 mns. Mais quelles 28 mns ! Un post/prog rock à couper le souffle sur "Moya", le titre qui ouvre l'album. C'est du lyrisme rock'n'roll, c'est un son unique, fait de violons, guitares... Un son monté couche par couche pour arriver à une première explosion finale de toute beauté.
Et malgré cette beauté, ce Slow Riot... n'a pas encore livré toutes ses merveilles, que dis-je, SA merveille: "BBF3", un titre tout simplement inimaginable de créativité post/prog rock. Une lente montée là aussi de guitares, qui saturent, se calment, pour mieux reprendre leur chemin vers une double explosion finale miraculeuse.
Comme le GYBE ne fait pas les choses à moitié, il en profite pour donner corps à ce titre par le biais de l'interview d'un américain, qui dénonce violemment les graves problèmes de son pays, le considérant comme un état du tiers monde ("America IS A Third World Country"), vilipendant son système judiciaire et mettant en exergue les graves problèmes sociaux inhérents à sa société.
Au final donc, deux chansons, vingt-huit minutes d'une émotion et d'une intensité rare au niveau musical. Slow Riot For New Zero Kanada EP a atteint en 1999 les sommets de l'Olympe musical que peu d'albums avaient atteints jusque là. Dans vingt ans on en reparlera avec envie et enthousiasme.
Intemporel on vous dit...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 31 mars 2006 à 20 h 18 |
Slow Riot For New Zero Kanada porte remarquablement bien son nom car cet EP est une émeute lente et douce dans le monde du rock indépendant. Menée par le collectif canadien talentueux Godspeed You Black Emperor !, cette émeute s'avère être, en fait, une petite révolution.
Pourquoi découper un album en une dizaine de chansons, quand tout n'est que continuité? Alternant entre passages calmes, planants puis coups de forces et musique viscérale, on a affaire ici à une musique qui progresse d'elle-même, qui a l'air d'être jouée sur l'instant présent. Cette continuité est dissimulée derrière un renouvellement constant des tempos, des genres mais est belle et bien présente. Derrière de longs silences apparents, il n'existe aucune véritable coupure ou répit. On est toujours en attente de ce qui va arriver, changer lorsque les notes s'épuisent doucement et restent en suspens... Déstructurée puis orchestrale, la musique du groupe transpire d'émotions. D'un piano maladif à des nappes de violons agressives, de guitares tendues à d'autres dissonantes, on se laisse constamment transporter vers des décors de plus en plus délabrés.
Slow Riot For New Zero Kanada est plus qu'un EP.
Toute sa beauté réside dans ce semblant de spontanéité, de chaos total...
Pourquoi découper un album en une dizaine de chansons, quand tout n'est que continuité? Alternant entre passages calmes, planants puis coups de forces et musique viscérale, on a affaire ici à une musique qui progresse d'elle-même, qui a l'air d'être jouée sur l'instant présent. Cette continuité est dissimulée derrière un renouvellement constant des tempos, des genres mais est belle et bien présente. Derrière de longs silences apparents, il n'existe aucune véritable coupure ou répit. On est toujours en attente de ce qui va arriver, changer lorsque les notes s'épuisent doucement et restent en suspens... Déstructurée puis orchestrale, la musique du groupe transpire d'émotions. D'un piano maladif à des nappes de violons agressives, de guitares tendues à d'autres dissonantes, on se laisse constamment transporter vers des décors de plus en plus délabrés.
Slow Riot For New Zero Kanada est plus qu'un EP.
Toute sa beauté réside dans ce semblant de spontanéité, de chaos total...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 06 mars 2007 à 18 h 29 |
Tiens, si j'étais original !
Cet EP de Godspeed You! Black Emperor est une merveille. C'est par lui que j'ai écouté la première fois le groupe, et ça a réellement été quelque chose de l'ordre du "gros coup dans ma gueule". Ouais. C'était la première fois que j'écoutais quelque chose de cette envergure, et ça fait tout bizarre par où ça passe, je dois dire.
