Godspeed You Black Emperor !
Strasbourg [La Laiterie (grande Salle)] - mardi 28 avril 2015 |
Dans une Laiterie bien remplie, les membres de Godspeed You ! Black Emperor sont apparus chacun leur tour sur scène dans une lente introduction 'bourdonnante'. Huit musiciens, plus un projectionniste affairé depuis la salle à envoyer des images accolées ou superposées sur l'écran au fond de la scène, s'apprêtent à envoyer leurs visions et leurs symphonies alarmistes mais aussi d'une espérance insufflée, façon rock noise atmosphérique.
Souvenir des échos d'un violon dans un smog sonique, de pauses en drones transitoires, de calmes avant des bourrasques... Souvenir d'images tantôt poétiques et tantôt inquiétantes, d'urbanisme bétonnier poussant comme des champignons ou de lieux épargnés ou non par les délabrements humains... Tout cela synchronisé à une bande son telle une chape qui plane au-dessus de nos têtes... Souvenir aussi de films imaginaires qu'on se projette soi-même sur nos grands écrans intérieurs.
Pour tout dire, le collectif de Montréal reste toujours impressionnant à écouter en concert, dans le fait surtout de composer du gigantisme musical et émotionnel quand il hausse le ton. Et donc, dans les presque deux heures de trip, "Mladic" (après un titre calme avec le récurrent mot HOPE) a bien dressé ses guitares tempétueuses. "Moya" a fait plaisir d'avoir été joué. Les imposants "Peasantry" et "Piss Crown Are Trebled", les titres du dernier album en date, ont fermé la soirée, laissant une dernière traînée de réverbérations sonores progressivement atténuées par une dernière personne occupée à tourner les boutons entre amplis et palettes à effets, tout en saluant un public applaudissant.
Souvenir des échos d'un violon dans un smog sonique, de pauses en drones transitoires, de calmes avant des bourrasques... Souvenir d'images tantôt poétiques et tantôt inquiétantes, d'urbanisme bétonnier poussant comme des champignons ou de lieux épargnés ou non par les délabrements humains... Tout cela synchronisé à une bande son telle une chape qui plane au-dessus de nos têtes... Souvenir aussi de films imaginaires qu'on se projette soi-même sur nos grands écrans intérieurs.
Pour tout dire, le collectif de Montréal reste toujours impressionnant à écouter en concert, dans le fait surtout de composer du gigantisme musical et émotionnel quand il hausse le ton. Et donc, dans les presque deux heures de trip, "Mladic" (après un titre calme avec le récurrent mot HOPE) a bien dressé ses guitares tempétueuses. "Moya" a fait plaisir d'avoir été joué. Les imposants "Peasantry" et "Piss Crown Are Trebled", les titres du dernier album en date, ont fermé la soirée, laissant une dernière traînée de réverbérations sonores progressivement atténuées par une dernière personne occupée à tourner les boutons entre amplis et palettes à effets, tout en saluant un public applaudissant.
Très bon 16/20 | par Pascha |
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