Devendra Banhart
The Black Babies |
Label :
Young God |
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La musique de Devendra Banhart semble sortir de nulle part. Une guitare à trois sous ayant trop voyagée, une voix aigrelette sans âge ni sexe, et des harmonies dignes du chant hypnotique de Khaa ('Aie confianssssssss...'). Là est son univers, perdu dans l'instrument à part entière qu'est le souffle d'un enregistrement crado donnant l'impression d'avoir user d'un magnétophone à cassette alimenté par des piles agonisantes. Ses compositions décalées paraissent sortir d'une terre jamais en friche qu'il arrose de ses sympathiques délires. Une inspiration inépuisable si bien que ses sessions d'albums débordent et laisse tout un tas de plans non exploités. En sorte de prélude à ce qu'il fera pour le duo inséparable Rejoicing In The Hands/Niño Rojo, l'une des conséquence est donc la réalisation britannique The Black Babies, légère récolte de fin de saison de son Oh Me Oh My... sorti peu de temps auparavant. On peut donc apaiser sa soif du premier album du troubadour à la forte pilosité avec six titres jusque là jamais entendus, et deux autres de l'album.
On conçoit d'emblée le choix bien arbitraire d'écarter ces chansons du long effort tellement les compositions de Banhart paraissent se ressembler. C'est bien pour cela qu'on parlera davantage 'd'inédits' et non pas de 'chutes'. Mais une plage comme "Lagoon", ou les valeurs sûres que sont "Cosmos And Demos" et le fameux "The Charles C. Leary", déjà sur Oh Me Oh My..., lui tailleraient même presque une gueule d'album s'il s'étalait au delà des vingt minutes, pourtant suffisantes pour faire le tour du petit monde de Banhart. Il ne s'avère être au final qu'un petit supplément d'univers pour les inlassables d'une dimension intime à glacer le sang.
On conçoit d'emblée le choix bien arbitraire d'écarter ces chansons du long effort tellement les compositions de Banhart paraissent se ressembler. C'est bien pour cela qu'on parlera davantage 'd'inédits' et non pas de 'chutes'. Mais une plage comme "Lagoon", ou les valeurs sûres que sont "Cosmos And Demos" et le fameux "The Charles C. Leary", déjà sur Oh Me Oh My..., lui tailleraient même presque une gueule d'album s'il s'étalait au delà des vingt minutes, pourtant suffisantes pour faire le tour du petit monde de Banhart. Il ne s'avère être au final qu'un petit supplément d'univers pour les inlassables d'une dimension intime à glacer le sang.
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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