Donc, seulement deux pistes composent cet EP, une de 11 minutes, l'autre de 18. Les musiciens de Godspeed prennent leur temps, et c'est ça qui est bon. "Moya" pose les bases harmoniques, se permet une montée post-rock parfaite et une explosion finale excellente même si convenue. Mais le meilleur est à venir. "BBF3", la tension s'efface, laisse place à un discours d'un ancien d'Iron Maiden sur les problèmes sociaux aux états-unis (ça on s'en fout, c'est leur côté néo-hippie-anarchiste). L'important c'est de se laisser emporter. La tension reste bien présente, on se sent en équilibre, instable, on sent et on sait qu'il suffira d'un rien pour tout déclencher, lachute, le drame, tout. Mais on attend, patiemment, que ça arrive. On sait que ça va arriver, c'est fatal. Le discours s'arrête, tiens, tout monte, petit à petit, le volume prend de l'ampleur, petit à petit, toujours, et c'est parti. Ca continue à monter, et puis, étonamment, tout redescend. On est déçus, frustrés, mais ce n'est pas fini. Le discours du monsieur reprend, même si on était prêts à tout faire exploser. Il s'arrête quelques minutes plus tard, et d'un coup, alors qu'on ne s'y attend pas, la vague revient, plus impressionnante que là où on l'avait laissée. On se laisse enporter par ces ondes de violons, de guitares saturées, de violoncelles, de batteries déchaînées, d'explosions noisy à répétitions, c'est tellement bon, on en redemande, et on nous en redonne. Répétitive, prenante, impressionnante, cette deuxième explosion nous emmène à des sommets.
Cet EP est une expérience musicale à part, directe, puissante et sans retour, noire, très noire. Pourtant, cette lumière qui semble jaillir de partout...
Cet EP de Godspeed You! Black Emperor est une merveille. C'est par lui que j'ai écouté la première fois le groupe, et ça a réellement été quelque chose de l'ordre du "gros coup dans ma gueule". Ouais. C'était la première fois que j'écoutais quelque chose de cette envergure, et ça fait tout bizarre par où ça passe, je dois dire.
Donc, seulement deux pistes composent cet EP, une de 11 minutes, l'autre de 18. Les musiciens de Godspeed prennent leur temps, et c'est ça qui est bon. "Moya" pose les bases harmoniques, se permet une montée post-rock parfaite et une explosion finale excellente même si convenue. Mais le meilleur est à venir. "BBF3", la tension s'efface, laisse place à un discours d'un ancien d'Iron Maiden sur les problèmes sociaux aux états-unis (ça on s'en fout, c'est leur côté néo-hippie-anarchiste). L'important c'est de se laisser emporter. La tension reste bien présente, on se sent en équilibre, instable, on sent et on sait qu'il suffira d'un rien pour tout déclencher, lachute, le drame, tout. Mais on attend, patiemment, que ça arrive. On sait que ça va arriver, c'est fatal. Le discours s'arrête, tiens, tout monte, petit à petit, le volume prend de l'ampleur, petit à petit, toujours, et c'est parti. Ca continue à monter, et puis, étonamment, tout redescend. On est déçus, frustrés, mais ce n'est pas fini. Le discours du monsieur reprend, même si on était prêts à tout faire exploser. Il s'arrête quelques minutes plus tard, et d'un coup, alors qu'on ne s'y attend pas, la vague revient, plus impressionnante que là où on l'avait laissée. On se laisse enporter par ces ondes de violons, de guitares saturées, de violoncelles, de batteries déchaînées, d'explosions noisy à répétitions, c'est tellement bon, on en redemande, et on nous en redonne. Répétitive, prenante, impressionnante, cette deuxième explosion nous emmène à des sommets.
Cet EP est une expérience musicale à part, directe, puissante et sans retour, noire, très noire. Pourtant, cette lumière qui semble jaillir de partout...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 12 octobre 2007 à 01 h 43 |
Godspeed You Black Emperor! fait partie de ces noms capables d'illuminer un visage par sa simple apparition au milieu d'une conversation. Comme si une espèce d'aura mystérieuse et resplendissante flottait autour de ce nom, forçant son respect. On sait immédiatement à qui l'on a à faire. Bonne occasion pour remettre en question nos préjugés mesquins. Vous l'avez donc compris, pour paraitre, ressortez ce nom (encore faut-il le retenir...).
C'est une expérience. Une expérience envoutante de 28 minutes divisée en 2 chapitres, ou plutôt 2 tomes devrais-je dire. Le groupe canadien aime prendre son temps (comme à son habitude). Il nous laisse l'occasion de nous installer confortablement dans notre univers, imaginant ces vagues qui nous envahissent lentement au rythme des violons. Une pointe d'impatience pourrait se faire imperceptiblement sentir, mais lorsque l'on croit avoir décelé la longueur de trop, un changement nous entraine plus loin, sans jamais nous bousculer. L'harmonie est parfaite et nous propulse jusqu'à l'explosion finale, abrasive et hypnotique. Les deux titres sont bâtis selon des configurations identiques. A noter cependant que le second se dote d'une force politique tout à fait saisissante, grâce au discours très engagé de Blaise Bailey Finnegan III. Cette alternance entre mélodie et propos politique est d'une puissance inimaginable...
Les canadiens signent avec cet album un manifeste incontestable du Post-Rock. Tout y est: guitares éthérées, montées en puissance extatiques et lyrisme diffus. Un son particulier qui restera une référence mondiale.
