Devendra Banhart
Oh Me Oh My The Way The Day Goes By The Sun Is Setting Dogs Are Dreaming Lovesongs Of The Christmas Spirit |
Label :
Young God |
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Après quelque regret suite à ma chronique un peu exagérée sur Cripple Crow (qui ne m'a pas plu quand même, j'y suis juste allé un peu fort) je vais essayé de me rattraper avec le premier album de Devendra Banhart.
Je vous ai mis le nom complet de l'album, par facilité je l'appellerai simplement dans ma chronique Oh Me Oh My .
La première chose qui surprend c'est le son résolument pourri. Mais pourri au bon sens du terme, le son issu du bon vieux enregistreur 4 bandes. Certains diront Lo-fi, antifolk, je pense que le disque mérite plus qu'une étiquette forcément réductrice. On pourrait décrire çà comme un folk totalement déjanté, avec des arrangements joués d'une façon inédite, répété inlassablement, couplé avec des bruitages qui font penser à des portes qui claquent ou d'autres bruits que je vous laisserai découvrir car je ne pense pas que leur énumération donnera envie d'écouter ce disque.
Les chansons sont courtes avec un coté sauvage, fragile. 22 chansons qui forment un édifice dont on se demande comment il ne s'écroule pas sur lui-même. Elles seront plus ou moins présentables en société mais certaines sont très touchantes, avec des histoires d'amour un peu compliquées, ou des trucs plus léchés. C'est ce coté délirant, foutraque, très psychédélique, que je ne retrouve plus aujourd'hui et qui m'a déçu sur Cripple Crow, cet aspect craché sans prétention avec un humour quasi régressif et en tout cas complètement absurde.
Si vous comprenez pas ce que je veux dire, jetez-vous sur les titres "Lend me your teeth" ou "Legless love".
On peut penser à Daniel johnson ou autres doux fou folkeux. Même si rétrospectivement je me demande si cette folie n'était pas un jeu de façade, ce disque reste déroutant et passionnant. Pas révolutionnaire mais un bon disque.
Je vous ai mis le nom complet de l'album, par facilité je l'appellerai simplement dans ma chronique Oh Me Oh My .
La première chose qui surprend c'est le son résolument pourri. Mais pourri au bon sens du terme, le son issu du bon vieux enregistreur 4 bandes. Certains diront Lo-fi, antifolk, je pense que le disque mérite plus qu'une étiquette forcément réductrice. On pourrait décrire çà comme un folk totalement déjanté, avec des arrangements joués d'une façon inédite, répété inlassablement, couplé avec des bruitages qui font penser à des portes qui claquent ou d'autres bruits que je vous laisserai découvrir car je ne pense pas que leur énumération donnera envie d'écouter ce disque.
Les chansons sont courtes avec un coté sauvage, fragile. 22 chansons qui forment un édifice dont on se demande comment il ne s'écroule pas sur lui-même. Elles seront plus ou moins présentables en société mais certaines sont très touchantes, avec des histoires d'amour un peu compliquées, ou des trucs plus léchés. C'est ce coté délirant, foutraque, très psychédélique, que je ne retrouve plus aujourd'hui et qui m'a déçu sur Cripple Crow, cet aspect craché sans prétention avec un humour quasi régressif et en tout cas complètement absurde.
Si vous comprenez pas ce que je veux dire, jetez-vous sur les titres "Lend me your teeth" ou "Legless love".
On peut penser à Daniel johnson ou autres doux fou folkeux. Même si rétrospectivement je me demande si cette folie n'était pas un jeu de façade, ce disque reste déroutant et passionnant. Pas révolutionnaire mais un bon disque.
Bon 15/20 | par Mozz |
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