C'est une expérience. Une expérience envoutante de 28 minutes divisée en 2 chapitres, ou plutôt 2 tomes devrais-je dire. Le groupe canadien aime prendre son temps (comme à son habitude). Il nous laisse l'occasion de nous installer confortablement dans notre univers, imaginant ces vagues qui nous envahissent lentement au rythme des violons. Une pointe d'impatience pourrait se faire imperceptiblement sentir, mais lorsque l'on croit avoir décelé la longueur de trop, un changement nous entraine plus loin, sans jamais nous bousculer. L'harmonie est parfaite et nous propulse jusqu'à l'explosion finale, abrasive et hypnotique. Les deux titres sont bâtis selon des configurations identiques. A noter cependant que le second se dote d'une force politique tout à fait saisissante, grâce au discours très engagé de Blaise Bailey Finnegan III. Cette alternance entre mélodie et propos politique est d'une puissance inimaginable...
Les canadiens signent avec cet album un manifeste incontestable du Post-Rock. Tout y est: guitares éthérées, montées en puissance extatiques et lyrisme diffus. Un son particulier qui restera une référence mondiale.
Excellent ! 18/20
Posté le 28 août 2008 à 13 h 15 |
"26 Je regarde, et voici, le Carmel est un désert; Et toutes ses villes sont détruites, devant l'Éternel, Devant son ardente colère.
27 Car ainsi parle l'Éternel: Tout le pays sera dévasté; Mais je ne ferai pas une entière destruction."
Ces paroles de la Bible figurant dans la pochette de ce deuxième opus de Godspeed You!Black Emperor illustrent à merveille le malaise qui s'installe tout au long du disque.
"Pas une entière destruction" car il reste la musique, poésie narrant la désolation des terres dévastées que ces canadiens imaginent, des terres voisines de celles du premier album, mais plus abstraites.
Et en seulement deux morceaux et 30 minutes (trois fois moins long que l'album suivant), l'auditeur se voit dresser un tableau lucide, sombre et désolant. Dans un style qui devint la marque de fabrique du groupe, les passages les plus violent suivent les plus calme en contrepoint et complément.
Encore une fois, l'album est engagé politiquement grâce à l'interview de B.B.Finnegan III, américain anxieux comme il en foisonne depuis le 11 Septembre, qui parle des problèmes concrets et du mal-être général de ses compatriotes. Et même si par certains points il s'oppose aux visions du groupe (sur le port d'arme notamment), la réalité de ses propos en font un témoignage touchant.
Ce brûlot est toujours sombre (CHAOS est inscrit sur la pochette), mais jamais envolée n'aura été aussi poignante que la dernière, où la guitare pleure inlassablement sa triste rage sur l'accompagnement foisonnant du reste de la bande. Un moment magique, qui vous arrache les tripes et vous force à réfléchir lors de l'outro post-apocalyptique à l'idéologie de Godspeed You : la recherche de la paix par la fin d'inégalités inacceptables.
Exceptionnel, unique et ce malgré une trop courte durée, un cri alarmant rassemblant toutes les qualités des différents albums du groupe.
27 Car ainsi parle l'Éternel: Tout le pays sera dévasté; Mais je ne ferai pas une entière destruction."
Ces paroles de la Bible figurant dans la pochette de ce deuxième opus de Godspeed You!Black Emperor illustrent à merveille le malaise qui s'installe tout au long du disque.
"Pas une entière destruction" car il reste la musique, poésie narrant la désolation des terres dévastées que ces canadiens imaginent, des terres voisines de celles du premier album, mais plus abstraites.
Et en seulement deux morceaux et 30 minutes (trois fois moins long que l'album suivant), l'auditeur se voit dresser un tableau lucide, sombre et désolant. Dans un style qui devint la marque de fabrique du groupe, les passages les plus violent suivent les plus calme en contrepoint et complément.
Encore une fois, l'album est engagé politiquement grâce à l'interview de B.B.Finnegan III, américain anxieux comme il en foisonne depuis le 11 Septembre, qui parle des problèmes concrets et du mal-être général de ses compatriotes. Et même si par certains points il s'oppose aux visions du groupe (sur le port d'arme notamment), la réalité de ses propos en font un témoignage touchant.
Ce brûlot est toujours sombre (CHAOS est inscrit sur la pochette), mais jamais envolée n'aura été aussi poignante que la dernière, où la guitare pleure inlassablement sa triste rage sur l'accompagnement foisonnant du reste de la bande. Un moment magique, qui vous arrache les tripes et vous force à réfléchir lors de l'outro post-apocalyptique à l'idéologie de Godspeed You : la recherche de la paix par la fin d'inégalités inacceptables.
Exceptionnel, unique et ce malgré une trop courte durée, un cri alarmant rassemblant toutes les qualités des différents albums du groupe.
Exceptionnel ! ! 19/20
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